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"lepéno-syndicalisme" : une espèce en voie d’apparition ???

mardi 12 avril 2022, par Luniterre

Selon la théorie évolutionniste, l’ancêtre de la baleine serait une sorte de vache aquatique omnivore adaptée à la vie sous-marine !

L’évolution des espèces n’est pas un long fleuve tranquille qui va des espèces les plus primitives aux espèces les plus évoluées, ni des instincts les plus frustres aux esprits les plus lumineux. Des formes de vie embryonnaires se sont hissées de la boue des marécages aux cieux éthérés, d’autres ont depuis longtemps amorcé de suivre le chemin inverse. L’adaptation au milieu n’est pas tant une affaire d’élévation du niveau de conscience qu’une affaire d’opportunité.

Luniterre

A découvrir :

https://www.museum.toulouse.fr/-/la-baleine-a-des-ancetres-surprenants

https://baleinesendirect.org/decouvrir/la-vie-des-baleines/morphologie/les-ancetres-des-baleines/

Quant à cette espèce de hyène des marais, elle serait l’ancêtre du "gentil dauphin", un prédateur carnivore, en fait.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesonyx

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Présidentielle : Marine Le Pen gagne du terrain chez les sympathisants des syndicats

Comme en 2017, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ont fait la course en tête dimanche chez les salariés sympathisants des syndicats, selon un sondage Harris Interactive pour LSQ. Avec cependant une forte progression de Marine Le Pen sur cet électorat moins perméable aux idées du Rassemblement national.

Par Leïla de Comarmond

Publié le 11 avr. 2022 à 17:35 Mis à jour le 11 avr. 2022 à 17:38

Sa campagne très centrée sur le pouvoir d’achat n’y est sans doute pas pour rien. L’audience de Marine Le Pen a progressé nettement auprès des salariés sympathisants de syndicats lors du scrutin de ce dimanche par rapport au premier tour de la présidentielle de 2017, selon le sondage réalisé ce 10 avril en ligne par Harris Interactive sur un échantillon de quelque 6.500 d’entre eux pour Liaisons sociales quotidien (LSQ).

Il y a cinq ans, la même enquête la créditait de 13 % des voix. Son score a progressé de 8 points, à 21 %, se rapprochant fortement de son résultat sur l’ensemble du corps électoral (23,1 %). Il a en outre franchi la barre des 10 % pour tous les syndicats de salariés, le moins perméable étant la FSU, à 10 % justement, derrière Solidaires à 14 %.

La barre des 10 % franchie pour tous les syndicats

La centrale de Laurent Berger est 1 point au-dessus de l’organisation regroupant notamment les syndicats Sud, avec 15 % de votes en faveur de Marine Le Pen. Elle reste cependant la moins concernée du trio de tête des organisations syndicales françaises. Mais cela représente un doublement du score de la candidate RN auprès des Cédétistes par rapport à 2017. La candidate d’extrême-droite enregistre une hausse équivalente, soit 7 points, à la CGT où elle monte à 22 %.

La progression est plus limitée du côté de Force ouvrière (+3 points). Mais FO reste la centrale dont les sympathisants sont le plus attirés par le RN : 31 % de salariés interrogés par Harris interactive pour LSQ déclarent avoir voté en sa faveur. La CFTC n’est cependant plus très loin derrière, doublant son score à 29 % tandis que la CFE-CGC et l’Unsa connaissent, elles aussi, une progression, plus modérée, à 19 % et 14 %.

Macron et Mélenchon à touche-touche

Mais comme en 2017, côté salariés, le premier tour de l’élection présidentielle a mis en tête à touche touche Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, le premier baissant de 1 point à 27 % tandis que le second restait stable à 28 %. Le président sortant fait cette année moins bien à la CFDT, où il avait frôlé la majorité il y a cinq ans, mais son score y reste très élevé, à 44 %, malgré la promesse de porter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans .

Le chef de l’Etat fait beaucoup moins bien à l’Unsa, très implantée dans la fonction publique et en particulier chez les enseignants, avec une baisse de 14 points à 28 %. Il progresse a contrario de 13 points à la CFE-CGC (pourtant très critique), à 44 %. Un des signes du siphonnage des voix de droite par le chef de l’Etat, au grand dam de Valérie Pécresse . La candidate LR fait 33 points de moins que François Fillon dans l’encadrement et 28 points de moins à la CFTC, avec des scores respectivement de 6 % et 10 %.

