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Burkina Faso - 31 octobre 2014 - Vive la révolution ! Sankara revient !

vendredi 31 octobre 2014, par do (Date de rédaction antérieure : 31 octobre 2014).

SOUTIEN TOTAL À LA RÉVOLUTION DU BURKINA FASO !

Bonjour à toutes et à tous,

Il faut savoir que le Burkina Faso est une colonie de la France. Il avait été libéré le 4 août 1983 par la révolution du capitaine Thomas Sankara et ses ami-e-s. Révolution soutenue et financée par Mouammar Kadhafi et la Libye.

Ensuite, un agent de la France, le militaire Blaise Compaoré, fit un coup d’État militaire le 15 octobre 1987 pour rendre le Burkina à la France. Il en profita pour assassiner Thomas Sankara ; et pour imiter le Tour de France avec son "Tour du Burkina", qu’il avait immédiatement institué, histoire de bien prouver sa servilité et son admiration pour ses maîtres français.

Le dictateur harki Campaoré, véritable gauleiter du Burkina désigné par l’État français, vient de se faire virer par une révolution soutenue et récupérée par l’armée. Mais, le chef militaire qui en a profité pour prendre le pouvoir, Honoré Traoré, est lui-même un harki au service de la France, comme Campaoré.

La France essaie par tous les moyens d’empêcher les partisans de Sankara et de Kadhafi de reprendre le pouvoir au Burkina. Toute une fraction de l’armée est sankariste. Aussi, il est peut-être en train d’y avoir un coup d’État dans le coup d’État ; et les sankariste, qui sont anticapitalistes et anti-impérialistes, vont peut-être réussir à sauver le Burkina de l’impérialisme français à condition que les révolutionnaires soient internationalement solidaires.

Pour bien comprendre :

La population burkinabée était en train de réussir la révolution. C’est à ce moment-là, qu’aux ordres de la France, le harki Honoré Traoré a fait un coup d’État militaire prétendant soutenir la révolution. Espérant ainsi la stopper net en faisant croire à sa victoire.

Mais, les Burkinabés ne sont pas dupes et ont dit : « Pas de ça Lisette ! », et continuent la révolution. Peut-être la fraction sankariste de l’armée du Burkina va réussir à prendre le dessus sur la fraction de l’armée fidèle à l’impérialisme français. Ainsi, les Burkinabés pourraient continuer leur révolution.

Ce serait bien pour les habitants du Burkina, et ce serait bien pour la révolution. Bref, ce serait bien pour tout le monde sauf pour les ordures esclavagistes qui dirigent ce monde en nous exploitant comme si nous étions des bêtes de somme.

Voici qui était Thomas Sankara :

Pour expliquer aux Burkinabés qu’il fallait un peu abandonner l’élevage en toute liberté des chèvres et des moutons, si l’on voulait faire reverdir le désert, Sankara avait procédé ainsi : il avait enfermé une surface de 100 mètres sur cent mètres avec des grillages pour qu’aucune chèvre ou mouton ne puisse y aller. Et tout le monde avait pu constater que l’herbe se remettait à pousser. Sankara n’a donc pas eu besoin ni de faire de la dictature, ni de faire des lois répressives pour que les Burkinabés fassent un peu attention à ce qu’ils faisaient avec les chèvres et les moutons. Aucune dictature, donc. Cette histoire avait fait le tour du monde, à l’époque. Elle avait établi la réputation du révolutionnaire Thomas Sankara du Burkina Faso.

31 octobre 2014

Bien à vous,
do
http://mai68.org

Libye - 13 novembre 2011 - Kadhafi n’était pas un dictateur !

http://mai68.org/spip/spip.php?article3423

1 Message

  • Le président burkinabé démissionne, l’armée assume le pouvoir

    http://fr.reuters.com/article/topNe…

    Vendredi 31 octobre 2014 20h19

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    Manifestation anti-gouvernementale sur la Place de la Nation à Ouagadougou. Le chef d"état-major de l"armée, le général Honoré Traoré a déclaré vendredi qu"il assumait désormais les fonctions de chef de l"Etat au Burkina Faso après la démission de Blaise Compaoré. Photo prise le 31 octobre 2014 par Joe Penney pour Reuters

    par Mathieu Bonkoungou et Joe Penney

    OUAGADOUGOU (Reuters) - Le chef d’état-major de l’armée s’est emparé du pouvoir vendredi au Burkina Faso après la démission du président Blaise Compaoré, poussé au départ par la colère de ses compatriotes descendus en masse dans les rues du pays pour contester sa volonté de se maintenir au pouvoir au-delà de 2015.

    Parvenu à la tête du Burkina Faso à la faveur d’un coup d’Etat en 1987, Blaise Compaoré a annoncé dans un communiqué que la présidence du pays était désormais vacante.

    La veille encore, et malgré une journée de violentes manifestations à Ouagadougou et dans les autres grandes villes du pays, il refusait de démissionner.

