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Travailler avec les robots, une évidence

lundi 31 octobre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 octobre 2022).

Note de do : Je signale cet article pour le porter à votre réflexion critique tout en restant persuadé qu’à terme, robotisation et intelligence artificielle remplaceront TOUS les emplois.


Travailler avec les robots, une évidence

https://www.letemps.ch/opinions/tra…

Publié dimanche 30 octobre 2022 à 19:40
Modifié dimanche 30 octobre 2022 à 21:42

Anouch Seydtaghia, Mathilde Farine

La crainte de notre remplacement par des machines s’est avérée jusqu’ici infondée. A l’heure où la main-d’œuvre manque partout, il faudrait même accélérer l’implantation de systèmes automatiques dans de nombreux domaines

Une hécatombe de l’emploi. Voilà ce que prédisaient, il y a quelques années, les sociétés de consultants les plus prestigieuses. Une arrivée massive de machines allait avaler des centaines de milliers d’emplois en Suisse. A l’heure où le taux de chômage suisse est au plus bas, où la pénurie de main-d’œuvre frappe presque tous les secteurs de l’économie, nous avons voulu comprendre ce qu’il s’est passé.

Toute la semaine, Le Temps vous propose une opération spéciale sur les robots. Enquêtes, reportages et interviews sur ces machines, objets de nombreux fantasmes. Car si les sombres prédictions ne se sont donc pas réalisées, les robots se sont bel et bien immiscés dans de nombreuses industries et ont bouleversé les façons de travailler.

Splendeurs et misères de l’automatisation

Mais cela ne s’est pas toujours fait au détriment des travailleurs. Souvent, les robots arrivent plutôt trop lentement que trop rapidement : là où plus personne ne veut faire – ou même ne devrait faire – certaines tâches basiques ou pénibles, ils sont attendus avec impatience. Tout comme ils manquent à l’appel pour se charger d’opérations plus délicates à la place de spécialistes inexistants ou extrêmement rares. C’est aussi d’eux que nous avons besoin pour garder des emplois dans le pays : alors que les prix de l’énergie s’envolent, que les coûts sont élevés en Suisse, une production ne serait plus possible sans ces machines.

Bien sûr, l’automatisation fait des dégâts. Comme toute transformation de grande ampleur, elle embarque avec elle beaucoup de gens mais laisse aussi sur le carreau ceux pour qui l’adaptation n’a pas été possible. De nombreux employés nous ont raconté leur requalification réussie et leur travail devenu moins dur, plus intéressant. D’autres témoignent de l’impossibilité de retrouver leur place dans ce monde du travail où les machines les ont remplacés. Les entreprises ont une responsabilité de ne pas les laisser tomber. C’est aussi parce qu’il existe des filets de protection que l’automatisation en Suisse ne fait pas les ravages observés ailleurs, à commencer par les Etats-Unis.

Alors que la robotisation progresse, il faut rester sur nos gardes tout en modérant ou repoussant à plus tard nos craintes existentielles. Malgré des progrès souvent éblouissants, les machines ne savent de loin pas tout faire. Elles sont encore incapables de réaliser certaines tâches qui sont d’une simplicité confondante pour l’humain. Ces robots que nous croisons régulièrement, les chatbots, en sont l’exemple : on a tous été confrontés à leurs limites, parfois exaspérantes. Plus que de les craindre, nous avons besoin, pour l’instant, des progrès qu’ils apportent à notre économie pour tenir le choc face aux défis. Et, paradoxalement, pour garder les emplois.

Robots : le mirage du grand remplacement

letemps.ch, 30 octobre 2022 :

Une enquête de Mathilde Farine et Anouch Seydtaghia

https://www.letemps.ch/grand-format…

1 Message

  • Travailler avec les robots, une évidence 1er novembre 2022 14:22, par Luniterre

    A PROPOS DE …

    Travailler avec les robots, une évidence

    ET DE …

    Robots : le mirage du grand remplacement

    Très bon sujet de discussion, effectivement !

    En espérant que le débat sur ce sujet de fond s’anime un peu, et surtout, positivement en termes d’auto-formation des participants, s’il en est… !

    Déjà, il y a un décalage entre le bref article et l’étude de fond qu’il est censé présenter. En fait il se présente comme une sorte de synthèse conclusive de l’étude, ce qui induit au départ un biais de lecture pour aborder la dite étude.

    Ce procédé induit donc aussitôt le préjugé que cette « synthèse-conclusion » découlerait comme une évidence des faits présentés dans l’étude, et dans l’étude l’objectif de justifier ce titre revient comme un leitmotiv, une sorte d’injonction subliminale, mais pourtant sans un lien logique rigoureux avec les fait présentés, si on les analyses dans leurs conséquences et leurs interactions.

    En somme une très habile opération d’enfumage et d’agit-prop en vue non seulement d’endormir l’esprit critique du lecteur, mais, tant qu’à faire, également d’obtenir son « adhésion » à la robotisation… !

    Avec en prime quelques affirmations qui relèvent, peu ou prou, du simple mensonge, mais toujours placées dans la bouche des supposés « témoins » interviewés, pour leur fournir une relative crédibilité…

    A commencer par le syndicaliste… !

    Mais que l’on se comprenne bien : il ne s’agit pas ici de combattre par principe toute forme de modernisation des forces productives, bien au contraire, et ce qui serait d’ailleurs tout à fait vain, au regard de l’histoire du développement humain, mais de comprendre précisément comment le progrès technique pourrait être remis au service du progrès social, et non au service de la seule « élite » qui monopolise les moyens de production à son profit, sous une forme ou sous une autre.

    ALORS ???

    Robotisation : totale, ou pas ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article13133

    **********************

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