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Le retour des "Gilets jaunes" (vidéo 36’’)

lundi 9 janvier 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 janvier 2023).

https://assawra.blogspot.com/2023/0…

8 janvier 2022

Assawra

C’est par milliers qu’ils ont défilé ce samedi 07 janvier 2023 dans Paris pour protester contre la vie chère et le projet de réforme des retraites d’E.Macron.

Tous ensemble, ils ont scandé haut et fort : "Tous Ensemble !"

Gilets Jaunes à Paris

Samedi 7 janvier 2029

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La manifestation qui avait été relayée sur les réseaux sociaux, a traversé le sud de Paris au rythme des chants anti-Macron mais sans les violences ou heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont émaillé le mouvement « gilets jaunes » initialement lancé en novembre 2018 contre la hausse de la taxation sur les carburants et qui s’est depuis largement étiolé.

« Ça va prendre de l’ampleur avec la réforme des retraites, on recommence », a témoigné Hasna Kenider, assistante administrative. « On n’a plus de services publics. L’hôpital j’ai peur d’y aller. Je ne me vois pas travailler jusqu’à 64 ans », a-t-elle poursuivi.

***

Victor, col en poil de bête relevé, dit que le diagnostic posé par les gilets jaunes en 2018, à la vue de ce qui s’est passé pendant les quatre années qui ont suivi, était le bon : « On avait bien raison de pointer le doigt sur Macron ! » L’ordonnance aussi : « Le référendum d’initiative citoyenne, la TVA à 0 % sur les produits de première nécessité… » Lui a tout connu du mouvement. Les frémissements sur les ronds-points, la colère catapultée sur les Champs-Elysées, les week-ends enchaînés à parcourir les rues parisiennes, tant de fois qu’il est à deux doigts de « devenir zinzin », l’affaissement. « Ça fait huit mois que j’ai pas fait de manifestation. Depuis 2018 quand même, c’est usant. » Victor, la soixantaine, a seulement deux ans à tirer avant la retraite. Le chômage l’a agrippé longtemps mais il a retrouvé récemment un « bon poste, avec le salaire qui va bien ». C’est sa solidarité avec les « jeunes et les anciens » qui le commande à poursuivre la lutte. La « grogne » bout un peu partout, les « gens laissés sur les bords de la route » se multiplient, les salaires tentent de colleter l’inflation sans y parvenir : la « révolte » est le dernier recours. D’abord, il estime qu’elle ne se prévoit pas sur les réseaux ni dans les médias - comme pour la manif du jour. Puis il revient sur ses pas : « Y a pas de règles pour la révolte. » (Libération du 07 janvier 2023)

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