La vanité est mon péché préféré , dit-il son séducteur, son faux maitre qui l’a trahit pour sa propre cause, pour ses propres fins. Envahi par l’amertume, il se retrouve dans le chaos, se soumettant à une rage divine, un châtiment impitoyable pour ses faits défiants , ses idées hérétiques. Telle est la fin de tout être qui soupçonne son existence, sa sainteté, telle est la fin de tout être qui se retrouve dans une quête pour s’approprier la vérité, pour trouver un sens à son existence, pour pousser la connaissance de l’homme au delà des expectations les plus folles. Pour servir cette entité supérieure et se montrer apte à n’importe quelle épreuve émise par cette dernière, il faut avoir de la sagesse, cette vertu qui peut le conduire aussi à la condamnation aussi sur terre que dans les cieux. Comment se procurer d’un tel atout sans l’utiliser à longue portée, sans un engagement préalable pour la progression et l’amélioration ? Pour être épargné, il faut tout d’abord avoir une attitude cédante, une fierté précaire, un acte de soumission omniprésent, une conscience domptée et limitée conduisant ainsi les esprits curieux et avides de connaissance à acquérir un savoir limité : une pseudo-sagesse . Un état statique laissant cette entité "supérieure" ainsi que ses représentants monopoles un pouvoir moral qui n’hésitent pas à l’exercer comme bon leur semble.
Tout cela, passe sous le nez d’une pseudo-sagesse, une sagesse prudente qui a choisi d’être aveugle, qui a choisi d’être un esclave, qui a choisi de servir les possesseurs de la foi conduisant ainsi toute une race vers une détérioration irréversible. Un appel à la révolte est primordial pour conserver la sainteté de nos esprit, notre liberté de penser et de s’exprimer, cette révolte se manifesterait si on se réjouissait d’une sagesse défiante qui rompra avec les préjugés et les dogmes existants, une sagesse méfiante qui refusera de vulgariser la connaissance, une sagesse justicière qui répondra à la foule criante : JE VEUX ETRE !
(BOUHARB AHMED)
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