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Colombie - Le tribunal ordonne d’ouvrir au public l’enquête contre l’ancien dictateur Uribe

vendredi 21 janvier 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 21 janvier 2011).

À diffuser largement - Tribunal ordonne d’ouvrir au public l’enquête contre l’ex-président Uribe

Difundir ampliamente - Tribunal ordena abrir al publico investigación contra ex-presidente Uribe

Agence de presse Canada-Amérique latine (APCAL)

apcal.agencedepresse@gmail.com - Montréal, Canada

Montréal, le jeudi 21 janvier 2011

(FRANÇAIS ET ESPAGNOL)

Le Tribunal supérieur de Bogotá (Colombie) ordonne à la Commission d’accusations de la Chambre des députées d’ouvrir au public l’enquête en cours contre l’ex-président de la Colombie, Álvaro Uribe Vélez, accusé d’être responsable de l’écoute électronique illégale effectuée par le Département administratif de la sécurité (DAS) pendant sa présidence contre des opposants, des défenseurs des droits de la personne, des journalistes et des juges, entre autres.

Aujourd’hui à 9 heures, le Collectif d’avocats « José Restrepo Alvear », groupe de défense des droits de la personne connu en Colombie, a tenu une conférence de presse. Le Collectif a annoncé la décision de la Chambre pénale du Tribunal supérieur de Bogotá d’ouvrir au public l’enquête en cours à la Commission d’accusations de la Chambre des députés contre l’ancien président du pays, Álvaro Uribe Vélez. L’ex-président de la Colombie est accusé d’être responsable de la persécution et de l’écoute électronique illégales effectuées pendant sa présidence par le Département administratif de sécurité (DAS) contre des opposants, des défenseurs des droits de la personne, des journalistes et des juges, entre autres.

Une demande avait été faite pour que l’enquête contre l’ex-président soit menée publiquement. La Commission d’accusations de la Chambre des députés avait rejeté cette demande. En décembre 2010, face à ce rejet, Luis Guillermo Pérez, membre du Collectif d’avocats « José Alvear Restrepo » et le secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avaient présenté une demande de mise en tutelle. Par sa décision d’ouvrir l’enquête contre Uribe au public, le Tribunal répond à la demande du Collectif et de la FIDH.

Le Tribunal a déclaré que « La Commission d’enquête de la Chambre des députés a l’obligation, en vertu de la Constitution et de la Loi, de mener cette enquête en public, pour permettre un accès général au dossier et de réaliser ses délibérations de façon ouverte à la Nation. »

Le Tribunal a ainsi établit que mener l’enquête contre Uribe Vélez à huis clos constituerait une restriction au principe de rendre public des faits, aux fins constitutionnelles de la procédure pénale qui visent « (…) l’approximation raisonnable à la vérité, la réalisation de la justice et le respect strict des droits des parties concernées », y compris le droit à la justice des éventuelles victimes des actes incriminés.

Salle de rédaction d’APCAL

(ESPAGNOL)

TRIBUNAL SUPERIOR DE BOGOTÁ ORDENA A LA COMISIÓN DE ACUSACIONES DE LA CÁMARA DE REPRESENTANTES, SE HAGA PÚBLICA LA INVESTIGACIÓN CONTRA ÁLVARO URIBE VÉLEZ POR LAS INTERCEPTACIONES ILEGALES DEL DAS

Bogota, Colombia , Jueves 21 de enero de 2011,

La Sala Penal del Tribunal Superior de Bogotá ordenó adelantar públicamente el proceso que se desarrolla contra el ex presidente Álvaro Uribe Vélez en la Comisión de Acusaciones de la Cámara de Representantes, por las interceptaciones y persecuciones ilegales que adelantó el Departamento Administrativo de Seguridad – Das – en contra de opositores del gobierno, defensores de derechos humanos, periodistas y Magistrados, entre otros

El fallo del Tribunal responde a la tutela presentada en el mes de diciembre por Luis Guillermo Pérez, miembro del Colectivo de Abogados “José Alvear Restrepo” y secretario General de la Federación Internacional de Derechos Humanos – FIDH, luego que la propia Comisión de Acusaciones le negara la solicitud de adelantar de manera pública la mencionada investigación.

A juicio de la Sala, “La Comisión de Investigación y Acusación de la Cámara de Representantes, está obligada constitucional y legalmente a adelantar las investigaciones por fuero presidencial de manera pública, permitiendo el acceso general al expediente y realizando sus deliberaciones de cara a la Nación.”

De tal manera establece, que adelantar bajo reserva de sumario la investigación contra Uribe Vélez, implica una restricción al principio de publicidad y los fines constitucionales del proceso penal como “…aproximación razonable a la verdad, realización de la justicia y estricto respeto de los derechos de las partes intervinientes”, incluidas las eventuales víctimas de las conductas denunciadas.

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