VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Le terrorisme à Paris du 13 novembre 2015 avait pour but d’empêcher la (...)

Le terrorisme à Paris du 13 novembre 2015 avait pour but d’empêcher la révolution en France (vidéo)

samedi 27 février 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 28 novembre 2015).

Les attentats du 13 novembre 2015 ont été organisés par l’État français essentiellement pour empêcher la révolution en France lors de futures mesures impopulaires.


Comment les gouvernements de l’UE
instrumentalisent les attaques terroristes

http://www.kla.tv/index.php?a=showportal&keyword=franzoesisch&id=7206

25.11.2015

Le silence des pantoufles est plus à craindre que le bruit des bottes

Lors d’une série d’attaques à Paris le 13 novembre, les huit agresseurs présumés ont tué en tout plus de 130 personnes dans six endroits à Paris. La milice terroriste de l’« Etat Islamique » EI revendique apparemment ces attaques terroristes. Sept terroristes sont morts lors des attaques et on recherche d’autres complices et instigateurs. Les enquêtes mènent entre autre vers la Belgique, où habitent plusieurs des agresseurs de Paris. KlaTV a parlé de ce sujet dans les émissions dont les liens s’affichent sur l’écran.

Les attaques terroristes ont provoqué la colère, la tristesse et une vague de solidarité. Après la première frayeur, une autre vague est aussitôt venue, apparemment sans transition, une vague de mesures de sécurité de politique extérieure et intérieure. La France a encore plus intensément bombardé l’État souverain de Syrie et en France on assiste à un durcissement des lois et un élargissement du pouvoir de l’État.

Dans cette émission nous allons observer plus en détail les mesures de politique intérieure. Les opinions divergent fortement sur la question de savoir si ces mesures sont adaptées et si grâce à elles d’autres attaques peuvent être empêchées. Le fait est qu’après les attaques, on a donné des moyens et des droits immenses aux gouvernements européens pour surveiller leurs propres peuples, mieux les contrôler et pouvoir exercer une influence énorme sur la vie publique.

Une chose après l’autre : Immédiatement après les attaques, le président Hollande a parlé de guerre et a proclamé l’état d’urgence en France, d’abord pour 12 jours, puis il l’a prolongé à trois mois. Le droit exceptionnel permet d’effectuer des perquisitions sans autorisation judiciaire, et d’assigner à résidence sans décision de justice des personnes soupçonnées de terrorisme. Le rôle de la justice est en grande partie annulé et d’importantes attributions sont conférées à la police. Dans une prochaine étape, François Hollande veut apparemment écrire une sorte d’article de crise dans la constitution, rapporte la Radio-Télévision Suisse SRF le 18 novembre 2015. Dans ce nouvel article de la constitution la limitation en durée de l’« état de crise » doit être supprimée ou affaiblie.

Des manifestations ont été interdites. Deux grands rassemblements qui avaient été planifiés, en lien avec le sommet sur le climat débutant le 30 novembre 2015 à Paris, ne sont maintenant plus autorisés par les autorités. On donne comme justification qu’après les attaques terroristes tout risque doit être évité. Les moyens d’expression démocratique ont été limités et cela serait une victoire indirecte pour les terroristes, estime SRF le 18 novembre.

Par ailleurs on a prononcé le couvre-feu à différents endroits en France et le maire de Lyon a annulé la fête des Lumières du 5 au 8 décembre.

D’autres États de l’UE ont fait de même. A Hanovre le match de foot Allemagne-Pays-Bas a été annulé. Selon « Spiegel Online » les services secrets français auraient donné l’avertissement qu’on aurait tenté d’allumer une charge explosive dans le stade.

