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L’horreur mondialo-nazi-Banco-centraliste dans toute sa splendeur ! PDF

dimanche 4 février 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 février 2024).

Note de Joseph : C’est quoi l’implant cérébral dont a parlé Elon Musk, et faut-il en avoir peur ?

Le patron de X, Tesla et SpaceX a annoncé que sa start-up Neuralink avait posé avec succès un implant dans le cerveau d’un homme. Une interface homme-machine digne d’un roman de SF, qui pose beaucoup de questions.


L’interface cerveau-machine de Neuralink pourrait permettre de « contrôler votre téléphone et votre ordinateur, et à travers eux, à peu près n’importe quel appareil, juste par la pensée », a annoncé Elon Musk. Photo Angga Budhiyanto / Zuma/ABACA

Par Thomas Bécard

Publié le 31 janvier 2024 à 13h44

Version PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/impl…

Si l’on en croit ses tweets obsessionnels, Elon Musk, le patron de X, Tesla et SpaceX, était ces derniers jours très préoccupé par l’immigration illégale qui « submerge » (selon lui) les États-Unis. Mais il a pris aussi le temps de communiquer sur les progrès de sa start-up Neuralink, qui vient de poser un premier implant cérébral sur un humain.

Qu’est-ce que c’est que cet implant ?

Il s’appelle « Telepathy », a la taille d’une pièce de monnaie (23 millimètres de diamètre pour 8 millimètres d’épaisseur) et est capable d’enregistrer l’activité neuronale à travers 1 024 électrodes réparties sur 64 fils « plus fins qu’un cheveu humain ». Cette interface cerveau-machine, déjà testée sur des cochons et des singes, permet de « contrôler votre téléphone et votre ordinateur, et à travers eux, à peu près n’importe quel appareil, juste par la pensée […]. Imaginez Stephen Hawking pouvant communiquer plus rapidement qu’un dactylo ou un commissaire-priseur », a expliqué Musk sur X. Sans donner plus de détails sur l’opération chirurgicale effectuée – a priori par un robot également développé par Neuralink –, en dehors du fait que « le patient se rétabli[ssai]t bien ».

Neuralink, société cofondée en 2016 par Musk et basée à San Francisco, a obtenu au printemps l’accord des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux sur des humains, et a commencé à recruter ses premiers cobayes à l’automne. La condition pour participer à l’étude, qui devrait durer six ans, était d’être tétraplégique ou atteint d’une sclérose latérale amyotrophique (communément appelée maladie de Charcot).

Est-ce une première ?

Les recherches sur les interfaces cerveau-machine (un sujet dont la science-fiction s’est largement emparée, notamment à travers le courant cyberpunk et des auteurs comme William Gibson et Bruce Sterling) datent en fait du début des années 70 et, au fil des années, plusieurs équipes de recherche ont déjà réussi à capter une activité neuronale pour la transformer en signaux électroniques. En 2019, lors d’un essai au Clinatec, un centre du CEA à Grenoble, un tétraplégique avait ainsi été en mesure de faire mouvoir un exosquelette par la pensée. Mais l’innovation de Neuralink consiste en la miniaturisation de son implant et au nombre d’électrodes embarquées.

Pourquoi ça fait quand même un peu flipper ?

« On fait tout dans les règles de l’art, et nous allons même au-delà des exigences de la FDA [l’autorité américaine chargée notamment de réguler les essais cliniques, ndlr] du point de vue de la sécurité », assurait Elon Musk en juin 2023 dans une interview donnée au rappeur britannique Zuby (par ailleurs connu pour déclarations réacs et transphobes). En septembre, le magazine Wired révélait pourtant que plusieurs primates étaient morts au cours des essais (une enquête a été ouverte). Récemment, c’était au tour de Reuters de raconter que Neuralink avait enfreint les règles du Département américain des transports concernant le transport de matières dangereuses.

Au-delà, c’est aussi la personnalité d’Elon Musk, milliardaire mégalo, complotiste et ultralibéral, qui peut légitimement inquiéter. Permettre de redonner de l’autonomie à des tétraplégiques ou une forme de vision à des aveugles, c’est évidemment un beau projet. Mais Musk ne compte pas s’arrêter là : « Le but, c’est d’arriver à une symbiose entre notre cerveau biologique et notre “cerveau” numérique […], l’extension de nous-même assistée par l’intelligence artificielle. » « Dans le futur, on pourra enregistrer nos souvenirs et en garder une sauvegarde, et pourquoi pas restaurer cette sauvegarde dans un corps robotisé », disait-il aussi lors d’une démo de Neuralink en 2020. Avant d’ajouter : « Le futur risque d’être un peu bizarre. » Tu m’étonnes.

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