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Christophe Colomb et l’holocauste africain

lundi 23 juin 2014 (Date de rédaction antérieure : 23 juin 2014).

John Henrik Clarke est un historien africain-américain. Il s’est fait connaître dans le mouvement Black Power des années 60 où il a milité pour faire des études sur l’expérience africaine-américain et sur la place des africains dans l’histoire mondiale. Il est l’auteur de plusieurs ouvages dont celui présenté ici, et aussi de pamphlets politiques.

Avant-propos

John Henrik Clarke est professeur d’histoire mondiale africaine au collège Hunter de la cité universitaire de New-York. Dans Christophe Colomb et l’holocauste africain il procure une analyse générale d’une période de l’histoire qui a été systématiquement falsifiée et cachée à toute recherche sérieuse de la part des professeurs africains, des chercheurs et d’autres personnes concernées. Il pointe les concepts clefs pour révéler la vérité sur l’histoire africaine et détruire les « grands mensonges » sur la suprémacie blanche.

Le Dr. Clarke questionne la vue traditionnelle de la civilisation africaine, ses forces et ses faiblesses avant la période d’esclavage et de colonialisme. Il questionne la vue eurocentrique de Colomb comme un « découvreur » et affirme qu’il a mit en mouvement un processus génocidaire et régénéré le racisme occidental.

Le professeur Clarke montre clairement que Colomb a mis en mouvement des forces politiques qui ont établi un système global d’exploitation. Ce système a ses racines dans l’ère de Colomb et a produit la domination mondiale européenne.

La période de 50 ans de 1482 à 1536 a une signification spéciale pour l’histoire mondiale. Durant cette période, le monde européen fut capable de syntétiser des forces économiques, politiques et culturelles variées et de poser les fondations d’un système de pouvoir mondial, centré sur le matérialisme, le capitalisme et l’impérialisme. Au coeur du nouveau système global du matérialisme européano-américain se trouvait la super exploitation des peuples indigènes de l’hémisphère ouest et l’esclavage des africains.

Le résultat est que deux mondes sont entrés en colision et qu’ils nous ont laissé un héritage de suprématie blanche institutionnalisée et génocidaire. L’humanisme africain et natif américain a perdu face au système du matérialisme européen.

Les graines du système matérialiste européano-américain furent plantées durant cette période historique de 1482 à 1536 et elles furent nourries avec l’exploitation de nouvelles terres, travaux et ressources. La pièce centrale de ce système d’exploitation fut le commerce transatlantique d’esclaves. Le développement de l’Europe et sa colonisation du nouveau monde ou de l’hémisphère occidental va main dans la main avec le sous-développement de l’Afrique et des peuples indigènes des Amériques. Cette thèse fut présentée par l’héroîque scientifique africain de Guyane le Dr. Walter Rodney dans son oeuvre classique « How Europe Underdeveloped Africa » (Comment l’Europe a sous-développé l’Afrique).

Le processus du sous-développement africain fut une partie d’un large jeu d’accidents de l’histoire qui ont culminé avec l’holocauste africain de l’esclavage. Ces événements historiques furent connectés avec des forces économiques et politiques grandissantes qui ont posé la fondation de l’état-nation et du nationalisme européano-américain moderne ainsi que de l’économie mondiale globale centrée autour du commerce mondial et du capitalisme. Cette connection entre diverses forces économiques a institutionnalisé le commerce et le contrôle sur les terres, le travail et les ressources à l’échelle mondiale. Le lien entre capitalisme et esclavage était forgé.

Deux oeuvres monumentales qui décrivent et analysent cette période de l’histoire et ses événements furent produitent par le Dr. Eric Williams. Son oeuvre classique, « Capitalism and Slavery » a produit une tempête de controverses lors de sa première publication car cette thèse fit le lien entre le capitalisme et le système de déshumination bien connu de l’esclavage. Ces idées furent reprises dans son livre suivant « From Colombus to Castro ». Le Dr. Clarke reconnait l’importance de ces travaux et fait remarquer que le système d’exploitation européano-américain fut initié par les nations catholiques du Portugal et d’Espagne, pour être dominé plus tard par les protestants anglais qui ont battus les hollandais dans une série de guerres.

Cette rivalité pour le contrôle du commecre d’esclave transatlantique a conduit à des guerres incessantes en Europe, en Amérique, en Afrique et en haute mer. Le processus génocidaire fut initié par l’église catholique et les nations catholiques du Portugal et d’Espagne puis il fut repris par les protestants hollandais et anglais qui étaient plus efficaces et orientés vers le business. Le Dr. Clarke affirme correctement que les nations catholiques ont initié le processus d’esclavage et de génocide et qu’ils furent mis sur le coté quand les protestants hollandais et surtout les anglais firent un système de grand commerce (Big Business), pavant la voie pour la révolution industrielle que l’Angleterre a initialement dominé, au 18e et 19e siècles.

