VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Municipales - FN -aberzale - Tout est relatif ..

Municipales - FN -aberzale - Tout est relatif ..

samedi 29 mars 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 mars 2014).

Les medias claironnent à qui mieux mieux "l’énorme succès" du bleu Marine au premier tour des municipales…

Pensez donc : plus de 460 conseillers élus dans l’Hexagone sur quelques dizaines de milliers, élus ou potentiels !! 1 000 prévus dimanche soir, 30 mars 2014, Incroyable mais vrai : ils ont eu, à ce premier tour, le double des élus de la gauche abertzale écologiste ! (estimation personnelle) fantastique FN ! Sauf que le bassin des électeurs de l’hexagone est "un peu" plus fourni que nos 180.000 électeurs inscrits au pays basque.

les grands medias sont un ramassis de jean-foutre ! ça ressemble à de la propagande de guerre un soir de défaite. ou du matraquage publicitaire ?

Xarlo


Pays basque : les nationalistes gagnent du terrain, pèsent sur le 2e tour

http://www.boursorama.com/actualite…

AFP le 25/03/2014 à 15:22

Des drapeaux aux couleurs basques

Les formations nationalistes basques ayant présenté des listes lors des municipales, notamment sous la bannière "Qui aime le Pays basque" ("Euskalzale"), ont obtenu des scores en nette progression, devenant dans certains cas un acteur incontournable des négociations pour le second tour.

A Bayonne, la liste "Euskalzale", ancrée à gauche et défendant aussi l’environnement, menée par Jean-Claude Iriart, a obtenu 10,3% des suffrages, soit trois points de plus en faveur des "abertzale" ("patriotes") que lors des municipales de 2008 et surtout un score suffisant pour se maintenir au second tour.

Dans cette deuxième ville du département comptant 46.000 habitants, où la gauche tente de profiter de la fin de règne de 55 ans de la dynastie Grenet (centre droit), les nationalistes ont décidé de s’allier avec la liste Front de gauche (5,6%). Ils privent du coup le candidat socialiste, Henri Etcheto, de toute réserve de voix autre que les abstentionnistes du 1er tour, au moment où l’UMP et l’UDI scellent leur destin avec respectivement 30% et 18,5 % des voix et une très probable fusion.

"Ce n’est pas le résultat d’une stratégie, cette fusion correspond à une réalité, nous sommes depuis le début dans une démarche s’associant à d’autres sensibilités de gauche. La décision de fusionner avec le Front de gauche a été votée à l’unanimité dès dimanche", a déclaré à l’AFP Jean-Claude Iriart.

La liste d’union de la gauche d’Etcheto (PS- EELV-PCF), arrivée en première position avec 35,26% des suffrages, aura donc à gérer une triangulaire.

A Saint-Jean-de-Luz où le maire Peyuco Duhart (UMP) l’a emporté au premier tour, les "abertzale" sont arrivés en seconde position avec 25,84 % devant le PS (19,28 %). En 2008, ils avaient déjà obtenu un score historique avec 19,29 % dans la cité balnéaire qui fut le fief de Michèle Alliot-Marie.

A Ciboure, ils font l’objet de toutes les convoitises. Avec un score de 21,6% (pas de liste en 2008) les nationalistes ont aussi de quoi peser dans les négociations d’alliance avec la liste du PS qui les devance à peine (26,7 %) et celle du maire sortant Guy Poulou (UMP, 43,6%).

A Urrugne encore, ville voisine de Ciboure, ils arrivent avant le PS avec 25,64% , le Parti socialiste totalisant 13,33%, la maire sortante Odile de Coral (UMP) 34,54% et son opposant, Daniel Poulou (divers droite), ancien maire d’Urrugne, 26,49 %. Là aussi les négociations sont âpres pour s’attirer les faveurs des nationalistes basques.

Dans la ville d’Ustaritz, la liste Euskalzale obtient 37,9% (contre 25% en 2008) et à Hasparren les nationalistes ont recueilli 23,62% des suffrages, obtenant trois élus, contre aucun en 2008.

Dans les terres intérieures du Pays Basque, le constat est encore plus probant, comme à Saint-Etienne-de-Baïgorry où les "abertzale" l’emportent au premier tour, et, d’une manière générale, dans les communes de l’intérieur de moins de 3.500 habitants, où ils sont largement représentés.

Montée du nationalisme de gauche

Cette montée du nationalisme de gauche au sein des municipalités coïncide avec la montée en puissance, parmi les élus basques de toutes tendances, de la revendication en faveur de la création d’une collectivité territoriale basque à statut particulier, à laquelle le ministère de l’Intérieur a opposé une fin de non-recevoir.

Les "abertzale" ont "capitalisé" le vote-sanction visant le PS au niveau national d’une part et récoltent les fruits des revendications qu’ils portent depuis plusieurs années "sur la collectivité territoriale spécifique du Pays basque et la langue basque", a déclaré à l’AFP Peio Etcheverry-Ainchart, porte parole d’Abertzaleen Batasuna (parti nationaliste modéré).

Les nationalistes entendent, grâce à ces scores, être désormais en mesure de peser au sein même des municipalités et des intercommunalités.

Une tendance semblant aller de concert avec les résultats électoraux obtenus au Pays basque espagnol depuis que l’organisation séparatiste basque ETA s’est engagée à renoncer à la lutte armée.

Au Pays basque "sud", la coalition indépendantiste de gauche Euskal Herria Bildu (EH Bildu), est ainsi devenue la deuxième force régionale lors des élections d’octobre 2012, obtenant 25% des voix. Le camp nationaliste, avec les 27 députés du Parti nationaliste basque (centre-droit), est désormais majoritaire au Parlement régional et la coalition EH Bildu a de surcroît emporté la mairie de Saint-Sébastien et dirige la province du Guipuzcoa.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0