PETITION lancée à l’initiative du
COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITE DE
CLASSE (CISC)
et de l’ASSOCIATION des AMIS d’EDOUARD GIEREK
(France)
A M. le
Président de la Commission des Droits de l’Homme de l’O.N.U. ; Copie à M.
l’Ambassadeur de la République de Pologne en France ; Copie pour demande
d’intervention à M. le Ministre des Affaires étrangères de la République
française.
NON à la CHASSE aux SORCIERES en POLOGNE et
en EUROPE !
Le PROFESSEUR polonais Zbigniew
WIKTOR doit être rétabli dans tous ses droits
universitaires !
En
application d’une loi scélérate de 2010 qui viole à la fois la liberté d’opinion
et l’indépendance des universitaires, le professeur Zbigniew Wiktor
vient d’être exclu de sa chaire de professeur de l’université polonaise de
Wroclaw.
Les prétextes
évoqués sont grotesques tant le professeur Zbigniew Wiktor a montré de
compétences dans son travail d’enseignant-chercheur. Le vrai motif de
l’exclusion indigne qui le frappe est que Z. Wiktor préside la Fédération
des communistes de Pologne.
En effet, dans
la Pologne prétendument « anti-totalitaire » actuelle, les symboles
communistes auront été criminalisés (la loi scélérate visant à les criminaliser
prévoit de punir de deux ans de prison le fait de porter un vêtement à l’effigie
du « Che » !!!) et les enseignants sont soumis à un
contrôle idéologique qui n’est pas sans rappeler les activités liberticides du
sénateur états-unien Mac Carthy de sinistre mémoire.
Cette
atteinte aux libertés survient dans un climat général marqué par la
répression anticommuniste dans toute l’Europe orientale. Dans le
même temps, des gouvernements fascisants prétextent de
l’anticommunisme pour banaliser le fascisme et réhabiliter le
nazisme. Ainsi les Etats baltes encensent-ils ceux qui
combattirent l’URSS aux côtés des nazis ; ainsi, le président roumain
actuel de la Roumanie va-t-il jusqu’à dire qu’il aurait envoyé des troupes à
Stalingrad pour aider Hitler à vaincre l’Armée rouge ! Ne parlons pas
d’Orban, le fascisant dirigeant hongrois, qui a ouvertement entrepris de
fasciser la vie politique de son pays.
Cette chasse aux sorcières tend d’ailleurs à déborder
sur l’Europe occidentale : des
militants antifascistes italiens viennent ainsi d’appeler à combattre
l’entreprise fascisante qui vise à criminaliser le communisme au pays de
Gramsci.
Quant à
l’Union européenne, c’est peu dire qu’elle reste passive devant ces attentats
contre la liberté. C’est de Bruxelles et de Strasbourg que vient
l’impulsion qui tend à criminaliser à l’échelle continentale l’URSS et les
communistes, lesquels ont pourtant joué un rôle décisif dans la
victoire sur Hitler, de Stalingrad aux Brigades internationales d’Espagne en
passant par les combats des FTPF et des FTP-MOI. Des textes scélérats ont été
votés à Strasbourg pour mettre sur un pied d’égalité le pays de Stalingrad et le
Troisième Reich au mépris de cette vérité historique naguère proclamée
loyalement par le Général De Gaulle : « les Français savent que la
Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur
libération ».
Laisser
l’extrême droite et ses relais gouvernementaux criminaliser les communistes et
leur histoire en Pologne et en Europe de l’est, encourager ces attaques
liberticides au niveau européen, c’est prendre d’énormes risques
pour la liberté de tous en Pologne et dans tous les pays
actuellement membres de l’Union européenne.
C’est
pourquoi les soussignés demandent instamment :
·
que le professeur Wiktor soit rétabli dans
tous ses titres,
·
que
les lois d’exception anticommunistes soient
supprimées,
·
que les
communistes et tous les courants ouvriers, démocratiques et populaires puissent
militer librement partout et que l’extrême droite pro-nazie et raciste soit mise
hors d’état de nuire au lieu d’être banalisée et réhabilitée.
