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L’Algérie accueille dans ses hôpitaux 400 enfants de Gaza gravement blessés

jeudi 14 décembre 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 décembre 2023).

https://www.chroniquepalestine.com/…

13 décembre 2023

Al-Mayadeen

Gaza sous les bombes israéliennes. A la date du 13 décembre, après dix semaines d’attaques impitoyables, le nombre de tués s’élève dans la population de Gaza à plus de 18 500 tués et plus de 50 000 blessés. Le système de santé est systématiquement détruit et finit par s’effondrer - Photo : Mohammed Zaanoun / Activestills

Cette annonce intervient alors que le secteur de la santé à Gaza est confronté à des défis sans précédent, avec la fermeture forcée d’établissements de santé et le manque de dramatique de fournitures médicales.

[Combien de blessés palestiniens l’Union Européenne dans son ensemble a-t-elle acceuillis jusqu’à présent ? Zéro… NdT]

L’Algérie accueillera 400 enfants palestiniens blessés à la suite de l’agression israélienne sur la bande de Gaza, a indiqué une source officielle au service de presse algérien.

Le pays accueillera les enfants palestiniens dans les hôpitaux civils et militaires d’Alger, d’Oran et de Constantine.

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a révélé que le nombre de blessés s’élevait à 49 500 et plus de 18 200 tués depuis le 7 octobre, date à laquelle « Israël » a lancé une agression aveugle avec des frappes aériennes, des frappes de drones et des frappes d’artillerie impitoyables, visant à déplacer massivement les Palestiniens et à les soumettre à un nettoyage ethnique.

Le directeur général du ministère de la santé à Gaza a déclaré précédemment que seul 1 % des victimes de l’agression ont pu se faire soigner au point de passage de Rafah, la seule voie de sortie de la bande de Gaza.

De plus, les habitants de Gaza manquent d’eau potable, de nourriture et de fournitures médicales, car ils vivent dans des abris surpeuplés et pendant le froid du mois de décembre. Cela signifie que les maladies et les affections frappent les survivants de l’agression israélienne.

Alors que Gaza reste privée d’aide et que les bombardements constants détruisent les refuges et centre de soins et l’aide entrant dans la bande, ceux qui sont tombés malades sont confrontés à des problèmes persistants tels que le manque de fournitures et les mauvais traitements, alors que les médecins s’efforcent d’apporter les soins minimums requis aux Palestiniens qui ont été blessés par les frappes israéliennes.

L’effondrement catastrophique du système de santé de Gaza a rendu impossible la collecte de données sur le nombre exact de personnes et d’enfants atteints de maladies, mais l’Organisation mondiale de la santé, sur la base des dossiers du ministère de la santé de Gaza et de l’UNRWA, a signalé au moins 369 000 cas de maladies infectieuses.

Toutefois, Shannon Barkley, responsable de l’équipe chargée des systèmes de santé dans les bureaux de l’Organisation mondiale de la santé à Gaza et en Cisjordanie, a indiqué que le chiffre susmentionné se limitait au sud de Gaza et excluait les cas dans le nord de Gaza, ce qui a conduit l’organisation à prédire un chiffre beaucoup plus élevé.

Face à la menace croissante des infections et des virus, le système de santé de Gaza est confronté à l’énorme défi que représente le traitement d’un nombre croissant de blessés et la fermeture forcée de plusieurs établissements médicaux.

Pendant ce temps, la communauté internationale abandonne les Palestiniens à ce moment critique, incapable d’imposer un cessez-le-feu à l’occupation ou d’imposer l’acheminement de l’aide dans la bande de Gaza.

Attaques israéliennes contre des établissements de santé dans Gaza

Le porte-parole du ministère de la santé de Gaza, Ashraf al-Qudra, a révélé que l’occupation israélienne avait délibérément pris pour cible 137 établissements, rendant 22 hôpitaux et 46 centres de soins primaires inopérants.

La destruction intentionnelle du système de santé dans le nord de la bande de Gaza a entraîné la perte tragique de centaines de vies parmi les blessés et les déplacés.

L’agression de l’occupation s’étend aux professionnels de la santé, avec l’arrestation de 36 personnes, dont le directeur général du complexe médical Al-Shifa, le Dr Mohammed Abu Salimah.

