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Terrorisme d’État en Turquie - 10 octobre 2015 - Erdogan Assassin - 100 morts ! vidéos

lundi 14 novembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 octobre 2015).

Erdogan assassine son peuple !

Ces deux attentats terroristes simultanés contre une manifestation d’opposants pacifiques, à trois semaines d’élections où Erdogan joue sa peau, ont évidemment été commandités par Erdogan lui-même ! Erdogan assassine son propre peuple !

"Suruç, Diyarbakir et maintenant Ankara, tous l’oeuvre du meurtrier Erdogan. Nous allons faire tomber le palais", a déclaré Tarik, un étudiant de 21 ans, qui se trouvait à moins de 50 mètres des explosions du samedi 10 octobre 2015

La place Taksim d’Istanbul est envahie par des manifestants
qui accusent Erdogan d’avoir commandité l’attentat terroriste

Enregistré lors du Soir 3 du 10 octobre 2015

Extrait court

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L’attentat n’aurait pas pu avoir lieu sans, au minimum,
la complaisance de l’État turc

Extrait de BFM le 11 octobre 2015 après 03h58.mp4

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Au lendemain du massacre, de puissantes manifs accusent les services secrets turcs d’avoir organisé le double attentat terroriste

Extrait complet du 13h de France 2 du 11 octobre 2015

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Manifestation à Paris dans l’après-midi du lendemain

Enregistré le 11 octobre 2015 sur France 3 vers 19h29

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La place du peuple n’est pas dans les urnes, elle est dans la rue !

Enregistré le 11 octobre 2015 sur France 2 lors du 20h

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Bien sûr, comme à la fin des deux dernières vidéos ci-dessus, la télé française nous fait d’une façon adroitement subliminale de la propagande électoraliste dans le style :

« Allez voter au lieu de faire grève ! Ne soutenez pas les salariés d’air France dans la rue ! Allez plutôt voter contre Hollande, si vous n’êtes pas content de lui ! Allez voter, au lieu de vous révolter comme ceux d’Air France ! »

Mais, voter pour quoi faire ? Pour mettre la droite au pouvoir qui fera encore pire ? ce serait contre-productif ! Si voter pouvait changer quelque chose, ce serait interdit !

UNE SEULE SOLUTION ! LA RÉVOLUTION !


Extrait complet (5’07’’) du Soir 3 du 10 octobre 2015

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Extrait complet (2’38’’) du 19h30 de France 3 - 10 octobre 2015

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Erdogan Assassin !

Extrait du 20 heures de TF1 du 10 octobre 2015

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France 2 conclue par la rumeur propagée par Erdogan

Enregistré le 10 octobre 2015 lors du 20h. de France 2

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Déjà la rumeur organisée à coup de petites déclarations de “responsables” de l’AKP, le parti du président, font courir le bruit d’un attentat volontairement provoqué par des Kurdes pour s’attirer les bonnes grâces électorales en se donnant un statut de victime.

Référence : http://mai68.org/spip/spip.php?article9334


Un double attentat dans le centre d’Ankara fait 86 morts

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0S40AG20151010?sp=true

Samedi 10 octobre 2015 18h27

par Ece Toksabay et Orhan Coskun

ANKARA (Reuters) - Un double attentat à la bombe a fait 86 morts et 186 blessés samedi lors d’une manifestation rassemblant des militants de gauche et des sympathisants pro-kurde devant la principale gare ferroviaire d’Ankara.

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé samedi trois jours de deuil national. Des preuves solides suggèrent que la double explosion est le fait de deux kamikazes, a-t-il ajouté.

Il a évoqué comme suspects potentiels l’Etat islamique, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le groupuscule révolutionnaire d’extrême gauche, le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).

L’attentat intervient à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier jamais commis sur le sol turc.

Des corps recouverts de drapeaux et de bannières, dont ceux de la formation pro-kurde Parti démocratique des peuples (HDP) gisaient éparpillés sur le sol parmi des taches de sang et des morceaux de corps.

"Comme les autres attaques terroristes, celle de la gare ferroviaire d’Ankara vise notre unité, notre solidarité, notre fraternité et notre avenir", a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan. Il a appelé à la "solidarité et à la détermination".

Selon un bilan du ministre de la Santé, Mehmet Muezzinoglu, donné lors d’une conférence de presse, le double attentat a fait 86 morts et 186 blessés dont 28 sont en soins intensifs.

D’après des témoins, les deux explosions se sont produites à quelques secondes d’intervalle peu après 10h00 (07h00 GMT) alors que les participants à une "marche pour la paix" commençaient à se rassembler pour dénoncer la reprise des violences dans le sud-est du pays à l’appel de syndicats et d’associations de la société civile.

La double explosion n’a pas été revendiquée.