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Initiateurs : Henri Alleg, président d’honneur du C.I.S.C., a. directeur d’Alger
républicain, auteur de La Question ; Désiré
Marle, prêtre-ouvrier, président du CISC, Georges
Gastaud, Vincent Flament, Stéphane Dubois, secrétaires
du CISC ; Jacques Kmieciak et
Georgette Tournel, militants de l’Association des
Amis d’Edouard Gierek (France)
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Comité de parrainage : Daniel
Antonini, resp. international du Pôle de Renaissance Communiste en
France (62) ; Gilles Bachelier, dirigeant du
Collectif National des Gaullistes de Gauche (75) ; Jean-Jacques
Candelier, député PCF du Nord ; Maurice
Cukierman, historien, responsable international de
l’URCF ; Michel Decourcelles, responsable de la
Coordination communiste 59/62 ; Jean-François
Dejours, enseignant syndicaliste, secrétaire de l’Université
populaire Ch’ti Guevara (59) ; Denise
Desaigle, a. syndicaliste EPS (31) ; Roland
Diagne, du Rassemblement des cercles communistes ;
Aurélien Djament, chercheur en maths, syndicaliste (44) ;
Nicolas Douchin, ingénieur, militant communiste (31) ;
Alexandre Droban, universitaire, Moscou, Russie ;
Bruno Drweski, Maître de conférences HDR, INALCO, Paris,
Ginette Dubat responsable du Centre de Recherches et de
Documentation Marxiste (69) ; Cyrille Ferro-Steyaert,
fonctionnaire ; Barbara Y. Flamand, écrivain,
Belgique ; François Eychart, secrétaire général des Amis
d’Aragon et d’Elsa Triolet ; Virginia Fontes, historienne,
Rio de Janeiro ; Benoit Foucambert, enseignant
syndicaliste (81) ; Leïla Ganem, rédactrice en chef de
Bada El Beiruth, Liban ; Marc-Olivier Gavois,
professeur d’histoire (13) ; Jean-Jacques Gendillou,
maire de la commune de THOURON Haute
Vienne – France ;Sylvie Guduk, enseignante,
syndicaliste (59) ; Georges Hage, député honoraire du
nord, médaille de l’Amitié des peuples de la République de Cuba ;
Georges Hage, député honoraire du Douaisis ; Odile
Hage, conseillère municipale de Douai, secrétaire de la section du PCF
(59) ; Jean-Pierre Hemmen, fils de commandant FTP fusillé
par les nazis, vice-président du PRCF (81) ; Eric Macia,
juriste (34) ; Annie Lacroix-Riz, professeur émérite
d’histoire contemporaine à Paris VII (78) ; Léon Landini,
a. officier F.T.P.-M.O.I., président du P.R.C.F. (92) ; Gilda
Landini-Guibert, agrégée d’histoire (78) ; Jean-Claude
Lanvin, prof. de philo retraité (84) ; Thérèse
Lévené, enseignante-chercheuse à Lille 1 ; Pierre
Lévy, enseignant en géopolitique, directeur du journal
Bastille-République-Nations ; Domenico Losurdo,
philosophe (Italie) ; Jacques Maillard, physicien au
CNRS ; Antoine Manessis, resp. PRCF relations
inter-organisations (38) ; Dimitri Manessis, syndicaliste
étudiant (38) ; Annette Mateu-Casado, enseignante
retraitée (66) ; Dominique Mutel, professeur agrégé
d’anglais (62) ; Laurent Nardi, professeur de français
(74) ; Jean-Pierre Page, a. dirigeant du PCF et de la
CGT ; Bernard Parquet, syndicaliste EDF (94) ;
Jean-Michel Pascal, ingénieur ITRF (75); Gaston
Pellet, directeur de site (30) ; Pierre
Pranchère, a. résistant FTPF, a. député (19) ; Jean-Luc
Pujo, président des Clubs « Penser la
France » ; Pascale Noizet, m. du C.C. du
PCF ; Gilles Questiaux, professeur d'histoire, PCF-Paris
20ème; William Roger, enseignant,
syndicaliste (59) ; Roger Romain, ancien conseiller municipal
de Courcelles, militant du PTB (Belgique) ; Marcelle
Sage-Pranchère, militante associative (75) ; Jany
Sanfelieu, enseignante retraitée, conseillère municipale (86) ;
Roger Silvain, syndicaliste CGT Renault-Billancourt, président
du Front Syndical de Classe (92) ; Rose-Marie Serrano,
enseignante ; Jean-Pierre Sienkiewicz, enseignant
syndicaliste (62) ; Stéphane Sirot, historien (59) ;
J.-Cl. Soulier, travailleur de l’Etat (78) ;
Claude-Emile Tourné, médecin (66) ; Henri
Vacher, militant communiste, syndicaliste FSU (87) ; Serge
Zaina, syndicaliste EDF (06) ; Serge Zajac,
professeur de philosophie (59) ;
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PETITION
INTERNATIONALE
Nom-prénom
qualité
AdresseS postale et/ou
informatique
signature
Pour signer
renvoyer votre signature avec qualités (profession et/ou responsabilités
militantes ou associatives), adresse complète, adresse courriel,
à gastaudcrovisier2@wanadoo.fr(sans P.J. svp). Merci.