Le Dr. Clarke montre clairement que le monde mis en mouvement par Christophe Colomb a produit des guerres, de l’esclavage et des génocides pendant les 500 dernières années. Colomb lui-même fut un symbole de l’exploitation et de la cupidité, et il devint un modèle pour les conquistadores européens qui lui succédèrent, et qui ont violé et pillé les Amériques et l’Afrique. C’est ironique que la véritable histoire des attrocités des frères Colomb contre les peuples indigènes américains furent préservés et publiés par un prêtre catholique, Bartolomé de las Casas, qui a rendu compte en détail les meurtres des natifs dans son livre sur l’ « Histoire des Indes ».

La bataille sur l’héritage de Colomb et l’histoire correcte de l’holocauste africain de l’esclavage est au coeur du conflit contemporain sur la réforme du cursus dans nos écoles. L’analyse du professeur Clarke nous fournis une perspective qui nous permet de comprendre que l’esclavage et le génocide furent institutionnalisés et rendus systématiques dans un système de domination, de destruction et de mort qui ne controllait pas seulement la terre, le travail et les ressources, mais colonisait aussi l’information. Tout ceci fut fait au nom de la suprémacie blanche, basée sur le concept de « peuple choisi » et de destinée manifeste, et dessiné pour infliger un génocide culturel supplémentaire et maintenir un état d’esclavage mental. Le travail du Dr. Clatke dans le passé et dans son effort présent va nous aider à libérer les esprits africains et leur permettre de préparer un futur plein de sens.

Dr. Leonard Jeffries

Chairman Africana Studies Department

City College

New York

Ce livre date de 1991. Il fut réimprimé en 2011.

Christophe Colomb

« Les voyages de Christophe Colomb marquent un point de départ du monde capitaliste et le commencement de la domination coloniale du monde par l’Europe. C’est ce que les classes dirigeantes veulent que chacun célèbre.

Le prolétariat et les peuples oppressés n’ont rien à célébrer le 12 octobre. L’anniversaire de Colomb est une célébration de meurtres de masse, de l’esclavage et de la conquête. Plus : il exalte l’oppression continue de miliards de personnes aujourd’hui. Colomb est quelque chose que seulement des oppresseurs (ou des fous) peuvent célébrer. »

Le Dr. Clarke commence par montrer que Colomb n’a rien découvert et que par exemple, des voyageurs ont rapportés que le roi de l’empire du Mali dans les années 1300 avait envoyé deux expéditions avec des centaines de bateaux dans le grand océan. Il existe des preuves physiques d’un établissement qui remonte à l’an 1000. Réunis, les travaux historiques montrent au moins 20 contacts et rencontres avant Colomb. La classe dirigeante considère que le voyage de Colomb est le premier car pour elle l’important est le moment historique à partir duquel la croissance du capitalisme en Europe fut rendue possible par le pillage des Amériques. Et cela ne commençat pas avant Colomb.

Clarke montre que Colomb n’a rien découvert et qu’il n’était qu’un aventurier, un opportuniste et un meurtrier obstiné, un menteur et que ce qu’il a mis en mouvement fut la base du capitalisme occidental et de l’exploitation à la fois des africains et des indigènes américains, lesquels n’ont commis aucun crime contre le peuple européen et qui ne savaient rien de l’intention européenne de les conquérir et de les réduire en esclavage. Autant les africains que les peuples américains ont d’abord accueilli les européens, ceci pour être remercié par l’esclavage.

« L’impérialisme US aime Colomb. Ils ont nommé des villes, des comtés, des villages, des rivières, des collèges, des parcs, des rues et même leur capitale d’après lui… Cependant pour le peuple, les faits sont là : Colomb fut un voleur, un envahisseur, un organisateur de viols de femmes indiennes, un marchand d’esclave, un fanatique religieux réactionnaire, et le directeur personnel d’une campagne de meurte de masse de peuples sans défense… Colomb fut complêtement perdu quand il est arrivé sur les plages des Bahamas. Jusqu’à sa mort, il jurât qu’il avait accosté sur la cote est de l’Asie (qui se trouve en fait la moitié du monde plus loin !) Pendant son second voyage, il fit signer à son équipage des papiers qui déclaraient que s’ils déclaraient à quiconque que l’île de Cuba n’était pas la terre principale de la Chine, ils auraient la langue coupée. La simpple lecture de son journal révèle qu’il était rempli, non pas du courage du brave ou par une curiosité aventureuse, mais seulement par la plus extrëme envie de pillage et de réduire en esclavage des personnes désarmées. Ils (les bourgeois) disent « Pourquoi ne pouvons-nous pas juger Colomb selon les standards de son temps, pas celui du nôtre ? » C’est un argument révélateur. Nous pouvons leur demander quels « standards » de 1942 sont la mesure. Le peuple Taino (NDT : peuple indigène de Cuba, exterminé) ? Le peuple africain ? Les paysans rebelles d’Espagne ? Ou les conquistadores eux-mêmes ?