À Bruxelles il y avait également des indices bien concrets qu’un attentat était planifié par les terroristes. Mais aucune information n’a été transmise à ce sujet. Et cela a autorisé le gouvernement belge à prendre les mesures de sécurité suivantes :

  • Le seuil d’alerte terroriste pour la capitale Bruxelles a été mis au niveau maximum, au moins jusqu’au 23 novembre.
  • La présence de la police et de l’armée a été renforcée. « Bruxelles ressemble à une ville occupée » a rapporté SRF le 23 novembre.
  • Le métro dans la capitale a été complètement fermé.
  • La vie publique est en grande partie paralysée. Ainsi les marchés et tous les évènements publics ont été décommandés. On a demandé aux centres commerciaux et aux musées de rester fermés.
  • Les matchs de foot et d’autres évènements sportifs ne peuvent avoir lieu.
  • Un festival de musique avec 130 musiciens a été annulé.
  • Il n’y a pas eu cours dans les écoles et universités en début de semaine.
  • Le centre médiatique du groupe flamand Medialaan à Vilvoorde près de Bruxelles a été évacué à cause d’une alerte à la bombe.
  • Les synagogues restent fermées – pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale.

Il est évident que les gouvernements de l’UE se sont procuré des pouvoirs et des attributions énormes pour influencer la vie publique. Mais dans quelle mesure sont-ils justifiés et doivent-ils être remis en question ?

Le président d’honneur de la ligue des droits de l’homme Henri Leclerc doute qu’il soit intelligent de précipiter des mesures importantes sous l’effet du choc causé par les attaques terroristes, comme par exemple de réformer la Constitution française. « Si nous limitons nos libertés, alors les terroristes ont gagné. Je me permets de rappeler que le but n’est pas de réduire notre liberté, mais de protéger la liberté. »

Le journal « Le Monde » a cité le spécialiste de la constitution Bastien François, qui estime que la réforme remet en cause de nombreux droits fondamentaux. Elle va dans la direction d’un « Patriot Act » français. Le « Patriot Act » qui est entré en vigueur aux Etats-Unis immédiatement après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 a amené de vastes restrictions du droit des citoyens américains. Ainsi par exemple le FBI a un droit nettement élargi de mise sur écoute et les compagnies de téléphone et fournisseurs d’Internet sont obligés de révéler leurs données. Des perquisitions peuvent être entreprises sans que la personne concernée le sache. En outre le FBI a obtenu le droit de consultation des données financières de clients bancaires sans qu’il y ait de preuve de délit. Les experts doutent de l’efficacité du « Patriot Act » contre le terrorisme international et en concluent que les buts véritables de telles mesures seraient plutôt de mieux pouvoir contrôler des agitations et des résistances dans le pays lui-même. C’est un fait que des millions d’Américains ne se satisfont plus de l’explication officielle de la destruction du World Trade Center. Voyez à ce sujet l’émission en langue allemande dont le lien s’affiche sur l’écran.

L’écrivain et journaliste indépendant allemand Ernst Wolff a écrit dans un article du 21 novembre que les mesures contre l’EI servent de préparation face à de plus grands conflits sociaux internes. « La France en particulier est soumise à une pression économique croissante due à la crise de l’euro. Pour augmenter sa capacité de concurrence sur le marché mondial, le pays doit prochainement réduire les prestations sociales, durcir la loi du travail et abaisser le niveau des salaires. Toutes ces mesures vont provoquer une résistance sociale considérable à cause des inégalités sociales déjà existantes dans le pays. Cette résistance va pouvoir être réprimée au moyen de toutes ces mesures de limitation du droit de rassemblement, de surveillance d’Internet élargie et de l’extension des pouvoirs de la police et de l’armée. »

Les autres pays de la zone euro se trouvent également face à des problèmes sociaux énormes, d’après Wolff. Considérons par exemple l’aggravation de la problématique des réfugiés en Europe. Les flux de réfugiés mènent à la frustration et à la violence dans de nombreux endroits, d’une part parmi la population locale face aux immigrants et d’autre part aussi parmi les demandeurs d’asile entre eux. Vous trouverez les détails à ce sujet dans nos émissions en langue allemande dont voici les liens.

