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Ukraine - Maria Zakharova, Ministère des Affaires étrangères de Russie (PDF)

samedi 12 novembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 novembre 2022).

Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 9 novembre 2022

https://mid.ru/en/foreign_policy/ne…

Moscou, 9 novembre 2022

Maria Zakharova

Version imprimable : https://mid.ru/print/?id=1837618&am…

Sauvegarde sous forme PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Zakh…

Sur la crise en Ukraine

Bien que ces derniers temps les médias occidentaux promeuvent activement des thèses sur la nécessité de relancer les négociations de paix pour régler la crise en Ukraine, les autorités des États-Unis, du Canada et des pays d’Europe occidentale font tout pour faire durer les hostilités au maximum. Comment le font-ils ? Ils alimentent l’Ukraine avec leurs propres armes.

Le 4 novembre, le conseiller du président américain à la sécurité nationale Jake Sullivan, se trouvant à Kiev, a confirmé l’attribution par Washington d’une nouvelle tranche d’aide militaire de 400 millions de dollars. Elle comprendra plus de 1.000 drones kamikazes, 250 véhicules blindés M1117, 40 vedettes blindées ainsi que, pour la première fois, du matériel blindé lourd : 45 chars modernisés T-72. La contribution militaire totale officiellement annoncée depuis le début de l’opération militaire spéciale accordée par Washington à Kiev a atteint 18,2 milliards de dollars. Et cela ne concerne que ce qui a été annoncé officiellement.

Nous avons dit plusieurs fois que l’aide militaire est loin d’être utilisée à ces fins. Une grande partie revient en Europe ou se retrouve entre les mains des terroristes et des criminels ou encore se dirige vers différentes zones de conflit à travers le monde. Nous le disions au début à titre de mise en garde. Maintenant, nous citons ces informations comme un fait accompli. À présent, les Européens eux-mêmes en parlent : leurs médias, journalistes, représentants publics et forces de l’ordre. Le 7 novembre, un groupe d’experts américains est parti en Ukraine pour vérifier les fournitures d’aide militaire à Kiev. Que s’avère-t-il ? Les États-Unis ne contrôlaient qu’un dixième, soit 22.000 unités d’armement. Le sort du reste des armes fournies est inconnu. Vous imaginez-vous ce qui se passe ?

À noter l’ampleur des protestations dans les pays européens où des milliers de manifestants s’opposent aux livraisons d’armes à Kiev. C’est dû à la conjoncture du moment, la préoccupation par sa propre zone de sécurité, la réticence à partager avec les autres parce que "nous en avons besoin davantage" et la compréhension des conséquences néfastes colossales. Il ne s’agit pas d’intérêts égoïstes mais d’une analyse de ce qui attend notre continent et notre monde dans l’ensemble si l’Occident continuait d’attiser ce conflit. Toutes ces manifestations témoignent que les citoyens européens ne veulent pas d’une guerre ni faire la guerre contre la Russie et qui plus est payer pour cela. Ils sont inquiets de voir qu’en dépit des difficultés économiques la direction de l’UE se dit prête à allouer à l’Ukraine 1,5 milliard d’euros par mois et à le faire "aussi longtemps qu’il le faudra". Le montant total du financement pour l’année en cours s’élèvera à 18 milliards d’euros.

Le 2 novembre, la Russie a rétabli sa participation aux accords sur l’expédition de céréales des ports ukrainiens après l’obtention, avec la médiation de la Turquie, de garanties écrites de Kiev qu’il n’utilisera pas le couloir humanitaire à des fins militaires. Nous espérons que le régime de Zelenski respectera mieux ces garanties que les Accords de Minsk. Nous regrettons qu’il n’y ait toujours aucun progrès sur la partie russe de l’accord sur la mer Noire. Je rappelle qu’il s’agissait d’un paquet. C’est ainsi qu’il a été proposé, était vu et il est vu (j’espère) à ce jour par le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les États-Unis et l’UE continuent d’entraver la sortie de nos engrais et produits agricoles sur les marchés mondiaux. Nous en tiendrons compte en examinant l’utilité de la prolongation de l’accord céréalier.