Les impérialistes modernes adoptent souvent une posture sournoise « multiculturelle » qui dit « Pourquoi ne pouvons-nous pas célébrer toutes les cultures qui se sont réunies pour faire l’Amérique d’aujourd’hui ? Ne pouvons-nous pas utiliser cette célébration (Colomb) pour soigner les blessures du passé ? » La réponse est que ce point de vue refuse de faire la distinction entre oppresseurs et opprimés - les conquistadores espagnols et les indiens subjugués ne sont pas seulement deux « héritages » qu’il faut célébrer. Pourquoi de telles blessures devraient être « soignées » alors que cette célébration glorifie l’oppression capitaliste qui continue - quand l’héritage du passé est estampillé sur chaque événement et relation sociale. »

« Le pape Jean Paul a demandé à tous les indiens natifs des amériques et aux africains-américains de pardonner à l’homme blanc pour les 500 ans d’injustices et d’offenses. … Je me demande si le pape va jamais avoir l’intention de demander aux juifs de pardonner l’holocauste allemand ou européen. … Les holocaustes contre les africains américains et les indigènes américains appelés indiens par erreur furent plus d’une centaine de fois pire que l’holocauste européen dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles. »

« Comme la plupart des religieux, le pape est idéaliste mais pas réaliste. Je pense que la lecture des livres du père de las Casas lui serait bénéfique, « Brevísima Relación de la destrucción de las Indias » et « Des Indiens que l’on a réduits en esclavage ». Je lui conseillerai aussi Eric Williams « From Colombus to Castro » et « Documents on West Indian History ». Après la lecture de ces livres, il comprendra pourquoi la plupart d’entre nous, autant les africains américains que les indigènes américains n’avons pas la capacité de « pardonner » ou d’oublier ces crimes monumentaux commis contre nos peuples.

Dans ce court ouvrage, je fais référence à ce que Christophe Colomb a mis en mouvement. Pendant cette période, il a mis en mouvement un acte de criminalité qui influence nos vies d’aujourd’hui. Il a jeté les bases du racisme occidental, des idées fausses sur les peuples et de l’usage extensif des religions organisées comme justification de l’esclavage des peuples. C’est un événement récurrent de l’histoire et il nous enseigne - comme rien ne l’a fait auparavant - que l’histoire n’est jamais vieille, que tout ce qui est jamais arrivé continue de se passer. Ce à quoi nous avons à faire aujourd’hui est plus que la seconde montée de l’Europe, nous avons à faire avec la montée d’un concept qui est ancré dans l’esprit de la plupart des gens dans le monde. Les peuples du monde sont en train de combattre maintenant pour se débarrasser de ce concept et la plupart dans le monde sont prisonniers de ce concept. »

« Il a mis en mouvement une attitude qui est toujours avec nous ; un concept appelé « divin droit du Blanc » et quelque chose appellé « destinée manifeste ».

L’assumption est que - comme les européens ont les bateaux et la technologie de base - ils ont le droit d’aller dans les pays des autres peuples et d’exploiter leurs ressources minérales, de prendre leurs femmes et de les violer à volonté. Ils ont fait tout ceci au nom d’un dieu qu’ils dirent était miséricordieux et bon. Chacun d’entre eux, y compris les arabes, ont utiliser des religions occidentales… qui rendirent leur dieu impie. »

« Maintenant regardons le monde de 1400 à 1600 avant qu’ils viennent dans ce qui est appelé le nouveau monde qui n’était pas « nouveau » du tout. Pendant les croisades les européens se sont exploités les uns les autres à un point qui fit que l’Europe était prête à exploser d’elle-même. … Un hermite hors du temps, un beatnik, appelé Pierre est arrivé en Europe en disant que les arabes infidèles empéchaient les européens de visiter les lieux saints, d’observer les saint Grall et de visiter la place de la crucifiction. Michael Bradley dans son livre « Holy Grail Across the Atlantic » a prouvé qu’il n’y avait pas de saint Grall à la première place, qu’il ne fut donc pas perdu à la deuxième place, et qu’à la troisième il n’a jamais été où il croyait qu’il était.

