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Le réchauffement climatique et l’affrontement de l’Occident contre reste du monde

dimanche 11 juin 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 juin 2023).

https://www.voltairenet.org/article…

6 juin 2023

Thierry Meyssan

L’Académie des Sciences de Russie à Moscou

La théorie de la cause anthropique du réchauffement climatique sera bientôt au centre de l’affrontement entre l’Occident et la Russie. Si personne ne conteste que certaines parties du monde se réchauffent, il n’y a pas pour le moment d’explication alternative à ce phénomène. Mais des scientifiques de renom en présenteront une autre à la COP-28 de Dubaï. Il se trouve que ce sont des membres de l’Académie des Sciences de Russie.

La théorie selon laquelle le réchauffement climatique serait observable sur l’ensemble de la planète et qu’elle serait provoquée par l’activité humaine a été popularisée par le Groupe intergouvernemental d’étude sur l’évolution du climat (GIEC) ; une commission des Nations unies.

Je n’ai aucune compétence en matière climatique et je ne me permets pas de juger si cette théorie est vraie ou fausse, mais je suis un expert en politique internationale et je peux évaluer le travail de cette commission des Nations unies.

Il y a une dizaine d’années, j’avais écrit que, comme son nom l’indique, le GIEC n’est absolument pas une académie savante, mais un groupe intergouvernemental [1]. Ses conclusions ne sont donc pas le fruit d’une démarche scientifique, mais d’un débat politique.

Le GIEC a été créé à l’initiative du Premier ministre britannique, Margareth Thatcher, afin de soutenir son combat contre les syndicats de mineurs. Sans surprise, il a conclu que l’usage du charbon est mauvais pour l’environnement, tandis que le nucléaire est souhaitable. Ce n’est pas un théorème scientifique, mais une prise de position politique.

En outre, j’ai fait remarquer que la création des droits d’émission de gaz à effet de serre n’est pas une initiative intergouvernementale, mais une idée de la Joyce Foundation, mise en œuvre par la Climate Exchange Ldt. [2]. Chaque État rédige sa propre législation en la matière. Il reçoit une certaine quantité de droits d’émission qu’il répartit comme il l’entend à des entreprises. Celles qui ne les utilisent que partiellement peuvent revendre les droits non utilisés sur une Bourse spécialisée à Chicago.

Les statuts de cette Bourse ont été rédigés par un juriste de Joyce Foundation alors inconnu, un certain Barack Obama (futur président des États-Unis). L’appel aux investisseurs pour le lancement de cette Bourse a été organisé par Al Gore (futur vice-président des États-Unis), et par David Blood (ancien directeur de la banque Goldman Sachs). On peut considérer ces gens comme des militants écologistes de bonne foi ou comme des escrocs de haut vol, c’est une affaire de point de vue.

Avec le temps, ce dispositif politique s’est paré d’un vernis scientifique et de bonnes intentions de sorte qu’il est devenu difficile de le questionner. Il existe pourtant une théorie scientifique alternative pour expliquer le réchauffement climatique. Elle a été énoncée par le géophysicien croate Milutin Milanković durant l’entre-deux-guerres.

L’orbite de la Terre varie selon trois cycles naturels : son excentricité, son obliquité et la précession des équinoxes. Chacune de ces variations suit un cycle, entre 20 000 et 100 000 ans, parfaitement calculable. Ces trois variations combinées influent sur l’insolation de la Terre et donc sur son climat. Cette théorie a été confirmée, en 1976, par l’étude des carottes glaciaires lors du forage de Vostok (Antarctique). Mais elle n’explique pas tout.

L’Académie des Sciences de Russie vient d’énoncer une troisième théorie, elle aussi basée sur l’observation de la nature. Selon elle, « La principale cause des catastrophes climatiques locales est l’émission croissante d’hydrogène naturel due aux forces gravitationnelles alternées de la lune et du soleil, qui provoquent des trous dans la couche d’ozone. L’élévation de température qui en résulte et le mélange d’ozone et d’hydrogène sont les principales causes des feux de forêts et de steppes » [3].

L’Académie des Sciences ne se contente pas de remettre en cause le dogme du GIEC, elle conteste aussi le dispositif visant à réduire les trous de la couche d’ozone. À savoir la convention de Vienne et le Protocole de Montréal « dont la mise en œuvre a anéanti des sous-industries entières de l’industrie chimique sans affecter la taille des trous d’ozone, qui n’ont fait qu’augmenter ».

La théorie de l’Académie des Sciences russe repose aussi sur l’idée que le réchauffement climatique n’est pas un phénomène comparable selon les régions du monde. Or, on vient de mesurer que, contrairement à un cliché répandu, la température de l’océan Pacifique refroidit [4].

Les travaux de l’Académie des Sciences russe seront présentés fin novembre-début décembre à la COP-28 de Dubaï. D’ores et déjà, une bataille politique s’est engagée pour faire taire les scientifiques. Elle porte sur la désignation du président de séance qui pourra donner largement la parole aux gêneurs ou au contraire les réduire au silence. C’est à Mohammed ben Zayed, le souverain des Émirats arabes unis, qu’il appartient de le choisir. Il a nommé Sultan al-Jaber, son ministre de l’Industrie. Immédiatement des parlementaires états-uniens et de l’Union européenne ont écrit au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, pour lui demander de s’y opposer. Leur argument, comme toujours, est sans rapport avec leur objectif. Ils font valoir que Sultan al-Jaber est aussi président de l’Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc). Il serait donc juge et partie. Ils préconisent, au contraire, de désigner un lobbyiste des énergies non-fossiles. Il serait aussi juge et partie, mais pour le camp adverse.

