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Florian Philippot : "Raoult est victime d’une chasse aux sorcières"

mardi 2 novembre 2021, par Luniterre

Il n’est effectivement pas impossible que Philippot bénéficie d’un très relatif "favoritisme" au sein des autorités policières, tout comme Zemmour dans certains médias… Il y a également des "économistes critiques du système", comme Eric Vehaeghe ou Pierre Jovanovic, Etienne Chouard, etc…, qui bénéficient d’une relativement bonne "exposition médiatique" sans être pour autant des opposants réels au capitalisme…

Dans l’autre sens, il y a lieu de s"interroger sur la relative "mansuétude" dont bénéficient les black blocs et/ou divers prétendus "antifas" lors de la mise en place de leurs interventions violentes en manifs ou "contre-manifs", comme à Nantes, récemment.

Ce que ces "zones d’incertitudes" révèlent, c’est simplement les contradictions internes qui traversent la bourgeoisie, entre ses factions "progressistes" Kollabos nazitaires du macronisme pour la mise en place accélérée du N.O.M. banco-centraliste schwabiste, et ses factions "passéistes réactionnaires" qui pensent encore possible un réel retour au "Monde d’Avant" et à la France du capitalisme triomphant de l’après-guerre, sinon carrément du XIXe siècle…

Pour l’instant, la fin de l’obligation vaccinale instituée par le PaSS Nazitaire serait une défaite tactique et un recul non-négligeable de la fraction macronienne, c’est à dire la plus réactionnaire de toutes, en fin de compte.

…Et compte tenu du rapport de forces actuel, défavorable, pour l’instant, à la Résistance, il est donc particulièrement stérile et contre-productif de négliger ces contradictions internes et de jeter l’opprobre sur telle ou telle faction néanmoins résolument anti-macronienne, pour l’essentiel !

Ce qui, évidemment, n’exclut pas, bien au contraire, d’analyser ces contradictions internes pour ce qu’elles sont réellement, et d’en faire un usage approprié en fonction d’une stratégie globale reposant sur une perspective d’unité prolétarienne élargie, mais concentrée, en termes d’objectifs, sur les revendications concrètes essentielles.

Luniterre

13 Messages de forum

  • Merci Luniterre,

    Voici une sauvegarde de la vidéo de Raoult :

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/nouv…

    Les Jeudis de l’IHU - Les nouveaux virus chez les humains - Pr. Didier Raoult

    1er novembre 2021

    Bien à toi,
    do
    http://mai68.org

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  • Salut Luniterre

    La mansuétude du pouvoir vis-à-vis du Black Bloc est un leurre.

    Si le pouvoir a "donné" 10 milliards aux Gilets Jaunes, c’est au Black Bloc et aux ultra-jaunes (la blackbloquisation des Gilets jaunes) qu’on le doit.

    Les Black Blocs savent ce qu’ils font et quand ils le font et pourquoi ils le font. C’est pourquoi ils se font rarement pincer.

    Comme le disait Mao : « Notre stratégie, c’est de nous battre à un contre cent ; mais, notre tactique, c’est de nous battre à cent contre un » !

    Amicalement,
    do
    http://mai68.org

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    • En réalité Macron a fait, en fin 2018, une concession modeste, (…en comparaison du "Quoi qu’il en coûte !" de 2020 !), à 10,3 milliards, "financés", déjà, par le creusement du déficit budgétaire, ce qui lui a permis non pas de faire "rentrer dans le rang" le noyau dur des GJ, mais de le couper de la masse du soutien populaire massif qu’il avait réussi à cristalliser dans les tout premiers jours du mouvement.

      Le spectacle des violences organisées, avec "répétition pour le 20h", dès le 24 Novembre sur les Champs Élysées, a également contribué à la manipulation et à un début d’isolement de ce noyau par rapport aux masses. Cela, néanmoins, n’eut point été rédhibitoire, si le mouvement avait rapidement réussi à renouveler ses objectifs revendicatifs de manière compréhensible pour tous, au-delà des « concessions » faites par Macron, assez rapidement.