Mais la Turquie, Etat membre de l’Otan, vit en alerte renforcée depuis que Recep Tayyip Erdogan, a déclenché en juillet une "guerre synchronisée contre le terrorisme", à la fois contre l’Etat islamique (EI) à en Syrie et contre des bases arrière des séparatistes du Parti des travailleurs des Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak.

Le double attentat de samedi, en nombre de victimes, est encore plus meurtrier que ceux qui avaient touché en 2003 deux synagogues, le siège de la banque HSBC à Istanbul et le consulat britannique, qui avaient fait 62 morts. Les autorités avaient attribué ces attentats à Al Qaïda.

Les attentats de samedi ont eu lieu alors qu’on s’attendait à ce que le PKK annonce un cessez-le-feu unilatéral et rétablisse ainsi de fait la trêve qu’il observait depuis 2013 et qui a pris fin en juillet. C’est ce qui a été fait par le PKK quelques heures après l’attentat.

"COMME À DIYARBAKIR ET SURUÇ"

Le gouvernement avait par avance rejeté cette trêve qui s’annonçait, la qualifiant de "tactique" préélectorale visant à soutenir le HDP après son succès électoral de juin. Le parti AKP, la formation du président Recep Tayyip Erdogan, espère retrouver aux élections de novembre sa majorité absolue perdue en juin.

Le dirigeant du HDP, Selahattin Demirtas, a déclaré que l’attaque d’Ankara s’inscrivait dans la continuité des attaques commises contre un rassemblement électoral de son parti à Diyarbakir, où deux personnes avaient été tuées et une centaine d’autres blessées à l’avant-veille des élections du 7 juin, et à Suruç, dans le sud de la Turquie, près de la frontière syrienne, où un attentat suicide imputé à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) a fait 32 morts le 20 juillet dernier.

"Nous sommes face à un massacre très lourd. Une attaque féroce et barbare a été menée. C’est un prolongement ressemblant exactement à ce qui s’est passé à Diyarbakir et à Suruç", a dit Selahattin Demirtas à la télévision.

Certains voient la main de l’Etat dans ces trois attentats contre des intérêts kurdes et accusent Erdogan et l’AKP de chercher à attiser le sentiment nationaliste, accusation que les dirigeants turcs rejettent avec véhémence.

"Suruç, Diyarbakir et maintenant Ankara, tous l’oeuvre du meurtrier Erdogan. Nous allons faire tomber le palais", a déclaré Tarik, un étudiant de 21 ans, qui se trouvait à moins de 50 mètres des explosions de samedi.

Les autorités enquêtent sur les informations selon lesquelles les deux explosions seraient le fait de kamikazes, ont dit deux responsables du gouvernement. Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a annulé ses engagements de campagne électorale pour les trois prochains jours et a tenu une réunion d’urgence avec les chefs de la police et des agences de renseignement.

Le président français François Hollande a condamné un "odieux attentat terroriste". Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a dénoncé "une attaque implacable et barbare contre des manifestants pacifiques".

"La liberté de rassemblement et la liberté d’expression sont des piliers fondamentaux de la démocratie", ajoute-t-il.

(Henri-Pierre André et Danielle Rouquié pour le service français)


Turquie - 86 morts dans l’attentat contre une manifestation pour la paix

http://www.lesdebats.com/editions/111015/Les%20debats.pdf

AFP

Au moins 86 personnes ont été tuées hier dans le plus grave attentat jamais commis dans la capitale turque Ankara, qui a visé une mani- festation pour la paix organisée par l’opposition pro-kurde à trois semaines des élections législatives anticipées.

À 10h04 locales (7h04 GMT), deux fortes explosions ont secoué les alentours de la gare cen- trale d’Ankara, où des milliers de militants venus de toute la Turquie à l’appel de plusieurs syndicats, d’ONG et partis de gauche se rassemblaient pour dénoncer la reprise du conflit entre Ankara et les rebelles kurdes.

Cette double déflagration a transformé l’esplanade en scène de guerre, avec de nombreux corps sans vie jonchant le sol au milieu de bannières « Travail, paix et démocratie », et provoqué la panique dans la foule.

Selon un bilan encore provisoire rapporté par le ministre de la Santé, Mehmet Müezzinoglu, 86 personnes sont mortes et 186 autres blessées.

Dans une déclaration, le président islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé une « attaque haineuse contre notre unité et la paix de notre pays » et promis « la réponse la plus forte » contre ses auteurs.

Les autorités turques ont très rapidement évoqué l’hypothèse d’un attentat. « Nous soupçonnons qu’il existe un lien terroriste », a confirmé sous le couvert de l’anonymat à l’AFP, un responsable gouvernemental.

Ces explosions interviennent à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre, alors que les affrontements, meurtriers et quotidiens, font rage entre les forces de sécurité turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie.

La chaîne d’information NTV a diffusé des images vidéo prises par un amateur montrant des groupes de militants chantant et dansant, la main dans la main, avant d’être précipités au sol par la violence de la déflagration.

