Les hyènes mondialisées hument un cadavre trop grand pour leur petite cervelle tout en se léchant les babines. L’univers retentit de leurs glapissements.
Comment se fait-il , aboient-ils en chœur, que ce pays menacé, que ce pays boycotté, étranglé pendant plus d’un demi-siècle par un blocus cruel instauré par l’ogre yankee qui a essayé de le détruire, de l’envahir, d’assassiner son chef des centaines de fois ne soit pas devenu un modèle de sainte « démocratie » à la danoise ?
Quelle horrible dictature, n’est-il pas vrai, que celle dans laquelle personne ne meurt de faim, dans laquelle la scolarité, des classes élémentaires à l’université est gratuite, ainsi que l’accès de tous à la santé. Une dictature qui envoyait ses infirmières et ses médecins dans toute la Caraïbe et au-delà afin de secourir les pays pauvres qui avaient le malheur de demeurer dans le sillage du plus grand "démocrate" de la planète.
Avec des boulets aux pieds, les dirigeants cubains n’ont même pas été capables de gagner les jeux olympiques de l’économie mondiale, gazouillent les larbins d’un Occident asservi au bourreau . Ah, quelle dictature !
Et pendant le même temps, l’île voisine d’Haïti qui n’a pas eu la chance d’avoir à sa tête un « dictateur » de la trempe de Fidel a « bénéficié », si je puis dire, à la fois de la gouvernance de cruels et stupides véritables dictateurs soutenus à bout de bras par leurs tontons macoutes , de la bienveillance du protecteur nord-américain et de la libéralisation de l’économie.
Résultat : tous ces vautours ont réussi le prodige de plonger la malheureuse population haïtienne dans une misère obscène.
Viva Cuba. Hasta la victoria, siempre.