Bonjour à toutes et à tous,
Le communisme ne consiste pas à tout partager, mais bien au contraire à tout mettre en commun. Cependant, certains éprouvent le besoin de prétendre que si toutes les richesses étaient également réparties, les pauvres ne seraient pas beaucoup plus riches, qu’ils auraient juste de quoi se payer un paquet de cigarettes de plus par mois.
Mais, alors qu’un ou deux mois avant "on" nous disait qu’il était absolument impossible d’augmenter les ouvriers de 2 ou 3% (d’où sortirait-on l’argent ?), en mai 68 le SMIG fut augmenté de 33%, et les autres salaires de 10%. Pourtant, même après cela, les richesses n’avaient pas semblées beaucoup mieux réparties : les riches n’ont pas semblés moins riches. Leur richesse était donc infiniment plus grande que l’équivalent de ces misérables augmentations.
D’après un journal de 1982, en additionnant les revenus de tous les français (salaires + revenus des actions), puis en divisant par 55 millions d’habitants, c’est-à-dire en comptant même les bébés et tous ceux qui n’ont aucun revenu d’aucune sorte, le résultat donnait, à cette époque, 4 millions de centimes par personnes et par mois. Aujourd’hui, en tenant compte de l’inflation réelle, ça ferait au moins 10 millions de centimes (toujours par personne et par mois). Donc, puisque l’immense majorité de la population touche moins d’un million de centimes par personne et par mois, et que les bébés ne touchent presque rien, on peut en déduire que l’infime minorité des exploiteurs est à elle seule au moins 10 fois plus riche que tout le reste de la population.
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Texte de 1992 à peine retouché en l’an 2000 : pour minimiser les revenus des riches, les chiffres de "1 million " et de "10 millions" n’a pas été changé malgré l’inflation ! L’unité monétaire est bien sûr le Franc, comme en 1992. D’ailleurs, j’ai horreur de parler en monaie d’occupation.