Je voudrais anticiper les nombreuses questions que nous recevons sur le sort de cet accord. Il lui arrivera la même chose qu’à sa partie russe. Il ne reste que quelques jours jusqu’à son expiration. Nous constatons encore une fois que la partie russe est mise en œuvre avec de telles perturbations qu’elle ne peut être considérée comme effective.

Nous voudrions rappeler une nouvelle fois la proposition de la Russie de remettre gratuitement aux pays dans le besoin d’environ 300.000 tonnes d’engrais russes et leur livrer gratuitement jusqu’à 500.000 tonnes de céréales.

La situation où des compagnies receleuses occidentales exportent des céréales d’Ukraine sans se préoccuper des besoins des Ukrainiens fait penser aux évènements tragiques datant d’il y a 90 ans. De nombreux historiens y voient des parallèles flagrants. Je me dois d’en parler en m’appuyant sur l’avis d’un grand nombre de journalistes, de personnes qui traitent de ces questions en s’appuyant sur des documents.

À l’époque, dans les années 1930, dans les conditions de mauvaises récoltes et de famine pendant plusieurs années en URSS, les pays occidentaux espéraient que l’Union soviétique renoncera à l’industrialisation, ils acceptaient de la Russie soviétique uniquement des céréales pour acheter des appareils et équipements. Ainsi, ils sont devenus en grande partie responsables de ce qui a été appelé "holodomor", ce qui a conduit à la famine dans une grande partie de l’Union soviétique, y compris la RSS d’Ukraine, l’Oural, le Caucase du Nord, la région de la Volga, la RSS autonome kazakhe et la Sibérie occidentale. C’est tu à des fins politiques et un seul pays reçoit le droit de s’estimer comme une "victime de l’extermination volontaire de sa propre population par la faim ou l’attisement artificiel de la faim". L’Occident a jugé possible de "désigner" l’Ukraine au rôle de ce pays. Tout en ignorant qu’à travers l’Union soviétique des gens mouraient de faim à cause de plusieurs raisons (je viens de les évoquer). C’était en grande partie lié à la position de l’Occident. Il faut connaître l’histoire et faire un effort. La conjoncture politique ne doit pas prévaloir sur la mémoire historique. Nous nous tenons à la réalité historique. Nous le faisons consciemment. L’Occident n’hésite pas aujourd’hui à utiliser de nouveau la nourriture comme instrument de pression. N’est-ce pas le cas ? Regardez.

Je rappelle ce dont nous parlions ouvertement et publiquement en apportant non seulement nos arguments, mais aussi des faits. Car ce sont des experts britanniques qui étaient derrière la préparation de forces ukrainiennes qui ont commis un attentat précisément dans le cadre du projet humanitaire de livraison de céréales.

Fin novembre, l’Ukraine célébrera un nouvel anniversaire d’"holodomor" qu’on tente d’assimiler à un génocide. Nous suggérons aux propagandises de Kiev d’étudier attentivement les documents historiques pour s’assurer du rôle néfaste dans ces faits de leurs parrains occidentaux actuels.

En poursuivant sur le thème historique, j’attire l’attention sur ce qui a fait "exploser" l’opinion publique. Je fais allusion au démantèlement de monuments de notre histoire commune par le régime de Kiev. Pratiquement tous les monuments de l’époque soviétique ont déjà été démolis, y compris ceux de Lénine, à qui l’Ukraine doit son statut d’État.