« On a entendu une grosse et une petite explosion et il y a eu un gros mouvement de panique, ensuite nous avons vu des corps qui jonchaient l’esplanade de la gare », a déclaré à l’AFP, Ahmet Onen, un retraité de 52 ans qui quittait les lieux avec sa femme. « Une manifestation destinée à promouvoir la paix a été transformée en massacre, je ne comprends pas », a-t-il ajouté.

Après l’attentat, la police a été contrainte de tirer des coups de feu en l’air pour disperser des manifestants en colère qui protestaient contre la mort de leurs camarades aux cris de « Policiers assassins », a constaté un journaliste de l’AFP.

Dans un climat de fortes tensions attisées par le conflit kurde et les échéances électorales, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a appelé hier la Turquie à « rester unie contre les terroristes ». Le président français, François Hollande, a condamné une « attaque terroriste odieuse », alors que son homologue russe, Vladimir Poutine, a adressé ses condoléances à M. Erdogan.

Le principal parti prokurde de Turquie, qui appelait à la manifestation, a dénoncé un « terrible massacre » et mis en cause la responsabilité du gouvernement. « C’est une attaque barbare qui a été commise », a réagi le chef de file du Parti démocratique des peuples (HDP), Selahattin Demirtas. « Nous sommes confrontés à un État meurtrier qui s’est transformé en mafia ».

« C’est comme à Suruç », a commenté à l’AFP, un témoin, Sahin Bulut, membre de l’Association des ingénieurs d’Istanbul venu de la principale ville de Turquie pour participer à la manifestation.

Terrorisme en Turquie - 11 octobre 2015 - Le gouvernement nie toute implication dans l’attentat de samedi :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9333

Le dictateur de turquie, le frère musulman Recip Tayep Erdogan, ose accuser les autres. Il nie toute implication dans le double attentat du samedi 10 octobre 2015 et prétend qu’il y a trois commanditaires possibles :

1°) L’État islamique (EI). Le problème avec cette "hypothèse", c’est qu’Erdogan aide autant que faire ce peut l’EI, c’est-à-dire DAECH, dans son combat en Syrie contre le régime antisioniste représenté par Bachar el-Assad. Donc, si c’est l’EI qui a commis cet attentat, ce ne peut qu’être à la demande d’Erdogan lui-même.

2°) Les nationalistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK d’Occalan). Ce qui est impossible, de nombreux Kurdes sont morts dans l’attentat ! En plus, le PKK étant communiste, il ne ferait jamais un truc pareil !

Et 3°) Un groupe révolutionnaire d’extrême gauche, le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C). Impossible aussi, le DHKP-C participait lui-même à la manifestation. Et, de toute façon, n’aurait évidemment jamais fait un truc pareil.

Les manifestants turcs ne se sont pas trompés de coupable et accusent à juste titre Erdogan.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Terrorisme en Turquie - 11 octobre 2015 - le donneur d’ordre Erdogan avait menacé ses opposants, et cela sur le territoire français :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9335

Le massacre qui a eu lieu le 10 octobre 2015 à Ankara, était-il prévisible ?

Le 5 octobre dernier, le président Erdogan a tenu un meeting électoral, non pas en Turquie chez lui, mais à Strasbourg.12 000 Turcs venus des pays limitrophes sont venus écouter son discours, celui d’un chef de guerre. L’ennemi en question n’était nullement Daech contre lequel, en tant que membre de l’OTAN, M. Erdogan était éventuellement habilité à faire une déclaration publique dans un autre pays de l’alliance. Que nenni, il désignait, une fois de plus, près d’un tiers de sa propre population, autrement dit les Kurdes, l’opposition HDP, ainsi qu’il l’a dit, de façon à la fois littérale et métaphorique : Tous ceux qui veulent se détacher de nous, nous (…) le leur ferons regretter .

Quel est ce cauchemar sans fond dans lequel nous sommes plongés ? De toute évidence,les auteurs de ce dernier massacre à Ankara n’ont pas besoin de signer leur forfait puisque le donneur d’ordre a menacé en toutes paroles, et cela sur le territoire français.

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Terrorisme en turquie - 11 octobre 2015 - Erdogan est le commanditaire :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9334

Samim Akgonul, chercheur au CNRS, historien et politologue : « Tous les indices montrent qu’il y a une implication de l’État même. C’est une impression que l’on a maintenant dans la mesure où il serait impossible de perpétrer un tel attentat à un kilomètre du ministère de l’intérieur en Turquie, à trois kilomètres de la présidence de la République, à deux kilomètres du chef d’État major… Il serait impossible de faire ceci sans qu’il y ait l’implication directe ou indirecte de ce qu’on appelle ‘l’État profond’ qui oeuvre justement contre la paix. »

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