      Mais cela n’a pas été le cas, et de nombreux anti-pass sont aujourd’hui d’anciens GJ des premiers jours, comme moi-même, qui se sont progressivement éloignés de ce mouvement en raison de son manque de lisibilité par les masses.

      Et cela malgré le fait que la violence, dans les manifs GJ, venait généralement de l’initiative des forces de police elles-mêmes, sur les ordres de Castaner, notamment, alors que les black blocs sont le plus souvent eux-mêmes délibérément à l’origine des affrontements.

      D’une manière générale, l’enracinement durable de la Résistance nécessite un rapport de proportionnalité entre l’appropriation par les masses des revendications sociales mises clairement en avant et le niveau de la contre-offensive pour les faire aboutir. Le reflux du mouvement anti-pass vient d’abord de ce que les masses, en France, ne se sont pas encore majoritairement approprié les revendications de ce mouvement. Mais tant qu’il dure, il faut continuer à enraciner et construire nos réseaux dans l’action, en tirant, pas à pas, les leçons de nos erreurs.

      Luniterre

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      • Salut Luniterre,

        C’est le samedi 8 décembre 2018 que Macron avait prévu un hélicoptère pour s’enfuir au cas où :

        https://www.lavoixdunord.fr/506027/…

        Donc, quand tu dis : « Le spectacle des violences organisées, avec "répétition pour le 20h", dès le 24 Novembre sur les Champs Élysées », Tu te trompes.

        Amicalement,
        do
        http://mai68.org

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        • Et c’est peu après que le pouvoir a mis en scène le spectacle climatique de Greta thunberg afin de renverser le mouvement des Gilets Jaunes contre la taxe carbone en un mouvement contre le réchauffement climatique avec des grosses pancartes bien visibles pour dire que les problèmes de fin du mois étaient équivalents au problème de la fin du monde :

          https://www.google.com/search?q=Cli…

          En Suède, Greta Thunberg, en « grève scolaire » pour le climat :

          13 décembre 2018 : https://www.lemonde.fr/climat/visue…

          COP24 : Greta Thunberg, 15 ans, secoue les dirigeants de la planète :

          18 décembre 2018 : https://www.midilibre.fr/2018/12/18…

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        • Le 24 Novembre sur les Champs-Elysées, je ne me trompe pas : j’y étais !!!

          Vers 17h 30 les forces de police ont sans difficulté "dégagé" la Place, alors qu’elles avaient laissé se dérouler l’"émeute" toute la journée, après avoir déjà "dégagé" la Place et les Champs une première fois, tôt dans la matinée, histoire de bien "échauffer" les esprits enfiévrés des sympathiques et courageux provinciaux "montés" jusqu’à Paris pour cette "première" des manifs GJ du Samedi, devenue par la suite une sorte de "rituel", assez, il faut bien le dire, comme celles des anti-pass, mais avec effectivement très souvent des provocations et des violences diverses en "prime"…

          La plupart des manifestants se sont totalement dispersés vers 18H, donc, et la circulation a quasiment repris normalement, mais, pour le moins très "étrangement", des troubles "spectaculaires" ont repris "en direct" à l’occasion du 2Oh à la TV !!!

