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Coronavirus - Autorisation du vaccin de Novavax sans ARN !

lundi 20 décembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 décembre 2021).

L’Agence européenne des médicaments s’est réunie ce lundi 20 décembre 2021 pour approuver le produit développé par la société pharmaceutique américaine Novavax.

Sans ARN messager, le vaccin de marque Novavax est un peu comme celui de Sanofi. Il s’agit de protéines spikes directement injectées dans le corps. Elles sont fabriquées hors du corps, contrairement au principe des vaccins ARN (Pfizer, Moderna) ou ADN (Astrazenaca, Janssen, Sputnik V). Elles sont fabriquées industriellement (en laboratoire) par la technique des protéines recombinantes déjà utilisée dans divers vaccins dans le passé, comme celui de l’hépatite B, ou un des vaccins contre la grippe de Sanofi.

Bien sûr, le mieux serait quand même que soient autorisés les excellents vaccins chinois Coronavac ou Sinopharm qui sont des vaccins inactivés dont le fonctionnement est le plus traditionnel ; et qui, par leur principe même, sont efficaces contre tous les variants. Mais on est en Occident dirigée par les USA qui sont en guerre contre la Chine.

Il y a un autre vaccin inactivé, il s’appelle Valnéva. Il est français ; mais, allez savoir pourquoi, l’État français dirigé par Macron a refusé de le soutenir ! (Macron a fait fortune grâce à Pfizer, ET on veut nous habituer a accepter de futures modifications de notre génome. On me dira que l’ARN des vaccins a ARN n’est pas censé s’intégrer à notre ADN ; mais, et d’une ce n’est pas toujours vrai, et de deux, l’étape suivante, ce sera quoi, à votre avis ?)

De par son principe, un vaccin inactivé n’a pas tendance à "créer" de variants puisqu’il ne vaccine pas contre une seule protéine du virus — comme Novavax, Pfizer, Astrazeneca, Janssen, Sputnik V, qui ne vaccine que contre la spike — mais contre toutes les protéines du virus. C’est la supériorité des vaccins les plus traditionnels, les vaccins inactivés.

Attention : si Novavax est sans ARN, ce qui n’est déjà pas si mal, il est quand même muni d’un tout nouvel adjuvant dont je ne sais pas ce qu’il vaut. Peut-être est-il bien ? Peut-être non ? Je n’en sais rien. Il faudra voir à l’usage…


Autorisation d’un nouveau vaccin en Europe : en quoi Novavax est différent de Pfizer ou Moderna ?

https://www.midilibre.fr/2021/12/20…

Publié le 20 décembre 2021 à 13:49, mis à jour à 17:37

Mélissa Simon

L’Agence européenne des médicaments s’est réunie ce lundi 20 décembre 2021 pour approuver le produit développé par la société pharmaceutique américaine.

Un cinquième vaccin contre le Covid-19 vient d’être approuvé par le comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments (EMA) ce lundi 20 décembre. Le feu vert a été donné à l’issue d’une réunion extraordinaire pour examiner la demande d’autorisation de Novavax.

Novavax devrait commencer à livrer ses vaccins contre le Covid-19 dans l’Union européenne au premier trimestre 2022, a déclaré une source européenne, alors que les experts de l’Agence européenne des médicaments (AME) se sont réunis pour se prononcer sur l’approbation du sérum, selon Reuters.

Quelles différences entre Novavax et les vaccins à ARN messager ?

Technologie plus classique pour le Novavax

Alors que les produits à ARN messager – ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna – suscitent la défiance parmi les non-vaccinés, du fait de la relative nouveauté de cette technologie, les experts sanitaires espèrent que les indécis se trouveront davantage rassurés par celui de Novavax. Baptisé Nuvaxovid en Europe et Covovax dans les pays du Sud, ce vaccin repose en effet sur un procédé plus classique que ceux employés pour les vaccins largement utilisés dans les pays occidentaux.

Pfizer et de Moderna sont des vaccins à ARN messager (ARNm), une technologie innovante qui consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques qui dictent aux cellules du patient ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre la maladie. AstraZeneca et Johnson & Johnson utilisent quant à eux la technologie du vecteur viral : ils prennent comme support un type de virus très courant appelé adénovirus, qui a été modifié pour transporter dans l’organisme des informations génétiques permettant de combattre le Covid.

https://twitter.com/afpfr/status/14…

Tout comme celui de Sanofi, dont l’arrivée vient d’être reportée à 2022, le vaccin de Novavax utilise une "technologie dite à protéine recombinante". Il contient ainsi des protéines reproduisant la protéine Spike du Sars-CoV-2, qui vont déclencher une réponse immunitaire, sans avoir à recourir à un vecteur viral, détaille Libération.