Le 7 octobre, à Odessa a commencé la démolition du monument de l’impératrice Catherine II, qui a fondé cette ville. Que dire, c’est complètement immoral, un déni des racines historiques. Que dire d’autre des gens qui "démantèlent" leur propre histoire (et ne le font pas pour la première fois). Ils détruisent des monuments, notamment de l’époque soviétique, se disant attachés à la décommunisation. Quand ils démolissent le monument de Catherine II, ils reproduisent entièrement les démarches et les actions des communistes qu’ils détestent tant d’il y a plus de cent ans. On peut lire le roman d’Ivan Bounine Jours maudits. Il décrit les évènements de l’époque et ce qui se passait autour de ce monument. En lisant un extrait de ce roman, vous auriez l’impression de regarder un reportage d’Odessa aujourd’hui. À tel point cela coïncide.

Le monument au maréchal Alexandre Souvorov est régulièrement profané par des néonazis. On se demande pourquoi. À première vue, il ne tombe pas sous le coup de la décommunisation, il n’a jamais été empereur. Il faudrait au moins adapter la plateforme idéologique à ses actes. Ils inventeront probablement quelque chose. Le régime nationaliste de Kiev est irrité par les faits qui confirment que l’histoire de ces lieux, tout comme toute l’histoire de l’Ukraine, est inaliénable à l’histoire russe, et toutes les tentatives de la réécrire sont vouées à l’échec.

Sur les requêtes concernant les bombardements multiples des villes du Donbass avec des LRM Grad et des mines antipersonnel Lepestok ignorées par la CPI

Les bombardements continus par l’armée ukrainienne du territoire russe par des lance-roquettes multiples (LRM) et l’usage de mines antipersonnel Lepestok interdites contre la population civile sont une grossière violation du droit international humanitaire. Leurs débris ont été récemment montrés par le Représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU Vassili Nebenzia.

Ces dispositifs dangereux sont dispersés par milliers en utilisant des projectiles à sous-munitions dans les rues des villes russes du Donbass. Rien qu’en République populaire de Donetsk (RPD) ils ont fait plus de 80 blessés parmi les civils, dont 4 enfants.

Je souligne que l’utilisation de Lepestok est une violation de la Convention d’Ottawa de 1997 sur l’interdiction de mines antipersonnel ratifiée par l’Ukraine ainsi que du Protocole II de la Convention de Genève sur certaines armes classiques, qui interdit des mines sans mécanisme d’autodestruction ou d’auto-désactivation.

Nous sommes indignés de voir que les nombreuses requêtes des autorités de la RPD à la Cour pénale internationale à ce sujet restent sans réponse. L’instrumentalisation de la CPI par les Occidentaux dans le dossier ukrainien est un exemple de justice sélective et politisée ou de son absence. Le refus du procureur de la cour d’examiner les nombreuses preuves de crimes de guerre de Kiev dans le Donbass, qui ont été remises à son bureau par les autorités de la RPD, ainsi que par les personnes touchées et des organisations des droits de l’homme en sont une preuve de plus.

Pendant huit longues années nous attendions en vain que commence la lutte contre l’impunité en Ukraine. Malheureusement, on ne peut pas compter sur la justice de la part de la CPI ni d’autres institutions internationales politisées.

Sur les tentatives des pays inamicaux de créer un mécanisme pseudo-juridique permettant à l’Ukraine d’utiliser les actifs russes "gelés" comme un moyen pour "recevoir des réparations de la Russie"

Les pays inamicaux tentent depuis longtemps de créer un outil quasilégal pour mettre la main sur ce qu’ils appellent des actifs "gelés". En réalité, ils les ont pratiquement volés. À l’heure actuelle, l’Occident essaie activement de promouvoir cette initiative à l’ONU en élaborant un projet de résolution de l’Assemblée générale avec son adoption prévue le 14 novembre. Son objectif est de tenir la Russie responsable pour une prétendue violation du droit international en Ukraine, y compris les normes des droits de l’homme.

