Le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine ne peut être vu que comme un coup de pub de la clique anglo-saxonne, les États-Unis en tête. Ironiquement, cependant, la CPI a agi à la veille du 20e anniversaire de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak en 2003, qui a conduit à d’horribles crimes de guerre, mais les « juges » de La Haye ont tourné la tête. Washington et Londres admettent tous deux aujourd’hui que l’invasion de 2003 était illégale, basée sur de fausses allégations contre Saddam Hussein.
Il n’y a aucune chance, bien sûr, que le mandat de la CPI soit un jour pris au sérieux. La CPI n’a aucune juridiction en Russie, qui, comme les États-Unis, n’est pas signataire du Statut de Rome. Mais l’intention, ici, est autre chose.
Éclabousser Poutine est une manifestation de la haine viscérale du président Biden envers le dirigeant russe, qui remonte à une ancienne joute à Moscou, il y a plus de dix ans, afin de détourner l’attention de la visite d’État par Le président chinois Xi Jinping, à Moscou, lundi, un événement qui non seulement est spectaculaire, mais qui ne manquera pas d’intensifier le partenariat "sans limite" entre les deux superpuissances.
La clique anglo-saxonne regardera avec consternation les pourparlers de Moscou demain. Moscou et Pékin ont décidé de s’unir pour enterrer l’hégémonie américaine.