La technologie est similaire à celle utilisée dans les vaccins contre l’hépatite B et la coqueluche, vieux de plusieurs décennies. Le vaccin n’a pas besoin d’être stocké à des températures ultra-basses, ce qui lui donne potentiellement un avantage logistique par rapport à d’autres sérums, précise Sud Ouest.

Est-il efficace contre le variant Omicron ?

Le régulateur européen a reconnu qu’il fallait "évaluer son vaccin contre le variant Omicron" et il travaille encore sur une version spécifique pour combattre ce variant particulièrement contagieux.

Et contre les formes graves du virus ?

La Commission européenne a déjà conclu un contrat avec Novavax pour l’achat anticipé de 200 millions de doses de son vaccin.

En juin, le géant pharmaceutique avait présenté les résultats d’essais cliniques qui ont montré une efficacité de 90,4 % contre la maladie, et de 100 % contre les cas graves à modérés, rappelle Ouest-France.

Quel bénéfice pour la campagne vaccinale ?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est réjouie de l’arrivée du produit de Novavax qui "renforce encore notre vaste portefeuille de vaccins", selon elle.

https://twitter.com/EMA_News/status…

Actuellement, quatre autres vaccins sont autorisés au sein de l’Union européenne. Mais pour deux d’entre eux, ceux développés par AstraZeneca et Janssen, leur utilisation a été largement freinée par le signalement de cas de thromboses potentiellement liés à leur administration. Le Novavax pourrait permettre de consolider les campagnes vaccinales européennes, en attendant que d’autres arrivent, prévient Libération.

Quels avantages par rapport aux autres vaccins ?

Ce produit est qu’il se conserve plus facilement que les vaccins à ARN messager, puisqu’il suffit de le stocker dans des réfrigérateurs à une température comprise entre 2° et 8°C, facilitant ainsi son transport, sa distribution et son administration.

Pour l’instant, en l’absence d’autorisation, aucune dose de Novavax n’a été livrée à la France.

L’Europe donne son autorisation, après la HAS

La Commission européenne a autorisé lundi l’utilisation au sein de l’Union européenne du vaccin contre le COVID-19 de la biotech américaine Novavax. Cette décision fait suite au feu vert donné plus tôt dans la journée par l’Agence européenne des médicaments (AEM) au Nuvaxovid, cinquième vaccin autorisé pour les adultes en Europe.

Développement des vaccins candidats de Sanofi contre la COVID-19

https://www.sanofi.com/fr/nos-vacci…

25 mars 2021

Sanofi adopte une double approche pour développer un vaccin qui réponde aux besoins mondiaux de santé publique liés à la pandémie de coronavirus.

Depuis plus d’un siècle, les vaccins constituent l’une des pierres angulaires de la médecine. Tous les vaccins développés à ce jour s’appuient sur le même principe fondamental : en apprenant à notre système immunitaire à reconnaître un agent pathogène et à le détruire, notre corps peut se protéger contre les maladies infectieuses.

Toujours selon ce même principe, les scientifiques de Sanofi recourent à des technologies à la fois éprouvées et nouvelles pour développer des vaccins contre le SARS-CoV-2, le coronavirus à l’origine de la COVID-19. Su-Peing Ng, Responsable des affaires médicales chez Sanofi Pasteur, dirige aujourd’hui l’équipe spécialisée dans la lutte contre le virus. Elle nous dévoile la science qui se cache derrière les deux vaccins candidats de Sanofi et la manière dont ils se comporteront dans notre corps.

Comment ça marche ?

Su-Peing Ng, Responsable des affaires médicales chez Sanofi Pasteur :

« La plupart des vaccins modernes entraînent le système immunitaire en lui présentant un fragment de l’agent pathogène qu’il doit combattre ; c’est un peu comme faire renifler un bout de tissu à un chien pisteur ».