Peu importe à quel point les mesures de politique intérieure des gouvernements de l’UE sont vraiment orientées contre le terrorisme et combattent celui-ci de manière efficace, une chose semble certaine : Après les attaques du 13 novembre on a mis entre les mains des gouvernements de l’UE des moyens et des pouvoirs immenses, avec lesquels :

  • des protestations citoyennes et l’agitation sociale dans le pays lui-même peuvent être mieux contrôlées et réprimées,
  • la vie publique peut être influencée, la liberté d’opinion peut être limitée, des interdictions de rassemblement et de manifestations peuvent être décrétées et des citoyens indésirables peuvent être réduits au silence.

Observez cette évolution et diffusez cette émission. Je termine avec une citation de Martin Luther King : « Notre génération aura moins à se plaindre des atrocités des méchants, que du silence effroyable des bons. »

Daniel D.

Une traduction en français de ce texte allemand se trouve en dessous

Wie Europas Politik den Terror für sich instrumentalisiert

http://www.heise.de/tp/artikel/46/46623/1.html

Ernst Wolff 21.11.2015

Nach den Anschlägen von Paris

Seit den Attentaten von Paris überschlägt sich die politische Elite in Europa in blindem Aktionismus. Nicht, dass sie auch nur eine Sekunde innegehalten und sich Zeit genommen hätte, über die Hintergründe der Terroranschläge nachzudenken, ihre tieferen Ursachen zu analysieren oder gar eine Strategie zu entwickeln, um weiteren Anschlägen auf die eigene Bevölkerung durch eine Deeskalation vorzubeugen.

Nein, ganz im Gegenteil : Frankreich bombardiert den souveränen Staat Syrien mit noch größerer Intensität und setzt auch im Landesinneren auf eine Verschärfung der Gesetze und die Ausweitung staatlicher Gewalt. Die Regierungen der übrigen Euroländer haben keine Sekunde gezögert, sich dieser Strategie umgehend anzuschließen, ebenfalls demokratische Rechte einzuschränken und die Aufrüstung von Militär und Polizei anzukündigen.

Die Folge : Der Terrorismus wird nicht eingedämmt, sondern nach Kräften gefördert. Die Gegenseite wird zu noch schlimmerer Gewalt provoziert, es werden in Zukunft weitere unschuldige Opfer sterben. Warum aber handeln die Regierungen auf eine derart unverantwortliche Art und Weise ?

Dafür gibt es eine Reihe von Gründen :

Durch die Bekämpfung eines äußeren Feindes lässt sich hervorragend von der eigenen Verantwortung für die bestehenden Verhältnisse ablenken. Europa befindet sich seit 2008 in immer größeren wirtschaftlichen und finanziellen Schwierigkeiten, die derzeit durch die Flüchtlingskrise, die weltweite Rezession und die Rückkehr der Eurokrise verschärft werden. Keines der seit 2008 bestehenden Probleme ist gelöst oder auch nur ernsthaft in Angriff genommen, kein Versprechen gehalten worden (u.a. die Eindämmung der Spekulation, die Regulierung der Finanzmärkte oder die Verringerung der Jugendarbeitslosigkeit). In dieser Situation kommt der Politik der Kampf gegen den islamistischen Terror als Ablenkungsmanöver von den eigenen Versäumnissen sehr gelegen.

Außerdem dienen die Maßnahmen gegen den IS der Vorbereitung auf größere soziale Konflikte im Inneren. Insbesondere Frankreich steht wegen der Eurokrise unter zunehmendem wirtschaftlichem Druck. Um seine Konkurrenzfähigkeit am Weltmarkt zu erhöhen, muss das Land demnächst Sozialleistungen einschränken, die Arbeitsgesetze verschärfen und das Lohnniveau senken (In Deutschland bereits durch die Agenda 2010 geschehen). All diese Maßnahmen werden wegen der schon bestehenden sozialen Ungleichheit im Lande erheblichen sozialen Widerstand hervorrufen, der dann unter Zuhilfenahme der jetzt beschlossenen Einschränkungen des Versammlungsrechts, der erweiterten Überwachung des Internets und der Ausweitung polizeilicher und militärischer Befugnisse unterdrückt werden kann.

