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Ukraine - Position de divers personnnages de "gauche" ou de gauche sur cette guerre

jeudi 7 juillet 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 7 juillet 2022).

Aux États-Unis, la gauche désunie sur l’Ukraine

https://www.politis.fr/articles/202…

6 juillet 2022

Tiraillé entre soutien à l’Ukraine et rejet du militarisme et de l’impérialisme américains, le camp progressiste se fracture face à l’invasion russe.

Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez ont beau être des monstres sacrés de la gauche américaine, ils ont essuyé en mai de vives critiques de la part de leurs supporters. Au cœur de la dispute  : leur vote en faveur d’un paquet de 40 milliards de dollars d’aide humanitaire et militaire à l’Ukraine, adopté par le Congrès des États-Unis puis ratifié par le président démocrate, Joe Biden. La loi comprend notamment 6 milliards de dollars pour permettre au pays de s’équiper en véhicules blindés et de renforcer sa défense antiaérienne. Elle alloue aussi des fonds supplémentaires à l’armée américaine pour renflouer son stock d’armes après les livraisons répétées à Kyiv (artillerie, blindés, équipements antichars…).

Bernie Sanders a justifié sa décision par la nécessité de ne pas perdre une minute dans ce conflit aux portes de l’Europe et d’envoyer un signal fort à Vladimir Poutine. Une explication qui n’a pas convaincu Eric London, l’une des plumes du site socialiste World Socialist Web Site (WSWB). Pour ce militant basé aux États-Unis, le vote du sénateur du -Vermont, de la députée de New York et d’autres progressistes «  marque le franchissement du Rubicon politique. C’est un soutien à la guerre des États-Unis et de l’Otan contre la Russie qui retire de l’argent aux classes laborieuses, à l’heure de l’inflation et de la pauvreté chez nous, et le redirige vers la mort et la destruction ailleurs, écrit-il. Et il accroît de manière dramatique la possibilité d’une guerre mondiale entre des puissances nucléaires  ».

Cette critique illustre des fractures plus larges qui ont éclaté au sein de la gauche états-unienne depuis le début de la guerre en Ukraine. Comment réagir face à Vladimir Poutine  ? Quel doit être le rôle des États-Unis vis-à-vis de l’Otan  ? Washington doit-il refuser la guerre  ? Élus, militants, pacifistes, anti-impérialistes, progressistes et centristes ne sont pas d’accord sur les réponses à donner.

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Ukraine, la boussole perdue de la gauche

https://www.politis.fr/articles/202…

6 juillet 2022

Agression russe, responsabilité de l’Otan, envoi d’armes à la résistance  : la guerre déclenchée par Poutine laisse la mouvance anti-impérialiste fracturée par des analyses irréconciliables.

Non à l’Otan, non à la guerre  !  » criaient quelque 3 000 protestataires dans les rues de Madrid, le dimanche 26 juin, à l’occasion d’un sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, du 28 au 30 juin. Un sommet qui a confirmé, par plusieurs décisions importantes (1), son très fort regain d’activité depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien.

Le slogan était souvent appuyé par une dénonciation d’un impérialisme américain guidé par ses intérêts économiques. Dans le cortège, des militants de gauche, anticapitalistes, altermondialistes, écologistes, féministes ou communistes. L’Otan est une cible pérenne pour les gauches radicales, honnie depuis des décennies comme vecteur militaire de l’influence stratégique des États-Unis en Europe. Mais au sein de ce camp, les déterminants de cette guerre menée par la volonté de Vladimir Poutine et de son entourage ont brisé l’homogénéité de façade.

C’est en Allemagne que se sont manifestés le schisme et la confusion les plus éclatants. Dès les premiers jours de l’invasion de l’Ukraine, Die Linke, le parti de la gauche radicale, se déchirait (2). D’un côté, les soutiens à la posture historique classique, menés par Sahra Wagenknecht, ex-présidente du groupe parlementaire de Die Linke, rejettent la condamnation de la Russie ainsi que les sanctions qui lui sont appliquées  : «  La part de responsabilité déterminante  » de l’Alliance atlantique, qui s’est progressivement élargie vers l’Est depuis la chute du mur de Berlin en 1989, justifierait l’argument poutinien d’une Russie «  menacée  ». De l’autre, la direction du parti balaye cette position  : «  Rien ne peut justifier cette guerre d’agression.  »

L’Otan est une cible pérenne pour les gauches radicales.

Fin juin, le dernier congrès de Die Linke a cependant tenté un ajustement équilibriste pour conforter son identité de «  parti de paix  »  : il récuse les moyens militaires pour mettre fin à la guerre, maintient son leitmotiv d’une dissolution de l’Otan, réitère son opposition aux livraisons d’armes à l’Ukraine (massivement soutenues en Allemagne, désormais) et mise sur les sanctions contre la Russie pour l’amener à la table des négociations – bien que leur impact soit à ce jour imperceptible sur la détermination de Poutine.

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Note de do : Dans les deux cas, en Allemagne comme aux USA, ce sont les chefs "de gauche" qui soutiennent les USA dans la guerre qu’ils mènent en Ukraine contre la Russie. Et la base qui soutient la Russie.

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