Note de do : le vrai but de la charité
La charité, c’est quand les riches reversent aux pauvres un pour cent de ce qu’ils leur ont volé. Et les pauvres doivent dire "merci".
Pire, ils doivent le penser profondément, ce "merci". Partant de là, il leur devient impossible de voir le patron pour ce qu’il est : un exploiteur. C’est ainsi que toute conscience de classe s’éteint chez eux. Exit donc la lutte de classe.
C’est ça, le vrai but de la charité : empêcher la révolution !
Je ne dis pas que Mère Teresa est coupable, c’était très certainement une personne bien sympathique. Elle n’a été qu’un instrument de cette manipulation dont même les riches n’ont la plupart du temps pas vraiment conscience ; car, faire la charité leur donne "bonne conscience" et les empêche eux-mêmes de se voir en exploiteurs. Et pour pouvoir avoir cette "bonne conscience", il leur est indispensable de ne pas voir la manipulation. Mais, bien sûr, les riches sans scrupules n’ont pas besoin d’éprouver cette "bonne conscience" et y voient donc très clair, et savent très bien ce qu’ils font.
Sur la fin de sa vie, l’abbé Pierre était bien plus intéressant que Mère Teresa !
Le pape François a élevé Mère Teresa au rang de sainte
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11A0G2
Dimanche 4 septembre 2016 12h27
Le pape François a élevé Mère Teresa au rang de sainte, dimanche pendant une messe de canonisation sur la place Saint-Pierre, au Vatican. Des dizaines de milliers de pèlerins ont applaudi lorsque la "sainte des bidonvilles de Calcutta", lauréate du prix Nobel de la paix en 1979, a rejoint a officiellement les quelque 10.000 saints de l’Église catholique. /Photo prise le 4 septembre 2016 / REUTERS/Stefano Rellandini
CITE DU VATICAN (Reuters) - Le pape François a élevé Mère Teresa, qui a consacré sa vie au service des plus pauvres et des plus démunis en Inde, au rang de sainte, dimanche, pendant une messe de canonisation sur la place Saint-Pierre, au Vatican.
Des dizaines de milliers de pèlerins ont applaudi lorsque la "sainte des bidonvilles de Calcutta", lauréate du prix Nobel de la paix en 1979, a rejoint a officiellement les quelque 10.000 saints de l’Eglise catholique.
"Tout ce qu’elle a fait a servi d’exemple pour le monde entier", a déclaré Massimiliano D’Aniello, un lycéen italien de 17 ans arrivé parmi les premiers sur la place. "Elle a montré que nous ne pouvons pas tous tout faire, mais que de petits gestes faits avec tellement d’amour sont le plus important."
Née en 1910 dans une famille albanaise en Macédoine, qui appartenait alors à l’empire ottoman, Mère Teresa est morte en 1997 à l’âge de 87 ans.
L’oeuvre de la fondatrice de l’ordre des Missionnaires de la charité s’inscrit nettement dans la volonté du pape argentin de servir les pauvres et les démunis.
La cérémonie de canonisation a été un temps fort de l’Année sainte de la miséricorde, qui s’achève le 8 novembre prochain.
Mère Teresa n’a pas échappé aux critiques, certains lui reprochant de n’avoir pas prodigué des soins palliatifs aux malades en phase terminale et de ne pas avoir combattu les causes de la pauvreté. Il lui a aussi été reproché d’avoir converti les démunis au christianisme, une allégation démentie par son ordre.
Mais elle bénéficie d’une image de sainteté auprès de nombreux catholiques, et le défunt pape Jean Paul II a ouvert la voie à sa canonisation deux ans seulement après sa mort, quand il en faut habituellement cinq, avant de la béatifier en 2003.
Pour accéder au rang de sainte, deux miracles au moins devaient lui être attribués. Mère Teresa est créditée d’avoir guéri une Indienne atteinte d’un cancer de l’estomac, en rémission en 1998, un an après la mort de la religieuse, puis un Brésilien souffrant d’une infection cérébrale, déclaré guéri en 2008.
Lors d’une audience samedi au Vatican, le pape François a dit "(sa) joie" de "voir Mère Teresa proclamée sainte".
"Ce témoignage de miséricorde de notre époque s’ajoute à l’innombrable foule des hommes et des femmes qui ont rendu visible par leur sainteté l’amour du Christ", a-t-il ajouté, appelant les fidèles à être d’"humbles instruments dans les mains de Dieu, pour alléger la souffrance du monde et donner la joie et l’espérance de la résurrection".
Des cérémonies auront également lieu à Skopje, la capitale de la Macédoine actuelle où Mère Teresa est née et est entrée dans les ordres à l’âge de seize ans.
A Calcutta, où les premières missions de l’ordre des Missionnaires de la charité ont été crées en 1952, des prières et des débats lui seront consacrés.
(Isla Binnie ; Henri-Pierre André et Tangi Salaün pour le service français)
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