    L’annonce de son départ a déclenché des scènes de liesse parmi la foule immense rassemblée dans les rues de Ouagadougou, où les manifestants étaient encore plus nombreux que les jours précédents, certainement des centaines de milliers, selon un journaliste de Reuters.

    L’ambiance s’est toutefois quelque peu refroidie lorsqu’il est apparu que le chef de l’armée, le général Honoré Traoré, avait pris les rênes du pays.

    Dans son allocution à la nation, par un communiqué lu à la télévision et à la radio, Blaise Compaoré avait annoncé la mise en oeuvre de l’article 43 de la Constitution. "Je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d’une transition devant aboutir à des élections libres et transparentes dans un délai maximal de 90 jours", précisait-il.

    Aux termes de la constitution du Burkina Faso, l’intérim à la tête de l’Etat doit être assuré par le président de l’Assemblée nationale si le président démissionne. Or l’Assemblée a été dissoute dès jeudi soir par le général Traoré dans le cadre de l’état de siège brièvement décrété par Blaise Compaoré.

    FLOU SUR LE CALENDRIER DE LA TRANSITION

    Contrairement au président démissionnaire, le chef de l’armée est en outre resté flou sur le calendrier de la transition, se contentant d’évoquer un retour à l’ordre constitutionnel le plus rapidement possible.

    "Je décide que j’assumerai à partir de ce jour la responsabilité de chef de l’Etat. Engagement est pris de procéder sans délais à des consultations avec toutes les forces vives et les composantes de la nation en vue d’un processus qui mènera au retour à une vie constitutionnelle normale", a-t-il déclaré.

    Le général Traoré est le septième officier à prendre le pouvoir depuis l’indépendance de l’ex-Haute Volta, en 1960.

    Les différents chefs de file de l’opposition burkinabée, divisée et fragmentée, n’ont pas réagi dans l’immédiat à son annonce.

    Ajoutant à l’incertitude, le lieutenant-colonel Issaac Zida, commandant de la garde présidentielle, a annoncé de son côté la mise en place d’un conseil de transition en consultation avec les acteurs de la nation et la suspension de la Constitution.

    Sur la place de la Nation, épicentre du mouvement de contestation à Ouagadougou, de nombreux manifestants ont réclamé que la transition soit confiée au général à la retraite Kouamé Lougué.

    Cet ancien ministre de la Défense accusé en 2004 d’avoir voulu renverser Blaise Compaoré a rencontré jeudi des chefs de file de l’opposition alors que des dizaines de milliers de manifestants affrontaient les forces de l’ordre aux abords du palais présidentiel après avoir envahi l’Assemblée nationale et mis à sac le siège de la télévision publique.

    Blaise Compaoré aurait pour sa part gagné le Ghana. Des témoins ont dit avoir vu un convoi lourdement armé se diriger vers la ville de Po, dans le sud du pays près de la frontière avec le Ghana, ont rapporté deux sources diplomatiques et des médias locaux.

    Une source diplomatique évoquait vendredi soir la possibilité que Blaise Compaoré se rende en Côte d’Ivoire, le président démissionnaire entretenant de bonnes relations avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

    LA FRANCE SALUE LE DÉPART DE COMPAORÉ

    Le président français François Hollande, qui avait discrètement tenté de convaincre Compaoré d’accepter un poste dans une institution internationale à la fin de son mandat, a salué sa démission et demandé la tenue d’élections.

    "La France rappelle son attachement à la Constitution et donc à la tenue rapide d’élections démocratiques", précise le communiqué de l’Elysée.

    Une délégation des Nations unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) devait se rendre dans les prochaines heures au Burkina Faso pour des entretiens avec les différents protagonistes de la crise.

    Solidement installé à la tête du Burkina Faso depuis 1987, Blaise Compaoré, 63 ans, a été emporté en quelques jours seulement par une explosion de colère à travers le pays face à son projet de se maintenir au pouvoir au-delà de 2015.

    Le sort du président burkinabé pourrait être interprété comme un avertissement par d’autres dirigeants africains envisageant, comme lui, de modifier la Constitution de leur pays pour supprimer les limitations au nombre de mandats présidentiels.

    "C’est un printemps sub-saharien et il doit se poursuivre contre tous les présidents qui essaient de s’accrocher au pouvoir en Afrique", a déclaré Lucien Trinnou, un étudiant en droit faisant référence aux soulèvements du "printemps arabe" en 2011.

    Après deux septennats puis deux quinquennats, Blaise Compaoré avait acquis un statut de médiateur dans les conflits de la région. Il s’était en outre allié aux pays occidentaux, dont la France, dans les efforts de lutte contre les islamistes radicaux actifs dans la région.

    (Avec Daniel Flynn, Emma Farge et Bate Felix à Dakar, Grégory Blachier et John Irish à Paris ; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Henri-Pierre André)

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