Je voudrais tout de suite décevoir et remettre les auteurs de cette initiative à leur place. Premièrement, leur seul objectif est d’obtenir une "bénédiction" politique de l’Assemblée générale pour contourner les normes du droit international et national, en particulier celles visant à protéger la propriété des États étrangers, et dépenser illégalement les réserves de change "gelées" dans les pays inamicaux. Ce serait une violation flagrante de l’immunité des États et du principe de l’égalité souveraine des États. Il s’agit en fait d’un braquage banal. De plus, les actifs financiers russes illégalement saisis seront utilisés dans un but bien précis : financer le complexe militaro-industriel américain. Et personne ne le cache.

Deuxièmement, nous vous rappelons que les résolutions de l’Assemblée générale ont un caractère indicatif, revenant au premier point - cela est nécessaire pour la couverture politique. Les résolutions de l’Assemblée générale n’imposent aucune obligation juridique à un État membre de l’ONU. L’Assemblée générale, en principe, n’a pas le droit de déterminer la responsabilité des États.

Troisièmement, nous avons averti à plusieurs reprises la communauté internationale et nous le répétons encore une fois : si un tel précédent avec le vol des avoirs russes a lieu, demain tout autre État indésirable pour Washington pourrait être à notre place. Il y avait un grand nombre d’exemples. Les Anglo-Saxons ont appris à geler des fonds, mais pas les dégeler.

Sur les déclarations du représentant officiel du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne concernant le manque de disposition de la Russie aux négociations avec l’Ukraine

Récemment, Christiane Hoffmann, première adjointe du représentant officiel du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, a donné son avis. Son discours était très révélateur. J’y attire votre attention car nous entendons beaucoup de telles déclarations. Nous réfutons catégoriquement ce qui a été dit le 7 novembre par Christiane Hoffmann lors d’une conférence de presse gouvernementale, notamment sur les inventions sur le thème du "manque" de la part de la partie russe de "diposition" aux négociations avec le régime de Kiev, alors que c’est ce dernier qui en fait preuve. Il est temps de revenir à la réalité.

Nous avons à plusieurs reprises clarifié notre position à différents niveaux et continuons de le faire. La disposition de la Russie aux négociations reste, je le souligne, inchangée. Nous voyons que beaucoup, en particulier en Allemagne, ne comprennent pas nos paroles. Ils ne les acceptent pas. C’est peut-être le problème des médias allemands, qui sont toujours sélectifs en matière d’informations. Au lieu d’user de son influence sur les autorités ukrainiennes, la partie allemande, contrairement à ses propres lois et règlements interdisant l’exportation d’armes meurtrières vers les régions en crise et les zones de conflits armés, continue de fournir à Kiev divers armements, l’encourageant ainsi à continuer les hostilités coûte que coûte. De telles démarches indiquent que Berlin agit conformément aux directives du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell concernant la recherche d’une solution au conflit "sur le champ de bataille", ainsi qu’au consensus dans les milieux euro-atlantiques de le faire perdurer par tous les moyens. Et pas vraiment sur la base d’un consensus. Les frères aînés anglo-saxons parviennent à de tels consensus par la force.

Je voudrais noter que la sortie de l’Ukraine, à la suggestion des "partenaires occidentaux", du processus de négociation qui se déroulait au printemps de manière progressive, introduit par le régime de Kiev au niveau législatif (Berlin devrait être au courant), l’interdiction du dialogue avec la Russie, ainsi que les conditions de leur reprise exprimées par les "dirigeants" ukrainiens confirment la perte du sens de la réalité par le régime de Kiev et ses superviseurs occidentaux . Il faut que les représentants allemands le comprennent, peut-être qu’ils lisent quelque chose et arrêtent de faire des déclarations erronées.

Je voudrais souligner encore une fois pour que ce soit clair pour nos "partenaires" : nous restons ouverts aux négociations, nous n’y avons jamais renoncé et nous sommes prêts à les mener, bien entendu, en tenant compte des réalités de la situation actuelle.