Le pape vit une raison qu’il pourrait utiliser pour diminuer toute la colère contre l’église. La propagande s’est répandue à travers l’Europe qu’ils devaient traverser l’Europe dans une croisade pour secourir le saint Grall mythologique qui n’avait en fait jamais été perdu. … Il y a eu beaucoup de croisades et aucune n’avait le moindre rapport avec la religion ou dieu. … L’Europe essayait de détourner le fait de son propre esclavage d’autres européens. Ils ont appelé cela du féodalisme mais c’était de l’esclavage. C’était l’esclavage européen d’autres européens.

Les croisés gagnent toutes les batailles dans les films de Cecil B. de Mille ; il leur attribue toutes les victoires, mais, dans beaucoup de cas, dans l’histoire réelle, ils ont été battus à plate couture. Les seigneurs bien habillés ont pris avec eux des gens du peuple ordinaire qui ont vu ces seigneurs la queue entre les jambes demander pitié à genoux devant les soi-disant « infidèles » arabes. Ils commencèrent à comprendre que ces hommes qui possédaient la terre et controllaient leurs vies étaient moins que des dieux. Dans le même temps en Europe, certains des jeunes seigneurs ont donné un privilège aux vieux seigneurs dont ils dépendaient, le privilège de la permière nuit. »

« Europe a perdu le tier de sa population par la famine et les épidémies. Vers 1400, c’est ce que vous voyez en Europe… bien moins de confort que n’importe où en Afrique et en Asie. Ils étaient engagés dans des guerres tribales en Europe exactement comme ils sont engagés dans des conflits génocidaires en ce moment… seulement en Europe vous n’appelez pas cela des guerres tribales. Vous ne pouvez pas assumer le fait que ce qui arrive en Russie aujourd’hui n’est pas seulement une guerre tribale et que c’est partiellement une guerre raciste. »

« Qu’en est-il du monde que Christophe Colomb a mis en mouvement ? Il a mis en mouvement le racisme occidental. Il a mis en mouvement la colonisation non seulement de l’histoire, mais aussi de l’information sur l’histoire. Toutes les batailles autour des programmes scolaires on été mises en action parce que Christophe Colomb a mis en mouvement un concept de droit Blanc divin / destinée manifeste. L’assumption que le peuple d’Europe a des droits sur les autres peuples. Il a mis un mouvement un autre faux concept d’un peuple « choisis » par dieu.

Si dieu choisis un peuple par-dessus un autre, alors dieu est un fanatique. Vous ne pouvez pas dire qu’il est aussi un dieu d’amour. »

La nature de l’orage

Le renouveau du nationalisme européen, le marriage de Ferdinand et Isabelle d’Espagne, l’expulsion des arabes, des maures et des juifs d’Espagne en 1492 et l’introduction du commerce d’esclave ont donné à l’Europe un nouveau bail économique sur la vie. Des européens ont du créer une justification et une série de mathes pour justifier leur nouvelle position et ce qu’ils entendait tirer des peuples non européens.

Il n’y avait pas assez de soldats en Europe pour prendre le controle de l’Afrique, de l’Inde, des iles caraïbes et des amérique du nord et du sud. Le plus grand accomplissement des européens fut la conquète de l’esprit de leurs victimes par une série de mythes qui doivent être examinés pour comprendre la signification profonde de l’êre de Christophe Colomb et ses révérbérations aujourd’hui.

Le mythe d’un peuple qui attend dans l’obscurité qu’un autre peuple qui lui apporte la lumière. Dans la plupart des pays que les européens ont envahi, ils ont réprimé la civilisation locale et détruit des civilisations, civilisations qui étaient déja anciennes alors que les européens n’était pas nés.

Le mythe d’un peuple sans dieu légitime. Les eurpéens nônt fait aucun effort sérieux pour comprendre les cultures religieuses des peuples non-européens partout où ils ont été dans le monde. Si leur concept de dieu n’était pas en accord avec le concept européen, les européens s’assuraient alors qu’il n’y avait pas de dieu digne d’adoration.

Le mythe du primitif et de l’arborigène. Ici nous avons une mauvaise interprétation de deux mots qui signifient à l’origine « premier » ou l’original. L’interprétation européenne fut dénigrante et rabaissante, et elle l’est toujours.De différentes façons, les européens ont dis aux peuples non-européens qu’ils n’avaient pas le droit de choisir un dieu ou une culture différente de celle des européens.