Auch die übrigen Länder der Eurozone stehen vor gewaltigen sozialen Problemen : Die jüngsten Massendemonstrationen in Griechenland sind nur der Auftakt zu einer neuen Welle des Protests. Die in Athen beschlossene Erleichterung von Zwangsräumungen, die weitere Kürzung der Renten und Sozialleistungen, sowie erneute Steuererhöhungen werden in den kommenden Monaten zu noch größeren und heftigeren Protesten führen und geben einen Vorgeschmack auf die Entwicklung in den anderen südlichen Ländern der Eurozone.

Zudem erzeugt die Politik derzeit in Gemeinschaft mit den großen Medien ganz bewusst ein Klima der Hysterie und schafft mit dem IS einen Sündenbock, der ihr hilft, die Wut und die Verzweiflung bildungsferner Schichten in der Bevölkerung zu kanalisieren. Viele Menschen am unteren Rand der Gesellschaft sind nicht in der Lage, politische oder wirtschaftliche Zusammenhänge zu durchschauen und schon gar nicht fähig, kritisch zu differenzieren. Da sie aber am eigenen Leib spüren, wie es sich anfühlt, zu den Verlierern unserer Gesellschaft zählen, greifen sie gern auf griffige Konzepte zurück und vermengen diese mit einem – durch die eigene soziale Benachteiligung entstandenen – Fremdenhass.

Die von Politik und Medien erzeugte Hysterie sorgt dafür, dass sich die Wut dieser Menschen nicht gegen die eigentlichen Verursacher ihrer Misere – die Politik und die Finanzindustrie – richtet, sondern gegen das fremde "Böse". Dadurch entsteht auch ein gesellschaftliches Klima, das nationalistische und rechtsextreme Organisationen begünstigt und politischen Brandstiftern den Weg bereitet.

Ein Beispiel : Marine Le Pen, Vorsitzende des rechtsradikalen französischen Front National, sagte nach den Attentaten von Paris, Frankreich müsse sich wieder bewaffnen, seine Grenzen permanent kontrollieren, Muslimen den Pass entziehen und den radikalen Islam "auslöschen".

Schließlich werden die Terroranschläge von den Regierungen auch noch dazu benutzt, um schwindende Wirtschafts- und Finanzmacht durch die Erhöhung der militärischen Schlagkraft auszugleichen. Ziel ist es, sich angesichts der globalen Rezession und schrumpfender Weltmärkte für den Kampf um Ressourcen und die Besetzung geostrategischer Positionen in Stellung zu bringen. Frankreich hat sein militärisches Engagement in Syrien unmittelbar nach den Anschlägen drastisch ausgeweitet.

Die deutsche Regierung, die Ende der Neunziger Jahre im ehemaligen Jugoslawien zum ersten Mal seit der Gründung der Bundesrepublik an einem Krieg teilgenommen hat, ist seit einiger Zeit bemüht, das Mittel des Krieges – das wegen der historischen Erfahrungen der Bevölkerung lange Zeit verpönt war – wieder salonfähig zu machen. Hierbei dient der IS als willkommener Vorwand für die Aufrüstung der Bundeswehr - ein Vorgehen, das letzten Umfragen zufolge noch immer von der Mehrheit der Bevölkerung abgelehnt wird.

Von welcher Seite man es auch betrachtet : Keine einzige der Maßnahmen, die derzeit ergriffen werden, wird die Terrorgefahr verringern. Die meisten werden aber den Terror nicht nur begünstigen, sondern die Spirale der Gewalt zusätzlich anheizen, in den bevorstehenden sozialen Auseinandersetzungen verheerende Folgen für die arbeitende Bevölkerung haben und darüber hinaus dafür sorgen, dass eine friedliche Welt in noch weitere Ferne rückt.