Si les scientifiques russes s’expriment à la COP-28, il est probable que l’assemblée se divisera en deux, non pas sur des critères scientifiques, mais bien politiques. Les partisans des Anglo-Saxons contre ceux de la Russie (le reste du monde). À n’en pas douter, le dogme du GIEC ne tardera

Thierry Meyssan

[1] Le prétexte climatique 2/3 : « 1982-1996 : L’écologie de marché », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 22 avril 2010.

[2] Le prétexte climatique 3/3 : « 1997-2010 : L’écologie financière », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 26 avril 2010.

[3] Source : Communiqué du président de l’Académie des Sciences de Russie.

[4] Systematic Climate Model Biases in the Large-Scale Patterns of Recent Sea-Surface Temperature and Sea-Level Pressure Change, Robert C. J. Wills, Yue Dong, Cristian Proistosecu, Kyle C. Armour & David S. Battisti, Geophysical Research Letters, DOI : 10.1029/2022GL100011.

Sauvegarde du PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/clim…

Communiqué du président de l’Académie des Sciences de Russie

https://t.me/glazieview/3416

19 mai 2023 à 15:57

Traduction Google

Glazyev pour les gens qui réfléchissent

Solution

Conseil scientifique de l’Académie russe des sciences sur les questions complexes d’intégration économique eurasienne, de modernisation et de compétitivitéet développement durable

Après avoir discuté des rapports sur les études de l’effet du dégazage naturel de l’hydrogène (Docteur en sciences géologiques et minéralogiques V.L. Syvorotkin) et de la désintégration de l’isotope du potassium (Docteur en sciences physiques et mathématiques L.B. Bezrukov) sur les processus climatiques mondiaux et locaux, le Conseil scientifique du L’Académie russe des sciences sur les problèmes complexes de l’intégration économique eurasienne, de la modernisation, de la compétitivité et du développement durable (ci-après dénommé le Conseil scientifique) déclare que les résultats scientifiques suivants ont été obtenus qui sont essentiels pour la sécurité nationale, la régulation économique, le développement durable et comprendre les causes du changement climatique.

1. Des corrélations quantitatives - temporelles et spatiales - ont été établies entre le dégazage de l’hydrogène naturel profond et l’évolution de la teneur en ozone dans la stratosphère (la formation de "trous d’ozone"), ainsi que l’augmentation de la température en dessous, ce qui , en plus d’un impact significatif sur le réchauffement climatique, permet pour la première fois d’expliquer les mécanismes d’occurrence et de développer des méthodes de prédiction des catastrophes naturelles (sécheresses, incendies naturels, inondations, fonte du pergélisol et des glaces arctiques, etc.).

Le rôle prédominant empiriquement prouvé de l’hydrogène naturel dans la décomposition de l’ozone stratosphérique réfute l’hypothèse fréon technogène de l’apparition de "trous d’ozone", qui est à la base du protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont la mise en œuvre des recommandations n’a pas n’entraînent pas une diminution de la destruction de la couche d’ozone.

2. La prévision basée sur l’hypothèse de la Terre « hydrogène » par V.N. Larin, sur la teneur quantitative en potassium de la Terre, dont la désintégration nucléaire de l’isotope 40K a permis pour la première fois d’expliquer le taux de réchauffement observé de l’océan mondial et semble être l’une des principales causes de échauffement.

Sur la base de ce qui précède, le Conseil Scientifique recommande :

1. Postulez au ministère de l’Éducation et des Sciences et à l’Académie russe des sciences avec des propositions :

  • sur l’organisation d’une étude interdisciplinaire sur les processus de dégazage de l’hydrogène et de désintégration de l’isotope du potassium dans toutes les sphères de la Terre et leur impact sur le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles ;
  • sur le développement de méthodes de prévision des conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles pour la Russie et l’UEE, notamment : dégel du pergélisol et des glaces arctiques avec évaluation du risque d’inondation des zones côtières ; modifier l’équilibre des ressources en eau ; risques d’incendies naturels ; conséquences pour l’agriculture, etc.

2. Préparer un rapport du Conseil scientifique sur les facteurs non économiques du changement climatique pour la prochaine conférence internationale sur le climat prévue en septembre de cette année. aux EAU.

3. S’adresser aux autorités fédérales avec des propositions :

  • sur l’augmentation de la validité scientifique de la politique de prévision et de planification de l’État dans les domaines de la sécurité naturelle et technique, de la météorologie, de la sylviculture, de l’eau et de l’agriculture, de l’énergie, des mines et d’autres domaines dépendant des conséquences du dégazage naturel de l’hydrogène ;
  • sur l’inclusion de l’hydrogène naturel dans la liste des minéraux et le développement d’une technologie pour son extraction, ainsi qu’une technologie pour la liaison chimique de l’hydrogène dans les hydrocarbures aromatiques (basée sur les recherches de l’Institut Zelinsky de chimie organique de la Russie Académie des Sciences) en vue de leur candidature conjointe.

4. Préparer des informations sur les résultats de ces études pour le Président de la Fédération de Russie avec une justification scientifique des mesures nécessaires dans le domaine de la sécurité nationale et des relations internationales, y compris les questions du Protocole de Montréal et de l’Accord de Paris sur le climat.

5. Le groupe de travail du Conseil scientifique sur le problème de l’hydrogène naturel (docteur en sciences techniques A.V. Dolgolaptev) pour préparer des propositions sur les sujets de travail de recherche nécessaires au développement d’idées sur la cosmogenèse de la Terre, la composition de son noyau , ainsi que l’ application pratique des résultats de la recherche .

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