Siphonnage

C’est du côté du syndicat chrétien que progresse étonnamment le plus Jean-Luc Mélenchon, en hausse de 11 points à 18 %. Ainsi que chez les sympathisants de l’Unsa (+8 points, à 24 %). Aucune poussée du candidat de LFI en revanche à la CFDT, où il reste à 14 %, ni à Force ouvrière, où, à 29 %, il reste fort mais perd 3 points et passe derrière Marine Le Pen.

Aucune poussée non plus à la CGT, au contraire. Son audience y passe de 51 % à 42 %. Difficile de ne pas y voir un phénomène de vases communicants avec Fabien Roussel . Le candidat du PCF n’est cependant crédité que de 8 % par les sympathisants cégétistes. Voilà qui ne fera pas les affaires des communistes de la centrale.

https://www.lesechos.fr/elections/p…

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Présidentielle : les sympathisants de syndicats ont davantage voté Marine Le Pen qu’en 2017

Les sympathisants de syndicats ont été 23,15 % à voter Marine Le Pen contre 21 % pour Emmanuel Macron.

Par SudOuest.fr avec AFP

Publié le 11/04/2022 à 18h11

C’est la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a séduit les sympathisants de syndicats avec 23,15 % des suffrages obtenus soit près de 2 points de plus qu’en 2017

Les personnes se disant proches d’un syndicat de salariés ont été 21 % à voter pour Marine Le Pen dimanche, soit huit points de plus qu’en 2017, selon un sondage Harris Interactive pour Liaisons sociales Quotidien publié lundi.

La candidate du Rassemblement national a obtenu 23,15 % des suffrages des Français dimanche, contre 21,30 % cinq ans auparavant.

Ces personnes se disant proches d’un syndicat ont par ailleurs été 4 % à voter pour Eric Zemmour (qui a obtenu 7,07 % des voix de l’ensemble des Français), 28 % Mélenchon (contre 21,95 %), 27 % Macron (contre 27,85 %), 5 % Yannick Jadot (4,63 %), 4 % Fabien Roussel (2,28 %), 3 % Valérie Pécresse (4,78 %).

Des disparités selon les sympathies syndicales

Dans le détail, on constate de fortes disparités selon les sympathies syndicales revendiquées par les sondés.

Ainsi, le vote pour Marine Le Pen apparaît plus élevé chez les personnes se disant proches de Force ouvrière (31 %) et de la CFTC (29 %). Il s’élève à 22 % chez les proches de la CGT, et respectivement à 19 % chez les proches de l’Unsa, 17 pour la CFE-CGC, 15 pour la CFDT, 14 pour Solidaires, 10 pour la FSU.

En 2017, dans la même enquête, le vote pour Marine Le Pen était de 24 % chez les sympathisants de FO, de 15 % chez ceux proches de la CGT, ou encore de 7 % pour les sympathisants CFDT.

En dévoilant les grandes lignes de sa nouvelle réforme des retraites, l’entourage du candidat Macron a réveillé l’opposition unanime des syndicats Les autres candidats qui ont séduit les sympathisants de syndicats Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Fabien Roussel ou encore Yannick Jadot ont également obtenu des bons scores auprès des sympathisants de syndicat.

Le candidat « Reconquête ! » obtient ses plus gros scores chez les sympathisants CFTC, CFE-CGC et Unsa avec respectivement 9 %, 8 %, et 7 %. Jean-Luc Mélenchon « surperforme » par rapport à l’ensemble des Français auprès des proches de la CGT (42 %), de Solidaires (51 %), de la FSU (42 %), de FO (29 %) et de l’Unsa (24 %).

Le président sortant est le candidat préféré des proches de la CFDT (44 % ont affirmé avoir voté pour Emmanuel Macron) et de la CFE-CGC (44 %). Il obtient aussi des scores importants auprès des proches de la CFTC (27 %) et de l’Unsa (28 %). Il obtient le moins de suffrages auprès des proches de la CGT (12 %) et de Solidaires (12 %).

Avec la forte inflation et le sentiment que le pouvoir d’achat diminue, la revalorisation salariale est l’un des sujets essentiels de cette campagne. Que proposent les principaux candidats et que veulent les syndicats ?

Le candidat du PCF Fabien Roussel a séduit 8 % des sympathisants de la CGT, historiquement proches des communistes, 6 % de ceux de Solidaires, 4 % de ceux de FO.

Le candidat écologiste Yannick Jadot a obtenu les faveurs de 9 % des sympathisants de la CFDT, et obtient aussi de bons scores auprès de ceux de la FSU et de Solidaires (8 %). 4 % des sympathisants de la CGT disent avoir voté pour lui.

Le sondage a été réalisé en ligne le 10 avril auprès d’un échantillon de 6 523 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 7 171 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur entre 0,6 et 1,4 point.

https://www.sudouest.fr/elections/p…

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