2 décembre 2023 – L’hôpital al-Nasr à Khan Younis, reçoit de multiples blessés dont de nombreux enfants, après un bombardement impitoyable par les Israéliens, de différentes zones résidentielles dans la ville – Photo : Mohammed al-Zaanoun / Activestills

L’assaut israélien sur le système de santé a conduit au martyre de 296 travailleurs de la santé et à la blessure de centaines d’autres.

Situation catastrophique dans les hôpitaux du sud de Gaza

La situation sanitaire dans les hôpitaux du sud de la bande de Gaza est décrite comme catastrophique et insoutenable. Les équipes médicales s’efforcent de garder leur sang-froid face au nombre écrasant de morts, dans un contexte de pénurie de traitements et de ressources cliniques.

Les récentes agressions israéliennes rapportées par le correspondant d’Al Mayadeen incluent des martyrs et des blessés qui restent sous les décombres suite au bombardement de la résidence de la famille Al-Arqan près de la mosquée Tawbah à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.

Dans la partie centrale de la bande de Gaza, le nombre de victimes a augmenté lorsqu’un bombardement israélien a visé la maison de la famille Al-Amasi à Nuseirat, blessant plusieurs Palestiniens.

Les bombardements intenses se sont étendus à la zone de Juhor al-Deek, au sud-est de la ville de Gaza.

Dans la partie sud de la bande, des blessés ont été signalés suite à un bombardement qui a touché une maison dans le quartier de Jneina à Rafah, au sud de Gaza.

Des frappes aériennes israéliennes ont visé Ma’an et Bani Suhaila, à l’est de Khan Yunis, faisant un martyr et des blessés dans un appartement résidentiel de la rue School, à l’ouest de la ville.

Dans la partie nord de la bande de Gaza, on signale une escalade des tirs d’artillerie et des frappes aériennes israéliennes sur le camp de Jabalia, le quartier de Sheikh Radwan et le camp de Beach.

Plus tôt dans la journée, l’utilisation par l’armée israélienne de civils comme boucliers humains a encore aggravé la crise humanitaire, alors que les tentatives d’entrer à nouveau dans le camp de Maghazi persistent après l’échec d’une tentative de prise d’assaut.

Les maladies infectieuses sévissent à Gaza

Un nouveau coup dur pour le système de santé… Les maladies et les affections affectent gravement les survivants de l’agression.

Dans la tourmente de la guerre génocidaire d’Israël, du manque d’eau potable, de nourriture, d’aide médicale, des abris surpeuplés et du froid du mois de décembre, les maladies se répandent parmi les survivants.

Alors que Gaza reste privée d’aide et que les bombardements incessants et inconsidérés détruisent les centre de refuge et de soins et l’aide entrant dans la bande, ceux qui sont tombés malades se retrouvent dans l’incapacité de recevoir un traitement alors que les médecins se précipitent sur les ressources limitées dont ils disposent encore pour soigner les Palestiniens qui ont été blessés par les frappes israéliennes.

Selon M. Barkley – responsable de l’équipe chargée des systèmes de santé dans les bureaux de l’Organisation mondiale de la santé à Gaza et en Cisjordanie, – les maladies respiratoires contagieuses, comme le rhume ou la pneumonie, sont parmi les plus courantes, mais des maladies plus bénignes circulent, exposant les enfants, les personnes âgées et les personnes immunodéficientes à de graves risques sanitaires en raison des conditions de vie effroyables auxquelles les Palestiniens sont soumis.

Dans un appel adressé au New York Times, Samah al-Farra, 46 ans et mère de 10 enfants, a déclaré que toute sa famille était malade alors qu’elle luttait pour assurer sa sécurité dans un camp palestinien à Rafah. « Tous mes enfants ont une forte fièvre et un virus à l’estomac », a-t-elle expliqué.

À force de dormir sur le sol nu du camp, Samah et ses enfants ont tous connu des fièvres brûlantes, des diarrhées chroniques et des vomissements.

Elle a décrit l’eau utilisée pour boire comme étant la même que celle qu’ils utilisent pour se laver, ce qui est clairement contaminé, car elle a dit que ses mains étaient plus sales lorsqu’elle se lavait. Elle a également fait part des difficultés rencontrées par ses deux plus jeunes enfants, Hala, 6 ans, et Mohammad, 9 ans.

