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Mali - La guerre de Hollande est destinée à sauver un dictateur à la botte de la France !

mardi 13 août 2013 (Date de rédaction antérieure : 19 janvier 2013).

Les groupes politiques qui soutiennent l’ex-junte de gauche du capitaine Sanogo avaient lancé une série de manifestations en faveur de l’organisation d’une concertation nationale dont le but était de remettre en question le pouvoir de M. Traoré, dictateur à la botte de la Françafrique. Ils affirmaient aussi leur hostilité à une intervention extérieure, y compris française, au Mali, laissant le soin de reprendre le Nord à la seule armée malienne.

Le pouvoir malien sauvé des putschistes par les militaires français

http://www.lemonde.fr/afrique/artic…

LE MONDE | 14.01.2013 à 16h12 • Mis à jour le 15.01.2013 à 10h44

Par Jean-Philippe Rémy - Bamako, envoyé spécial

Alors que le lycée français ferme ses portes, les écoles maliennes rouvrent les leurs. C’est l’effet de la transformation politique induite par l’intervention militaire au Mali engagée par Paris. Elle augmente le risque pour les ressortissants français, mais diminue celui de voir le pouvoir civil malien renversé.

Loin du nord du pays, il y a un homme que l’armée française a contribué à sauver, au moins temporairement : le président par intérim, Dioncounda Traoré. Quelques jours avant que l’armée française ne déploie des troupes au Mali, notamment à Bamako, le renversement des fragiles autorités locales qu’il dirige semblait "pratiquement programmé", selon un proche du président. Selon la même source, des militaires auraient même envisagé d’arrêter ce dernier dans la nuit du 9 au 10 janvier, la veille de la prise de Konna par la coalition islamiste.

Dans les jours précédant le début des affrontements entre djihadistes et armée régulière, qui allaient déclencher les premières frappes aériennes françaises, Bamako était au bord du gouffre.

Les groupes politiques qui soutiennent l’ex-junte du capitaine Sanogo avaient lancé une série de manifestations en faveur de l’organisation d’une concertation nationale dont le but était de remettre en question le pouvoir de M. Traoré. Ils affirmaient aussi leur hostilité à une intervention extérieure, y compris française, au Mali, laissant le soin de reprendre le Nord à la seule armée malienne.

L’AMBIANCE ÉTAIT ÉLECTRIQUE À BAMAKO

Tandis que les groupes armés islamistes se mettaient en ordre de bataille pour organiser leur percée vers le Sud, des manifestations hostiles étaient organisées à Bamako entraînant des violences. Des organisations politiques, un syndicat d’écoliers et d’étudiants (AEEM) avaient appelé à la grève. Dans les rues, on avait dressé des barrages, enflammé des pneus, bloqué le passage de deux ponts. L’ambiance était électrique.

La chute de Konna semblait ouvrir la voie à celle de Mopti et de la base voisine de Sévaré. Un début de réaction en chaîne qui aurait pu emporter le pouvoir civil. "Si Mopti avait été prise, les islamistes se seraient trouvés avec un boulevard ouvert en direction de Bamako", analyse Tiébilé Dramé, président du Parena, et pilier du FDR, une coalition hostile à l’ex-junte du capitaine Sanogo. Il conclut : « C’est le syndrome de Tessalit. »

En mars 2012, la chute de Tessalit, dans le Nord, avait marqué le début de l’effondrement militaire et psychologique du pouvoir civil malien de l’époque, à la veille d’une élection présidentielle à laquelle le président Amadou Toumani Touré ("ATT") ne devait pas se représenter. Dans la foulée, un coup d’Etat, mené par des sous-officiers, hommes du rang et officiers subalternes, survenait dans la nuit du 21 au 22 mars 2012 alors que les soldats basés à Bamako refusaient de partir au front. "Nous n’étions plus que dix-sept à la présidence lorsque les putschistes sont arrivés", témoigne un conseiller d’ATT présent ce soir-là.

"OTAGES DES MILITAIRES"

Dans le désordre, un inconnu, le capitaine Amadou Sanogo, allait émerger. Contraint de quitter le pouvoir sous la pression des pays de la région peu après, il continue, depuis, d’exercer une forte influence. A la mi-décembre 2012, des responsables militaires de l’entourage du capitaine avaient débarqué sans ménagement l’ex-premier ministre, Cheikh Modibo Diarra, de son poste de premier ministre, en l’arrêtant et en lui faisant annoncer sa démission à la télévision nationale. Certains de ses proches ont ensuite été nommés dans le gouvernement du nouveau premier ministre. "Il ne faut pas se voiler la face : le président et la transition sont les otages des militaires", assure un conseiller du nouveau premier ministre, Diango Sissoko.

Qui commande l’armée ? La question est complexe. Dans certaines unités, remarque une bonne source malienne, "la chaîne de commandement est entièrement perturbée, surtout depuis le putsch : ce sont les sergents qui donnent des ordres aux colonels de notre armée où les officiers supérieurs sont en nombre écrasant".

Lorsque le Mali est entré en possession d’une importante livraison d’armes, le matériel, notamment des blindés, a été accueilli à Bamako par le capitaine Sanogo, qui s’est installé à la tête du convoi pour le mener jusqu’au camp militaire de Kati, où se trouve sa propre "capitale". On ignore si cet armement a fait son chemin jusqu’au front où l’armée malienne devrait être engagée à présent.

Jean-Philippe Rémy - Bamako, envoyé spécial

1 Message

  • HOLLANDEGATE : Le président a menti aux Français ! L’invasion du Mali était pour sauver le pantin Franceàfric Dioncounda Traoré

    http://blogs.mediapart.fr/blog/yani…

    16 janvier 2013 Par Yanick Toutain

    Un commentateur informé signalait la plainte de militaires français de la précipitation à intervenir.