          Mais par la suite, effectivement, la violence a atteint de nouveaux paroxysmes sur les Champs, attisée par divers réseaux "hybrides" de GJ et de diverses mouvances infiltrées, dont également l"Escouade Roanne 42" qui fait désormais partie de notre histoire locale, et qui a connu diverses "évolutions" au cours de sa brève existence :

          http://ekladata.com/d6OKAoMRQLT7_KLeGZrf-BZnX8Y/Gilet-Jaune-a-Roanne-le-Blues-d-un-black-block-en-bleu-marine-.pdf

          Si, à force de jouer avec le feu, le pouvoir macronien a possiblement eu peur de se brûler, l’acte 4 a bien pu jouer un rôle, très relatif, en fait, dans le lâchage de lest "revendicatif", mais la "peur" décisive du pouvoir est bien celle du mouvement de masse et non celle de la violence sporadique de tel ou tel groupuscule, de telle ou telle mouvance "extrémiste"…

          En effet, par la suite, bien d’autres paroxysmes de violence ont donc eu lieu sur les Champs, sans que cela n’entraîne pourtant de nouveaux "lâchages de lest" en termes de revendication, et pour cause : la minorité agissante, aussi importante soit-elle encore, s’était, depuis le tournant de l’année, retrouvée coupée des masses, pour l’essentiel.

          Exemple en Mars 2019, l’acte 18, évoqué dans le doc PDF :

          https://youtu.be/I7OfCTlWg3c

          https://youtu.be/iJUKNNHCBok

          Amicalement,

          Luniterre

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          • On ne prend pas le palais d’hiver sans fusil !

            Une masse de moutons manifestants n’est d’aucune utilité. Une minorité agissante servant d’exemple si.

            Le rapport des forces s’exprime ainsi d’après Karl Marx :

            L’arme de la dialectique ne remplacera jamais la dialectique par les armes.

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            • Citer Marx, même de façon approximative, pourquoi pas…Tant de gens le font encore, sans rien y comprendre ! Concrètement, je ne crains pas trop son « fantôme » éventuel en avançant néanmoins que c’est le rapport de force politique qui prévaut dans l’évolution d’une situation révolutionnaire et constitue le préalable nécessaire d’un affrontement décisif tel que celui de la prise du Palais d’Hiver ! En réalité, il est bien connu que pour Kerensky les carottes étaient déjà archi-cuites et les restes de son gouvernement encore réunis au Palais se sont rendus sans résistance notable, même de la part de leurs « défenseurs » pratiquement tous passés du côté des bolcheviks… Une révolution presque « pacifique » en réalité, tant le rapport de force était à ce moment écrasant, en faveur des bolcheviks :

              https://fr.rbth.com/histoire/79442-prise-palais-hiver-bolcheviks

              https://www.lepoint.fr/histoire/petits-temoins-de-la-grande-histoire-la-prise-du-palais-d-hiver-par-les-bolcheviks-06-11-2019-2345801_1615.php

              L’essentiel de la violence est donc venu par la suite, et du fait des Gardes Blancs, acharnés à tenter de reprendre le pouvoir.

              Mais dans l’esprit des masses prolétariennes, la légitimité du pouvoir appartenait déjà aux Rouges, et d’autant plus qu’ils ont immédiatement répondu positivement aux revendications sociales les plus urgentes. C’est pourquoi la majorité a soutenu l’action de l’Armée Rouge, dès les débuts de sa formation, pour défendre le programme socialiste de la Révolution.

              Et le Parti Bolchevik, qui a rendu possible l’aboutissement d’une telle situation, ne s’est pas créé ni construit en quelques jours, à la veille de cette Révolution. Il était déjà le fruit de longues et difficiles luttes politiques, construisant des réseaux dans toutes les strates et ramifications de la société russe de l’époque, et y formant des militants capables d’une organisation efficace à tous les niveaux, théoriques et pratiques.

              Luniterre

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    • POUR MÉMOIRE, SUITE…

      LE PLAN MACRON DE DÉCEMBRE 2018 >>>

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      "Gilets jaunes" : le coût et le financement des mesures de l’exécutif

      Publié le 17/12/2018 à 11h00 Mis à jour le 17/12/2018 à 13h40

      Le coût total des mesures annoncées par Emmanuel Macron et l’exécutif depuis début décembre sous la pression des "gilets jaunes" s’élève à 10,3 milliards d’euros, dont plus de 60% seront financés par du déficit budgétaire, selon un bilan communiqué lundi par Matignon.

      DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES

      Premier manque à gagner des différentes mesures annoncées par le gouvernement pour apaiser la crise : l’annulation dans le budget 2019 de la hausse de la taxe carbone et du gazole non routier (GNR), qui représente 3,9 milliards d’euros.

      La hausse de 90 euros de la prime d’activité début janvier, qui vise à honorer la promesse d’Emmanuel Macron d’augmenter de 100 euros les revenus des personnes gagnant le Smic, coûtera elle 2,5 milliards d’euros dans le projet de loi de finances qui doit être adopté avant la fin de l’année par l’Assemblée nationale.

      Suit ensuite la défiscalisation et l’annulation des charges sociales sur les heures supplémentaires, qui grèveront de 2,4 milliards d’euros les recettes fiscales de l’Etat en 2019, dont 1,3 milliard sur les charges sociales et 1,1 sur l’impôt sur le revenu.

      Enfin, l’extension de l’exemption de la hausse de la CSG aux retraités gagnant moins de 2.000 euros (contre 1.200 euros auparavant), autre mesure importante annoncée par Emmanuel Macron le 10 décembre, coûtera elle 1,5 milliard d’euros.

      Quant à la prime de fin d’année défiscalisée et sans charge sociale (jusqu’à un montant de 1.000 euros pour les personnes gagnant moins de 3.600 euros nets par mois), elle n’aura pas d’impact budgétaire, relève le scénario du gouvernement. Même si le versement de ces primes dans le cas habituel aurait fait entrer des recettes dans le budget de l’Etat.

      A noter : le gouvernement n’inclut pas dans son calcul les mesures annoncées mi-novembre au début de la crise (élargissement du chèque énergie, renforcement des primes à la conversion) qui devaient représenter 500 millions de dépenses.

      FINANCEMENT ET DÉFICIT

      Le gouvernement vise 4 milliards d’euros de recettes supplémentaires et d’économies budgétaires pour financer ces mesures, a expliqué Edouard Philippe dans une interview aux Echos publiée lundi.

      Côté recettes, le gouvernement va retarder la baisse de l’impôt sur les sociétés, qui devait passer de 33% à 31% au 1er janvier. Cette baisse ne concernera finalement que les entreprises de moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, mais les grandes entreprises n’en bénéficieront pas, soit un gain pour l’Etat de 1,8 milliard d’euros.

      Le gouvernement espère également 500 millions de la taxe sur les "Gafa", les géants de l’Internet, plus 200 millions de la suppression de la niche "Copé", un mécanisme d’exemption fiscale pour les plus-values de cession de filiales ou de participations pour les entreprises. Soit un total de 2,5 millions de recettes.

      L’exécutif vise également "1 à 1,5 milliard d’euros d’économies" budgétaires au cours de l’année 2019, a prévenu Edouard Philippe. Mais il n’a pas prévenu quels ministères seraient concernés.

      Au final, il reste 6,3 milliards d’euros de mesures non financées qui iront s’ajouter au déficit dans le budget 2019, qui selon les prévisions du gouvernement atteindra 3,2% au lieu de 2,8%.

      L’exécutif n’a finalement pas touché au double effet exceptionnel du CICE (pour 2018 mais versé une dernière fois aux entreprises en 2019) et de sa transformation en baisse des charges pérenne en 2019, qui représentent chacun un coût d’environ 20 milliards d’euros.

      https://www.capital.fr/economie-pol…

      ************************
      NDTML >>> Comme on peut le voir, il y avait encore une "marge" potentielle de 20 milliards pour satisfaire de nouvelles revendications sociales immédiatement urgentes, à condition de s’en prendre radicalement au système scandaleux du CICE, ce que les GJ n’ont jamais voulu réellement faire, et ainsi de suite…!

      Luniterre

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