Le mythe de l’envahisseur et du conquérent en temps que civilisateur. Généralement, aucun peuple n’a jamais propagé une civilisation nulle part ou n’importe quand dans l’histoire humaine par l’invasion et la conquête. L’envahisseur et le conquérant propagent leur mode de vie au dépend de leurs victimes. Ceci détruit généralement la civilisation au nom de la civilisation.

L’Afrique avant le commerce d’esclave

L’Afrique a eu 3 ages de grandeur, 3 ages d’or, et elle aurait pu en avoir un quatrième. Le premier age d’or de l’Afrique commence avec la naissance de l’homme et le développement de sociétés organisées. L’Afrique fut le berceau de l’humanité et pendant des centaines de siècles après, elle fut au premier plan de tous les progrès humains. Ce premier age d’or culmine avec la civilisation egyptienne. Il y eu d’autres empires, par exemple alors qu’Athenes était en train de poser les bases de la civilisation de l’Europe moderne, la civlisation ethiopienne s’était développée et avait déjà dominé le monde civilisé pendant plus de 4 siècles et demi, se défendant avec succès contre les empires assyriens et perses.

Quand les européens ont commencé leur commecre d’esclave en Afrique ils ont mis fin au troisième âge d’or de l’Afrique qui voyait une série d’empire se succéder les uns aux autres depuis 1000 ans.

Les faux-amis

Pour cela, les européens s’allièrent avec certains africains, leur fournissant des armes et d’autres biens de consomation contre des esclaves.

L’esclavage

Dans la suite du livre, Clarke nous montre que les européens n’avait pas le même comcept de l’esclavage que le reste du monde. L’esclavage est aussi ancien que la civilisation, mais alors qu’en Afrique et en Asie l’esclavage était souvent basé sur un accord pour une période de temps limitée, et qu’il n’était pas rare que des anciens esclaves deviennent des rois dans les maisons où ils avaient servi, et que même dans la Grèce antique les maîtres avaient des obligations vis-à-vis de leurs esclaves, les européens ont complètement déshumanisé l’esclavage.

Il nous montre aussi qu’en Amérique du nord, l’esclave des rouges et des blancs a précédé celui des noirs, et que c’est l’esclavage des blancs qui a posé la justification pour l’esclavage des noirs. Il rappelle enfin que l’esclavage en Europe était la norme, même si nous l’appelons féodalisme.

Esclavage et montée du capitalisme européen
par John Henrik Clarke

Il termine avec un appel a constuire le pan africanisme : sa mission est d’unifier les survivants de notre holocauste causé par Christophe Colomb et ses associés et gangsters européens. Quelque soit l’île d’où vous venez, quelque soit l’état d’où vous venez, quelque soit votre rligion… nous devons développer un concept de notre pan aafricanisme qui traverse toutes les lignes religieuses, politiques, sociales, fraternelles, ou associatives et qui nous permettent de faire face au monde fièrement comme un peuple… Les africains et les autres peuples non européens doivent planifier une stratégie pour un nouvel ordre mondial. Notre mission n’est pas de conquérir l’Europe mais de la contenir dans ses frontières et de lui faire comprendre que tout ce que l’Europe veut, elle peut l’obtenir par un commerce honorable.

Pour un mémorial pour les victimes de notre holocauste

« Il est malheureusement oublié que durant l’esclavage et le colonialisme, l’Afrique et son peuple ont souffert des plus grandes pertes de population et de dévastation culturelle que n’importe quel autre peuple dans l’histoire. Les peuples du monde africain, à la fois en Afrique et ailleurs, sont négligeant de leur responsabilités vis-à-vis de leurs ancètres tant que des mémorials ne seront pas hérigés dans toutes les places du monde où il y a une population africaine. »

« Le plus grand mémorial qui peut être fait au peuple du passage du milieu (notre holocauste), serait de leur rappeler le travail qu’ils ont encore à faire. Je pense que le plus grand changement se fera avec chacun de nous et notre plus grand mémorial à ceux qui sont morts dans le passage du milieu sera que chaque individu va apporter un changement révolutionnaire à lui-même et dans sa communauté. Je crois que vous pouvez commencer avec un mirroir. Vous regardez dans le mirroir jusqu’à ce que vous aimiez ce que vous voyez, et alors vous dites : Ma révolution commence avec moi et mon mémorial au peuple du passage du milieu commence maintenant. »

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