« Il faut d’abord montrer au système immunitaire quelle est sa cible : ce peut être un fragment du virus, comme l’une de ses protéines par exemple. L’un des enjeux cruciaux pour développer un vaccin qui fournisse la meilleure protection possible consiste à identifier et valider la protéine à présenter au système immunitaire », a expliqué Su-Peing Ng.

Les scientifiques spécialisés dans la fabrication de vaccins utilisent diverses technologies pour générer ces protéines cibles (ou « antigènes ») et entraîner le corps à les reconnaître et à les combattre.

Développement du vaccin candidat à protéine recombinante de Sanofi contre la COVID-19

Le vaccin candidat à protéine recombinante contre le coronavirus actuellement développé par Sanofi s’appuie sur la même technologie que celle utilisée pour l’un de ses vaccins contre la grippe saisonnière. La protéine de la grippe est simplement remplacée par une protéine présente sur la surface du SARS-CoV-2 : la protéine Spike. C’est notamment elle qui permet au coronavirus de s’introduire dans les cellules humaines, dont celles des poumons.1 Voici comment cela fonctionne :

Comment fonctionne notre vaccin à protéine recombinante ?

Sanofi Pasteur - 8 décembre 2020

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Les étapes clés pour comprendre comment le vaccin candidat à protéine recombinante de Sanofi fonctionne

  1. En laboratoire, des scientifiques copient la séquence d’ADN de la protéine Spike, puis l’introduisent dans un fragment circulaire d’ADN appelé plasmide. (C’est ce que l’on appelle un « ADN recombinant », puisqu’il s’agit de recombiner plusieurs fragments d’ADN.)
  2. Le plasmide transporte la séquence d’ADN de la protéine Spike dans un virus spécialisé, appelé « baculovirus », qui est un système de livraison utilisé pour la fabrication du vaccin.
  3. En parallèle, les scientifiques font développer des cellules en culture qui vont servir de plateforme de production. Ainsi, le baculovirus s’introduit dans ces cellules, qui produisent des copies de la protéine Spike.
  4. Une fois que les cellules ont produit suffisamment de protéines Spike, les scientifiques les extraient du mélange, les purifient, les rassemblent en grands lots, puis les formulent avant de les conditionner dans des flacons.
  5. Ce vaccin candidat est conçu pour être utilisé avec un adjuvant, c’est-à-dire un composé qui alerte le système immunitaire de la présence de la protéine Spike et le pousse à produire des anticorps.
  6. Lorsque le vaccin est injecté dans le corps, la protéine Spike est détectée par le système immunitaire, qui produit des anticorps capables de l’identifier et de se lier à elle.
  7. Ces anticorps sont alors prêts à combattre la protéine Spike présente sur la surface du virus lorsqu’il pénètre dans le corps et empêchent la COVID-19 de se développer.
  8. Le système immunitaire réagit au vaccin et mémorise la protéine Spike, de sorte que, lorsque le corps rencontre le virus SARS-Cov-2 complet, il se souvient qu’il doit générer de nouveaux anticorps pour lutter contre le virus. Ce processus de mémorisation permet généralement à un vaccin de fournir une protection plus durable contre la maladie.

Les protéines sont des molécules relativement stables ; un vaccin candidat fabriqué à partir de protéines Spike purifiées peut donc être conservé à une température comprise entre 2°C et 8°C, comme les autres vaccins recourant à la même technologie.2 Celle-ci est couramment utilisée pour d’autres maladies comme la grippe, mais également pour les vaccins pédiatriques, entre autres.

Le vaccin à ARN messager gagne du terrain

La méthode éprouvée de fabrication d’un vaccin à protéine recombinante contre la grippe saisonnière et son évaluation en matière de prévention contre la COVID-19 n’est qu’une des approches adoptées par Sanofi pour organiser une défense mondiale contre le virus SARS Cov 2.

« Il n’existe peut-être pas de solution universelle, c’est pourquoi nous explorons deux technologies. La plus fascinante est celle du vaccin à ARN messager, relativement novatrice dans le secteur. Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut se souvenir de ses cours de biologie au lycée : dans les cellules, l’ADN fournit des instructions lues par l’ARN, qui suit ces instructions pour fabriquer des protéines », explique Su-Peing Ng.

L’ADN (à gauche) détient les instructions de fabrication des protéines dans le corps. L’ARN messager (au centre) transmet ces instructions aux ribosomes (à droite), qui font office de machines biologiques et fabriquent des protéines.

