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Etats-Unis : au moins 1183 tués par la police en 2022, un nouveau record

mardi 10 janvier 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 janvier 2023).

https://fr.rt.com/international/103…

9 janvier 2023

Manifestations contre les violences policières à New-York le 6 juillet 2022 / ANGELA WEISS / AFP

Selon Mapping Violence Police, les forces de l’ordre américaine ont tué 1183 personnes en 2022, soit le chiffre le plus élevé depuis le premier recensement en 2013. Seuls 12 jours en 2022 ont été relevés sans meurtres.

Malgré la signature en mai dernier par Joe Biden d’un décret visant à lutter contre les violences policières, 1183 personnes ont été tuées sous les coups des forces de l’ordre américaine en 2022, révèle Mapping Police Violence, une base de données qui répertorie tous les décès commis par la police aux Etats-Unis.

Selon cette source, trois personnes en moyenne sont tuées tous les jours. 2022 est donc l’année la plus meurtrière depuis le lancement de cette étude en 2013. En comparaison : en 2021, le site recensait pas moins de 1145 victimes, 1152 en 2020, 1097 en 2019, 1140 en 2018, et 1 089 en 2017. 

Seulement 12 jours en 2022 sans meurtre de la police américaine

Sur l’année écoulée, le site rapporte que 132 décès soit 11% étaient des cas dans lesquels aucun délit n’avait été recensé. Environ un tiers des cas (370) concernaient une situation potentiellement plus grave, avec une infraction violente commise. Sur l’ensemble des cas, 32% des victimes avaient pris la fuite en courant ou en voiture.

Toujours selon Mapping Police Violence, seuls 12 jours en 2022 ont été épargnés par un meurtre des forces de l’ordre américaine. « Ce sont des rencontres policières de routine qui dégénèrent en meurtre » regrette le fondateur du site d’investigation Samuel Sinyangwe cité par le Guardian.

L’étude met également en exergue les disparités ethniques face aux violences policières. Sur l’année écoulée, les habitants noirs représentaient 24% des victimes alors que leur part dans la population est deux fois moindre (environ 13%). De 2013 à 2022, ils étaient ainsi trois fois plus susceptibles d’être tués par la police américaine que les blancs.

Cette tendance est notamment visible dans la ville de Minneapolis et Chicago où les personnes noires sont respectivement 28 et 25 fois plus tuées que les personnes blanches. 

Au total, au niveau national, 302 noirs ont été tués en 2022, 207 hispaniques et 474 blancs sur l’année 2022, rapporte la base de données. 

La publication de ce chiffre record intervient deux ans après le meurtre de George Floyd qui avait entraîné une vague de soulèvements et de protestations dépassant de loin les seules frontières des Etats-Unis.

2 Messages de forum

  • Le coup de gueule du soir : les 2 poids, 2 mesures de la classe politico-merdiatique.

    Pour les victimes des flics US, ils nous disent que l’étude met également en exergue les disparités ethniques face aux violences policières. Sur l’année écoulée, les habitants noirs représentaient 24% des victimes alors que leur part dans la population est deux fois moindre (environ 13%). De 2013 à 2022, ils étaient ainsi trois fois plus susceptibles d’être tués par la police américaine que les blancs.

    Dans ce cas, cela est normal de lier couleur de peau donc provenance ethnique avec violences faites aux minorités ainsi que de ne pas rappeler que les noirs sont surreprésentés dans les catégories défavorisées de la population.

    Par contre si je commence à dire, comme Nemesis, ce groupe féministe identitaire qui cite des témoignages et des études pour dire qu’en Île de France, 63% des agressions sexuelles dans les transports sont le fait d’étrangers, je vais me faire traiter de fasciste et condamner vertement pour avoir oser lier provenance ethnique et violences faites aux femmes, ceci car le vrai problème serait que ces agresseurs sont des pauvres chéris qui appartiennent à des catégories défavorisées de la population.

    Ce cas est très intéressant car si ce que dit Nemesis correspond à ce que vivent de nombreuses femmes défavorisées, elles semblent aussi bien être de sacrées allumées proches de groupes très extrémistes, voir violents, de droite. Ce cas montre aussi que la gauche souffre d’un syndrome de Stockholm et qu’elle n’est même pas capable de le reconnaître. Ce qui n’a rien d’étonnant car comment de brillantes universitaires membres des classes favorisées pourraient savoir réellement ce que vivent des femmes défavorisées qu’elles ne côtoient le plus souvent que rarement ou dans les cadres artificiels d’institutions diverses.

    Dans les deux cas, les faits montrent que nous sommes face à des violences totalement inacceptables et que tous les bords politiques instrumentalisent chiffres et études pour leur faire dire ce qu’ils ont décidé de leur faire dire. Donc on ne se mettra jamais d’accord sur tout mais ce n’est que toutes et tous ensemble qu’on arrivera à les court-circuiter et à les mettre hors d’état de nuire.

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  • En fait , dans les métropoles impérialistes , il est bien connu que la majorité des crimes de sang sont le fait des forces de "l’ordre" . Police et gendarmerie en France réalisent plus de cent meurtres tous les ans … La " tolérance" judiciaire voire l’impunité organisée permettent cette situation " non constitutionnelle ".
    Cela est d’autant plus vrai que ces mêmes forces sont autorisées à vous plaquer à terre par 3 ou 4 pour vous étouffer voire vous étrangler …

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