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3 Octobre 2023
Hassan Nasrallah, chef du groupe pro-iranien Hezbollah, a déclaré que le Liban devrait cesser d’empêcher les Syriens de quitter le Liban pour rejoindre l’UE, alors que le Liban connaît une augmentation de la migration en provenance de Syrie.
Nasrallah a déclaré que le Liban devrait cesser d’empêcher les réfugiés syriens de quitter le pays par la mer et plutôt les équiper de bateaux appropriés et contribuer à faciliter leur passage vers l’Europe.
"Les pays européens accouront à Beyrouth, au Sérail, et demanderont au gouvernement : ’Que voulez-vous pour arrêter cette migration de réfugiés vers l’Europe ?’", a déclaré Nasrallah.
Ce discours intervient alors que le Liban connaît une forte augmentation du nombre de Syriens traversant la frontière du pays, cherchant à échapper à la violence du régime d’Assad et à la détérioration des conditions économiques en Syrie.
L’armée libanaise a appelé à davantage de ressources et de soldats pour faire face à cette augmentation, affirmant que la frontière de 394 kilomètres avec la Syrie est actuellement impossible à garder.
Nasrallah a affirmé que les États-Unis étaient responsables du déplacement des réfugiés syriens, accusant les sanctions américaines de nuire à l’économie syrienne.
« Si la loi César [sanctions] est levée et que les portes sont ouvertes aux investissements, des centaines de milliers de Syriens retourneront dans leur pays », a déclaré Nasrallah.
La levée des sanctions américaines contre la Syrie peut sauver le Liban, selon le chef du Hezbollah
3 octobre 2023
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré le 2 octobre dans un discours que la levée des sanctions américaines permettrait le rapatriement de centaines de milliers de réfugiés syriens depuis le Liban.
« Ceux qui croient que le déplacement des Syriens menace l’existence du Liban doivent dire à Washington que l’abrogation de la loi César sauve le Liban », a déclaré Nasrallah, ajoutant que « si la loi César est annulée, des centaines de milliers de réfugiés syriens retourneront dans leur pays ».
Le chef du Hezbollah a également déclaré que les États-Unis « sont le principal responsable de la crise des réfugiés syriens » et que la « guerre terroriste » menée par Washington dans le pays est la raison du déplacement des Syriens.
« L’ambassadeur américain à Beyrouth interroge les chefs de sécurité libanais s’ils ordonnent le retour des Syriens dans leur pays… [Ils] répondent à ses questions grossières par crainte de sanctions », a-t-il déclaré en référence à l’ambassadrice américaine au Liban Dorothy Shea.
Les responsables libanais se plaignent de plus en plus depuis deux ans de l’ingérence américaine dans le processus de rapatriement des réfugiés entre Beyrouth et Damas, certains affirmant que Washington et l’UE interdisent le retour des réfugiés du Liban vers la Syrie pour des raisons politiques.
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