Hala est devenue trop faible pour bouger ou demander de la nourriture, alors qu’elle était affamée depuis quelques semaines, depuis qu’ils ont été déplacés. Elle a développé une éruption cutanée sur le dos et a attrapé des poux qui ne peuvent être éliminés parce que sa mère n’a pas les moyens d’acheter du shampoing, tandis que Mohammad est pris de convulsions à cause de sa fièvre chronique.

Lundi, « Israël » a affirmé qu’il ouvrait un point de contrôle au point de passage de « Kerem Shalom x afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, ce qui n’a bien sûr pas encore été fait.

Dans le même temps, des soldats israéliens ont été filmés en train de mettre le feu à des produits de première urgence pour la population de Gaza.

Un spectacle d’horreur dans les hôpitaux de Gaza

Un récent rapport de l’OMS qualifie les hôpitaux de Gaza de « film d’horreur ».

Richard Peeperkorn, représentant de l’OMS en Palestine occupée, a déclaré, selon un rapport de l’AFP, « Nous sommes extrêmement préoccupés par la reprise de la violence », ajoutant que « le système de santé à Gaza a été paralysé par les hostilités en cours ».

Selon M. Peeperkorn, le système de santé de Gaza « ne peut pas se permettre de perdre davantage d’hôpitaux », notant que seuls 18 des 36 hôpitaux de la bande fonctionnent actuellement, avec seulement trois hôpitaux dans le nord qui sont à peine opérationnels.

Marie-Aure Perreaut Revial, coordinatrice des urgences à Médecins sans frontières, s’est entretenue avec le New York Times depuis l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, à Gaza, et a déclaré que les hôpitaux avaient dépassé leur capacité à traiter les nouveaux patients.

Les médecins ont dû faire le choix impossible de donner la priorité aux patients souffrant de traumatismes dus aux frappes israéliennes, mais même eux ne peuvent pas recevoir des soins médicaux complets et appropriés en raison des ressources très limitées dont disposent les hôpitaux.

Marie-Aure a également déclaré que les patients ne peuvent pas recevoir les soins post-opératoires dont ils ont besoin, ce qui entraîne de graves infections en raison des conditions insalubres auxquelles les Palestiniens sont exposés.

« L’accent est mis sur les blessés, mais c’est l’ensemble du système de santé qui est mis à terre x, a-t-elle ajouté.

L’armée israélienne emmène le directeur de l’hôpital Kamal Adwan et 70 employés vers un lieu inconnu

Le ministère palestinien de la santé confirme que le nombre de Palestiniens tués lors de l’agression israélienne sur Gaza a dépassé les 18 500.

Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, Ahmad al-Kahlout, ainsi que 70 membres du personnel médical, et les ont emmenés dans un destination inconnue, a confirmé mardi le ministère palestinien de la Santé.

Dans sa dernière mise à jour, le ministère a déclaré que le nombre de Palestiniens tués par l’occupation israélienne à Gaza a dépassé les 18 500, tandis que le nombre de blessés a dépassé les 50 000, alors que la guerre israélienne brutale en cours sur la bande de Gaza approche de sa dixième semaine.

En outre, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé les environs du complexe médical Nasser dans la ville de Khan Younis, qui a reçu des blessés et des martyrs palestiniens sans interruption tout au long de la journée [12 décembre]. Plus de 15 martyrs ont été confirmés à l’hôpital après une série de massacres israéliens, le plus récent ayant eu lieu dans le camp de Nusseirat.

Depuis quelques jours, des tireurs d’élite israéliens ont pris le contrôle des bâtiments entourant l’hôpital Kamal Adwan et tirent continuellement vers les cours et les chambres des patients.

Plus tôt dans la journée de mardi, les forces d’occupation israéliennes ont fait irruption dans l’hôpital et y ont enfermé des milliers de patients, de membres du personnel médical et de Palestiniens déplacés.

Selon le ministère de la santé, les équipes médicales, y compris le personnel féminin, ont été interrogées sous la menace dans le service des urgences.

Le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, a révélé plus tôt que l’occupation israélienne avait délibérément ciblé 137 installations, rendant 22 hôpitaux et 46 centres de soins primaires inopérants.

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