Plutôt que de générer des protéines Spike en laboratoire, les vaccins à ARN messager visent à produire les antigènes souhaités en utilisant le corps humain comme machine à fabriquer des protéines.3 Les vaccins à ARN messager transmettent directement les instructions aux cellules humaines. Lorsque les cellules suivent ces instructions, elles fabriquent juste assez de protéines Spike pour pousser le système immunitaire à libérer un bataillon d’anticorps afin de les combattre.

Ensuite, comme avec un vaccin à protéine recombinante, le système immunitaire mémorise la protéine Spike. Ainsi, lorsque le virus SARS-Cov-2 pénètre dans le corps, les cellules immunitaires reconnaissent et combattent la protéine Spike.

Le vaccin à ARN messager transmet directement les instructions de fabrication de l’antigène aux cellules humaines

« Les vaccins à ARN messager s’appuient sur l’infrastructure cellulaire humaine pour produire les antigènes permettant d’entraîner le système immunitaire ; c’est une excellente approche, mais elle est novatrice, et comme pour tous les nouveaux vaccins, nous évaluerons minutieusement son profil d’innocuité », a expliqué Su-Peing Ng. « L’autre problème des vaccins à ARN messager, c’est que l’ARN est une molécule très active : elle est conçue pour réaliser des actions, transmettre des messages, se déplacer, et elle est donc moins stable que la plupart des protéines. Elle doit ainsi être conservée à des températures extrêmement basses pour la ralentir et préserver son activité biochimique. »

La nécessité de conservation à des températures très basses4 pourrait compliquer la distribution du vaccin à l’échelle mondiale, c’est pourquoi Sanofi et d’autres acteurs redoublent d’efforts pour remédier à ce problème.

Grâce à la collaboration avec nos partenaires GSK pour le vaccin adjuvanté à base de protéine recombinante et Translate Bio pour le vaccin à ARN messager, nous avons rassemblé le meilleur de nos expertises et fait un pas de géant dans cette mission cruciale.

« Tout cela est le fruit d’une volonté incroyable de comprendre et combattre un ennemi commun à l’échelle mondiale. » Su-Peing Ng

Mise à jour de la présentation du vaccin à protéine recombinante de Sanofi :

Comment fonctionne un vaccin à protéine recombinante ?

Sanofi - Pasteur - 27 avril 2021

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Découvrez comment notre candidat vaccin adjuvanté à base de protéine recombinante contre la COVID-19 est développé.

5 Messages de forum

  • Coronavirus - Autorisation du vaccin de Novavax sans ARN ! 22 décembre 2021 14:45, par Edouard

    Oui , ne vous faites pas d’illusions l’ensemble des vaccins qui prétendent combattre un virus ne combattent rien du tout à part la santé des crédules qui auront confondu le centre de vaccination avec un abattoir …
    Ils ont simplement officiellement éliminé l’ARN pour induire en erreur quelques gogos de plus car , 6 ou 7 millions , c’est encore un peu trop pour mettre tout le monde en camp de concentration .
    Ils ont sans doute amélioré la composition pour parvenir à leur but affiché de "dépopulation " mondiale de 50 à 80 % dès 2025 ,à l’aide de quelque nouvel
    ingrédient "prometteur " .

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  • Coronavirus - Autorisation du vaccin de Novavax sans ARN ! 22 décembre 2021 18:07, par Hadassah BORREMAN

    Oui, mais le vaccin Sanofi serait efficace contre le SARS Cov2, mais celui-ci est déjà hors course, il n’y a que des variants maintenant !

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    • Coronavirus - Autorisation du vaccin de Novavax sans ARN ! 22 décembre 2021 23:34, par Hadassah BORREMAN

      Je voulais juste rajouter que même ce vaccin Sanofi ne cible qu’une protéine ou gène du virus, et donc il suffit au virus de changer ce gène pour échapper au vaccins. Le vaccin franco-autrichien Valnéva (sans ARN) qui devrait sortir prochainement mimerait l’immunité naturelle (qu’on acquiert en ayant contracté la maladie de la Covid-19), c’est un Coronavirus désactivé, il mimerait l’infection naturelle en présentant la totalité du virus (sans rendre malade) et pas seulement 1 protéine qui est très variable, et pourrait être efficace, comme l’immunité naturelle, contre tous les variants. C’est ce que j’ai retenu du virologue Prof J-M CLAVERIE de Marseille.

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