Ernst Wolff ist freier Journalist und Autor des Buches "Weltmacht IWF – Chronik eines Raubzugs", erschienen im Tectum-Verlag, Marburg.

Merci à Anne-Lena pour la traduction en français :

Comment la politique européenne instrumentalise le terrorisme à son avantage

Après l’attentat de Paris

Depuis les attentats de Paris, l’élite européene se précipite dans l’action aveugle. Elle n’a pas réfléchi une seconde sur les raisons des attentats terroristes pour en analyser les causes ou même pour développer une stratégie de désescalade afin d’éviter d’autres attentats.

Non, bien au contraire : La France bombarde l’État souverain de la Syrie avec encore plus d’intensité ; et, à l’intérieur du pays, elle joue sur l’aggravation des lois et l’extension de l’autorité de l’État. Les gouvernements des autres pays de la zone Euro n’ont pas hésité à rejoindre cette stratégie, et eux aussi restraignent les droits démocratiques et annoncent le surarmement des militaires et de la police.

En conséquence, au lieu d’endiguer le terrorisme, ils le renforcent et le soutiennent. Ils provoquent une violence encore plus brutale de la partie adverse, de nouvelles victimes innocentes mourront. Mais, pourquoi les gouvernements réagissent-ils d’une manière tellement irresponsable ?

Il y a plusieurs raisons :

En luttant contre un ennemi extérieur on peut facilement faire oublier sa propre responsabilité dans la situation actuelle. L’Europe souffre depuis 2008 de difficultés financières de plus en plus graves, qui sont actuellement aggravées par la récession globale, la crise des réfugiés et le retour de la crise de l’Euro. Aucun des problèmes existants depuis 2008 n’a été résolu, ils n’ont même pas essayé sérieusement de les résoudre, aucune promesse n’a été réalisée (arrêt de la spéculation, régularisation des marchés financiers ou diminution du chômage des jeunes). Dans cette situation, la lutte contre le terrorisme islamiste est le bienvenu pour les politiciens, car elle leur permet de faire diversion et ainsi de faire oublier leurs propres négligences.

En plus, les mesures prises contre DAECH aident à se préparer à des conflits sociaux intérieurs plus importants. Visiblement, la France est contrainte économiquement à cause de la crise de l’Euro. Afin de pouvoir continuer à faire concurrence à l’échelle mondiale, le pays doit baisser les prestations sociales, aggraver le droit du travail et baisser les salaires (ce qui a déjà été fait en Allemagne avec l’Agenda 2010). Toutes ces mesures vont, surtout à cause de l’inégalité sociale existante, déclencher un mouvement de résistance sociale, qui pourra dorénavant être réprimé grâce aux nouvelles lois décidées, comme la diminution du droit de manifestation, la surveillance renforcée d’internet et l’élargissement des droits des militaires et de la police.

Les autres pays de la zone Euro prévoient aussi d’énormes problèmes sociaux : Les récentes manifestations massives en Grèce ne sont que le début d’une nouvelle vague des protestations. Les décisions prises à Athènes, la facilitation des expulsions, la réduction des prestations sociales et la nouvelle augmentation des impôts, vont amener des protestations encore plus fortes et donnent une première impression de l’évolution probable dans les autres pays du sud de la zone Euro.

En plus, la politique, en proche collaboration avec les médias, crée intentionnellement un climat d’hystérie et fait de DAECH un bouc-émissaire, qui l’aide à canaliser la colère et le désespoir des gens issus des millieux qui ont un accès limité à la culture et à l’éducation. Beaucoup de gens de ces millieux ne sont pas capables de comprendre les rapports politiques ou économiques, et encore moins de les étudier de manière critique. Puisqu’ils éprouvent eux-mêmes le sentiment d’appartenir aux perdants de la société, ils se basent volontiers sur des concepts pénétrants qu’ils mélangent avec une xénophobie issue de leur propre discrimination sociale.

