Il était clair qu’après la victoire de Wagner-Prigogine à Bakhmout et l’établissement de la « Ligne Sourovikine » sur le reste su front, la contre-offensive ukrainienne était condamnée, à plus ou moins brève échéance. Mais « plus ou moins », telle est précisément la question…
Il apparaît donc objectivement qu’il y a des intérêts en jeu, de chaque côté, pour faire durer la guerre d’attrition, c’est-à-dire de « tranchées » et éviter les mouvements offensifs décisifs nécessaires pour mettre fin à cette guerre.
Stratégie « suicidaire à petit feu » d’un côté, guerre d’attrition de l’autre, il n’y a d’« issue » que si l’un des adversaires s’effondre, en fait davantage miné par ses contradictions internes que par ses échecs au front.
A ce jeu mortifère la Russie semble avoir une capacité de résilience plus forte que l’Ukraine mais elle reste travaillée à la fois par ceux qui souhaitent une paix rapide à bas prix, voire au prix d’une défaite, et ceux qui veulent au contraire une action offensive pour faire plier à la fois l’Ukronazisme et l’Occident, dans une certaine mesure.
Si l’histoire de ce conflit semble donc actuellement « figée », elle l’est néanmoins dans le sang qui coule quotidiennement et dont les « profiteurs de guerre » n’auront donc probablement jamais à rendre compte, sauf révolution.
C’est aussi une des leçons de la tentative de Prigogine de faire avancer l’histoire plus vite que la musique écrite, en sourdine, par l’Etat profond, en Russie aussi.
Prigogine, c’était du Wagner au rythme du rock…
Une cadence nettement trop infernale pour la bureaucratie enkystée de longue date dans le pays.
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