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Deuxième liste – 12 février 2012. René
Coucke, médecin psychiatre
(59) ; Bernard Guillaumin, responsable PRCF 78 ; 1)
Jean Van Hees - 21 Vieux Chemin de Nivelles - 1440
Braine-le-Château - Belgique -jean.vanhees@yahoo.fr; cadre de direction
retraité (Fortis) ; Elisabeth Peeters, secrétaire de
l’Association Dialogue des Peuples, ASBL fondée en 1980 (Belgique),
secrétariat : 16 place de l'Altitude Cent - 1190-Bruxelles
(Belgique) ; Michelle Mallet, militante syndicale PTT
(78) ; Joël Vulstecker, enseignant, syndicaliste
(62) ; Edouard Martin - 19, rue de la Liberté - 12
MILLAU ; Michèle Crovisier, enseignante (03) : Michel Lafelice, historien, 13 ;
Alex Falce, syndicaliste, PRCF 06 ; Etorix De
Angelis, PRCF 06, Combattant pour le Viêtnam
socialiste ;
Note de dernière minute sur l’évolution de
la situation de Z. Wiktor
Il semble
d'après les dernières informations reçues des universités polonaises que la
pression visant à bloquer dans un premier temps la carrière du professeur
Zbigniew Wiktor pour en finale aboutir à son élimination du monde universitaire
polonais se heurte à de fortes résistances tant de la part des chercheurs des
disciplines humanistes de l'université que de la part d'une grande partie de la
communauté étudiante de Wroclaw. En effet, le professeur Wiktor est largement
apprécié de beaucoup de ses collègues pour les apports que ces travaux ont
apporté dans le domaine de la recherche ainsi que pour son dévouement et sa
gentillesse. Il est également très soutenu par beaucoup de ses étudiants et
anciens étudiants. Les attaques qui le visent viennent d'ailleurs de secteurs
qui ne sont pas en rapport direct avec lui, mais qui sont liés aux dites
"sciences dures", de la part d'enseignants-chercheurs connaissant mal les règles
de la méthodologie scientifique en sciences humaines, mais connus en revanche
pour leurs opinions politiques et idéologiques radicalement conservatrices et
bénéficiant par ailleurs de subsides privilégiés de la part des pouvoirs
étatiques et apparemment aussi privés, polonais comme étrangers.
Dans ce
contexte, les mesures visant le professeur Wiktor tendent à devenir aujourd'hui
plus "graduelles", ce qui explique qu'il peut continuer à enseigner dans son
université pour le semestre en cours et que la question de son licenciement
n'est plus posée explicitement par ses adversaires. En revanche, le blocage de
son avancement et de ses possibilités d'accéder à des fonctions lui permettant
de mieux développer ses capacités de recherche et de pédagogie sont toujours
d'actualité."
Bruno
Drweski ; lu et approuvé G. Gastaud 13 février 17 h.