L’hystérie, créée par la politique et les médias, fait que la colère de ces gens ne vise pas les responsables de leur misère - la politique et l’industrie financière - mais qu’elle vise le "méchant" étranger. Ainsi, se crée aussi un climat social qui bénéficie aux organisations d’extrême-droite et aux populistes.

Un exemple : Marine Le Pen exclamait après les attentats de Paris que la France devait se réarmer, contrôler ses frontières en permanence, enlever le passeport des musulmans et "effacer" l’Islam radical.

Finalement, les attentats sont utilisés par les gouvernements pour compenser la baisse du pouvoir économique par la hausse du pouvoir militaire. Le but est de bien se positionner dans la lutte pour les matières primaires et de s’installer aux endroits géopolitiquement important. La France a renforcé drastiquement son engagement militaire en Syrie après les attentats.

Le gouvernement allemand qui, à la fin des années 90 est pour la première fois depuis la création de la RFA entré dans une guerre, essaye maintenant de présenter la guerre à son peuple, qui historiquement la refuse comme moyen acceptable de diplomatie. DAECH est un bon prétexte pour justifier les dépenses militaires, une action qui selon des sondages est encore refusée par la majorité des Allemands.

Quelque soit l’angle sous lequel on les regarde, aucune des mesures prises ne va diminuer la menace terroriste. Non seulement la plupart ne vont pas bénéficier à la lutte contre le terrorisme, mais elles vont aggraver encore plus la spirale de la violence, et avoir des conséquences horribles pour la population ouvrière et éloigner dans dans un lointain futur l’espoir d’un monde en paix.

Ils voient des complotistes partout !

La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d’espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d’empêcher la révolution.

Article complet ici : http://mai68.org/spip/spip.php?article8947

Les services secrets français ont-ils organisé les attentats de Paris pour faire accepter un coup d’État ?

L’ÉTAT D’URGENCE EST UN COUP D’ÉTAT

Spectacle de terrorisme à Paris des 13 et 14 novembre 2015. Quelques éléments de réflexion…

À Paris, les kamikazes étaient tous équipés de ceintures ou gilets explosifs, qu’ils ont actionnés pour commettre leur attentat ou au moment d’être tués par la police : une première en France ! Comme fabriquer un tel gilet explosif n’est pas à la portée du premier bricoleur venu connecté sur internet, il faut se demander qui, en France, les leur a procurés.

Bien sûr, si les terroristes étaient sous la protection des services secrets français, ils n’avaient aucun problème pour obtenir de leur part des gilets explosifs, ni pour rentrer au Bataclan avec lesdits gilets et avec des kalachs.

Il y a des élections en France dans moins de trois semaines. Et, il y a peu de temps, le dictateur turc Erdogan a commandité un attentat pile trois semaines avant des élections qu’il a ainsi gagnées ; alors que, sinon, sans ces attentats qui l’ont fait passer pour un héros antiterroriste, il allait les perdre. Le succès de la tactique d’Erdogan serait-il source d’inspiration ?

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Daech - 911 - l’ex-agent de la NSA, Edward Snowden, révèle que le chef de l’EI travaille pour les USA et Israël :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7949

Les documents de Snowden révèlent que le Calife de l’EI, État Islamique, Daech, travaille pour l’impérialisme américano-sioniste.

Snowden ajoute que la CIA américaine et l’Intelligence Service britanique ont collaboré avec le MOSSAD israélien pour créer une organisation terroriste capable d’attirer tous les extrémistes du monde entier en un seul et même endroit, suivant en cela une stratégie nommée "Nid de frelons".

La stratégie du "nid de frelons" vise à amener toutes les principales menaces en un seul endroit dans le but de les contrôler et, le plus souvent, d’en profiter pour déstabiliser les pays arabes. Les documents de la NSA que possède Edward Snowden révèlent que le calife de l’État islamique (Daech) a reçu une intense formation militaire auprès du MOSSAD israélien.

En plus de sa formation militaire, Al Baghdadi a étudié la communication et divers trucs pour parler en public de façon à attirer les « terroristes » de tous les coins du monde.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0