L’article de 20 minutes est extrêmement intéressant. Maintenant qu’on est au courant, il veulent nous faire croire que tout le monde savait. Que ça n’a rien de neuf. Mais les organismes qui le savaient se sont bien gardés de nous le dire. Et ont même fait la propagande inverse en nous disant qu’il fallait se faire vacciner pour protéger les autres. Que sinon, on était coupables de risquer de transmettre le coronavirus aux autres ! Notamment aux vieux qui allaient peut-être en mourir !
Covid-19 : Pfizer n’a pas évalué l’efficacité de son vaccin sur la transmission virale ? C’est vrai
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16 octobre 2022
fake off Mais cette absence d’essai concernant l’efficacité du vaccin sur la transmission du Covid-19 avant sa commercialisation est connue et n’a rien « d’étonnant », selon une immunologiste.
Une déclaration d’une représentante de Pfizer au Parlement européen a été reprise pour pointer que l’entreprise avait « avoué » que le vaccin anticovid-19 « n’avait pas été testé » sur la transmission.
Mais dans sa recommandation du 24 décembre 2020, la Haute Autorité de santé (HAS) indiquait que « l’efficacité vaccinale sur la transmission virale n’[avait] pas été évaluée ».
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant, relève Morgane Bomsel, immunologiste et chercheuse au CNRS. Ce sont des expériences compliquées à monter. »
Une « arnaque ». « Un aveu terrible ». Des « essais cliniques falsifiés ». Depuis le 10 octobre, les accusations pleuvent sur les réseaux sociaux contre le vaccin anticovid-19 de Pfizer et BioNTech. En cause ? Les propos tenus par Janine Small, présidente des marchés internationaux développés de l’entreprise pharmaceutique, tenus lors d’une réunion du comité spécial sur la pandémie de Covid-19 au Parlement européen le 10 octobre.
A la question : « A-t-il été considéré que le vaccin de Pfizer arrêtait le virus avant d’être commercialisé ? », elle a expliqué que « non », l’entreprise ne savait pas si le vaccin était efficace sur la chaîne de transmission avant la commercialisation. Cette déclaration a été reprise pour pointer que Pfizer avait « avoué » que le vaccin « n’avait pas été testé » sur la transmission.
« Cet aveu est important et sur le fond scandaleux, s’est indigné Virginie Joron, eurodéputée du Rassemblement national sur Sud Radio le 12 octobre. Pendant deux ans, on nous a dit que ça protégeait, ça empêchait la transmission du virus et là, on nous dit qu’ils n’ont pas testé quelque chose qui était la base de la campagne vaccinale. »
Dans la foulée, des internautes ont dénoncé, s’appuyant sur cet aveu, une obligation vaccinale « injustifiée scientifiquement » pour le personnel soignant et remis en cause le pass sanitaire.
FAKE OFF
Or, l’absence d’essais concernant l’efficacité du vaccin anticovid-19 sur la transmission avant sa commercialisation est connue. La Food and Drug Administration américaine écrivait ainsi, en autorisant la commercialisation du vaccin le 11 décembre 2020, qu’il n’y avait « pas de preuves que le vaccin empêchait la transmission du SARS-CoV-2 ». Dans sa recommandation du 24 décembre 2020, la Haute Autorité de santé (HAS) française indiquait également que « l’efficacité vaccinale sur la transmission virale n’[avait] pas été évaluée ».
Contre le Covid-19, la HAS recommandait de proposer la vaccination « prioritairement aux populations les plus à risque de formes graves et les plus exposées au risque d’infection, c’est-à-dire les populations associant notamment un âge élevé, des comorbidités et des conditions d’hébergement collectifs ».
« Ce n’est pas très étonnant »
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant, relève Morgane Bomsel, immunologiste et chercheuse au CNRS. Ce sont des expériences compliquées à monter parce qu’on transmet à quelqu’un d’autre. Quand vous vaccinez quelqu’un, c’est la personne qui s’engage à rentrer dans l’essai clinique, mais si vous voulez rentrer dans la transmission, c’est tout l’entourage qu’il faut recruter. »
Démarré fin juillet 2020, l’essai clinique randomisé du vaccin candidat de Pfizer-BioNtech, dont les résultats ont été connus en novembre 2020, a ouvert les portes à une autorisation de commercialisation. Il faisait état d’un taux d’efficacité de 95 % dans la prévention de l’infection au Covid-19. Cela signifiait que 162 membres du groupe placebo de l’essai avaient contracté le Covid-19, contre seulement 8 dans le groupe vacciné, dans les sept jours suivant la seconde dose du vaccin.
Comprendre le taux d’efficacité
L’Organisation mondiale de la santé a détaillé sur son site ce qu’était cette efficacité potentielle, obtenue lors d’essais cliniques. Elle permet de savoir « dans quelle mesure le vaccin diminue le risque de contracter la maladie. Si l’efficacité potentielle d’un vaccin est élevée, il y a beaucoup moins de personnes qui sont tombées malades dans le groupe qui a reçu le vaccin que dans celui qui a reçu le placebo. »
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