    Rien d’étonnant : il ne s’agissait pas d’aller combattre des islamistes dont le vrai patron - le Qatar - recevait aujourd’hui la visite de Hollande !

    Il s’agissait de sauver le nième pantin Franceàfric que le peuple allait, à nouveau chasser pour son incapacité à combattre les islamofascistes.
    Au moins celui-là - ce faux président qu’est Dioncounda Traoré - n’avait pas été pris la main dans le sac à coordonner l’attaque Ançar Eddine au téléphone satellitaire Thuraya ! Ce que faisait son prédécesseur - ATT - Amadou Toumani Touré, cette trahison qui est la cause unique du coup d’Etat du capitaine Sanogo (poussé dans le dos par des militaires sankaristes de gauche - mais discrets et modestes)

    Le but de l’intervention - certains médias commencent à le reconnaitre honnêtement - après trois jours de mensonges - avait pour unique but d’empêcher le peuple malien de DEGAGER DIONCOUNDA TRAORE !

    HOLLANDE EST UN MENTEUR !
    DOUBLE D’UN CRIMINEL qui a délibérément sacrifié les otages !

    Hollande a menti aux Français pour sauver son copain Franceàfric !!!

    J’écrivais, IL Y A TROIS JOURS :

    « Hollande est intervenu parce ses agents d’espionnage fascistes
    ont compris, à Bamako, que la gauche malienne allait relever
    trois défis. Le premier étant de construire une mobilisation
    populaire efficace. Le deuxième de pousser l’armée malienne
    à agir efficacement et rapidement - ce fut le cas à Konna.
    Et le troisième allait être de commencer la construction
    d’un pouvoir du peuple sans ces élections truquées.
    C’est cela la raison de l’intervention direct de
    la Franceàfric militaire.Et rien d’autre ! »

    … en conclusion de mon article Mali : François Hollande est un menteur. Les islamistes sont les pantins du Qatar, membre de la Franceàfric- Francophonie

    J’écrivais tout à l’heure, dans un article sur la nouvelle stratégie des esclavagistes, en conclusion

    CÔTE D’IVOIRE 2002 : " LA PARTITION SALVATRICE"

    7° Le scénario adopté devint donc celui de la "partition salvatrice" : on casse un pays en deux et on arrive, tel le le chevalier blanc , pour le sauver….
    Avec, un fois sur place, la mise en place directe de troupes d’occupation qui permettront de "nettoyer" le pays de toute sa gauche rebelle.

    L’apogée de cette tactique étant la mise en place d’élections truquées en 2010 suivies de l’attaque du palais présidentiel et le remplacement du président Gbagbo par un fantoche FMI.

    8° C’est ce plan qui a été adopté et réalisé en accéléré pour le Mali : partition du pays par les mercenaires du Qatar.

    Assassinat ciblé de militants de gauche (gauche civile ou militaire comme le capitaine Sékou Traoré ex-leader du syndicat étudiant). Blocage des armes par la CEDEAO pour empêcher l’armée de se défendre et laisser le temps aux fascistes de se regrouper au nord du Mali.

    Campagnes diffamatoires organisées contre la gauche du pays…..
    etc etc….

    C’est l’objet de mes texte précédents…

    9° La méthode qui pointe le bout de son nez, c’est la généralisation - y compris en France et donc dans toute l’Europe, à terme - de la construction de "coupeurs de mains". La bourgeoisie esclavagiste demande ouvertement à son agence de mercenaires - le Qatar - de venir dans les quartiers pauvres de France financer des AnçarDine pour y faire la loi.

    L’invasion actuelle fut précipitée…..

    La cause la plus probable reste à élucider précisément : Hollande a probablement cru que Dioncounda Traoré allait être renversé par la mobilisation populaire.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/yani…

    "WHEN IT SEEMS THAT THE GOVERNMENT IN BAMAKO MIGHT COLLAPSE"

    Il y a trois jours, le New York Times publiait la même analyse, mais sans y donner plus d’importance

    "France has a long history of expeditionary military actions in its former African colonies. Mr. Hollande had said that France would not send troops into combat in Mali until Friday, when it seemed that the government in Bamako might collapse. But the French had positioned military contingents near Mali, with deployments in Senegal, Burkina Faso and the Ivory Coast, for example. There were also persistent reports that French special forces were in Mali."

    Jean-Philippe Rémy, sur place à Bamako, confirmait mon analyse et titrait dans Le Monde

    Le pouvoir malien sauvé des putschistes par les militaires français

    Note : lire l’article ci-dessus !

    Il confirme ce qu’écrivait le New York Times qui parlait du "collapse"

    Tout ce que je répète depuis trois jours commence à arriver sous les projecteurs des médias : HOLLANDE EST UN MENTEUR QUI EST ALLE SAUVER DIONCOUNDA PAR UNE ATTAQUE FASCISTE CONTRE LE MALI !!!

    CE QUE HOLLANDEGATE VIENT DE FAIRE AU MALI PORTE UN NOM : UN COUP D’ETAT FASCISTE !

    Et dans une démocratie, l’inculpation et la condamnation porte aussi un nom : CRIME DE FORFAITURE !

    Nulle doute que les pantins corrompus qui portent le nom de députés se montreront à la hauteur de la réputation qui est la leur : De petis larbins puants de la Franceàfric esclavagiste ! De petits laquais de Vincent Bolloré et de toute la bourgeoisie esclavagiste !

    Il adviendra de ce crime de forfaiture commis par François Hollandegate, la même chose que du crime de forfaiture commis par son prédécesseur Nicolas Sarkozy qui avait été acheté en public par son maitre Bolloré pour le prix de vacances à Malte sur un yacht et un voyage en avion en Egypte !

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