Sur la situation au Liban

Le Liban se trouve dans une crise systémique profonde provoquée par des ingérences extérieures. Le 79e anniversaire de l’indépendance, célébré le 22 novembre, sera fêté par les Libanais sans président (le mandat présidentiel de Michel Aoun a expiré le 31 octobre dernier, et il a quitté le palais de Baabda), avec un Premier ministre par intérim et un parlement divisé en plusieurs camps politiques. Les députés feront une nouvelle tentative pour élire le président de cet État demain 10 novembre. Il est difficile de juger de son succès.

Les finances et l’économie de la République libanaise autrefois prospère sont maintenant dans un état déplorable. À la suite de l’effondrement du système bancaire fin 2019, l’épargne des déposants a été en fait gelée et le taux de change de la monnaie nationale a chuté de 27 fois. À ce jour, même dans la capitale du pays l’approvisionnement centralisé en électricité s’est arrêté. Il y a un déficit d’essence, de fioul, nécessaire entre autres au chauffage des infrastructures civiles et des logements. Dans les conditions de la crise alimentaire créée artificiellement par l’Occident, la perspective d’une pénurie non seulement de fourrage, mais aussi de céréales alimentaires devient réelle. L’épidémie de choléra qui se développe dans le pays est devenue une terrible preuve de la baisse de la qualité de vie des couches les plus vulnérables de la population.

Aujourd’hui le Liban a besoin d’un soutien politique et d’une aide financière et économique massive. Cependant, ces acteurs externes, qui poursuivant des objectifs géopolitiques étroitement égoïste ont en fait amené le pays à son état actuel, ne sont pas pressés de faire quoi que ce soit pour surmonter ces terribles conséquences. De plus, Washington entrave par tous les moyens les projets régionaux visant à approvisionner le Liban en gaz naturel depuis l’Égypte et en électricité depuis la Jordanie en utilisant les infrastructures de transport existantes. Washington n’a pas le temps, Washington est occupé avec un projet appelé "détruisons l’Ukraine". C’est là ou vont des milliards. Les politiciens libanais subissent une pression sans précédent pour changer la politique étrangère équilibrée de Beyrouth, pour isoler et marginaliser les forces indésirables pour les Américains sur la scène nationale, principalement le Hezbollah.

Le Liban est un pays avec une tradition politique développée. Les tentatives de diktat occidental grossier - jusqu’aux interventions armées des États-Unis, et la région et ce pays s’en souviennent bien les années 1950 et 1980 - ont à chaque fois échoué. Dans les conditions actuelles l’Occident utilise la méthode du chantage économique.

Plus d’un million de réfugiés de la Syrie voisine sont devenus le fardeau le plus lourd pour le Liban. On voudrait également "remercier" les pays occidentaux, États-Unis en tête, qui réalisaient depuis de nombreuses années leurs "expériences" dans la région. À noter que l’Occident collectif n’a pas bougé le petit doigt pour faciliter leur retour dans leur pays et n’a pas soutenu le processus de rapatriement des Syriens du Liban, repris ces derniers mois sur la base des accords libano-syriens. Au contraire, ils font tout leur possible pour maintenir ce douloureux problème pour les Libanais. Les expériences avec les gens sont la carte de visite des États-Unis.

La Russie se prononce toujours en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Liban. Nous sommes convaincus que tous les problèmes à l’ordre du jour national doivent être résolus sans ingérence étrangère et sur la base d’un consensus panlibanais garantissant le maintien d’un équilibre des intérêts légitimes des principales associations politiques et des groupes ethnoconfessionnels. Nous espérons que la maturité politique de la société libanaise, le sang-froid et la capacité de négocier des politiciens conduiront à l’adoption de décisions permettant le fonctionnement normal de toutes les branches du pouvoir et de commencer à redresser la situation socioéconomique. Nous voyons aujourd’hui les problèmes et les souffrances du peuple libanais ami et, pour notre part, nous lui apporterons toute assistance possible.

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