VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > LES PORTS ET DOCKS EN GRÈVE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

LES PORTS ET DOCKS EN GRÈVE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

lundi 12 février 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 février 2024).

CGT, 8 février 2024 :

“L’attente a assez duré !” : après une nouvelle séquence de grèves totales sur tous les ports de France les lundi, mercredi 7 et vendredi 9 février, la fédération CGT des Ports et Docks appelle à 3 nouvelles journées de grève de 24h les 16, 22 et 27 février, avec “opérations ports morts” le 27 février.

Note de do : Encore une grève intermittente, donc inefficace grâce à la CGT !


http://www.communcommune.com/2024/0…

12 février 2024

El Diablo

Source : CGT 8 février 2024

A Marseille, Fos-sur-Mer, Brest, au Havre, à Lorient, Rouen… la mobilisation des travailleurs des ports et docks se poursuit contre l’application de la réforme des retraites ! Des rassemblements ont été organisés, notamment à Istres où près d’un millier de dockers ont manifesté.

“L’attente a assez duré !” : après une nouvelle séquence de grèves totales sur tous les ports de France les lundi, mercredi 7 et vendredi 9 février, la fédération CGT des Ports et Docks appelle à 3 nouvelles journées de grève de 24h les 16, 22 et 27 février, avec “opérations ports morts” le 27 février.

« Nous bloquons les ports en France d’abord pour que la réforme des retraites du gouvernement ne s’applique pas à nous et prenne en compte la pénibilité de notre travail, comme s’y étaient engagés le ministre des Transports de l’époque Clément Beaune et le président Macron en 2022 lorsqu’il était en campagne », a expliqué Christophe Claret, secrétaire général CGT des dockers du golfe de Fos-sur-Mer, cité par la presse.

« Au vu de nos conditions de travail, ce n’est pas acceptable que nous travaillions deux ans de plus alors que nous sommes obligés de travailler en horaires décalés, les week-ends, que de nombreuses personnes souffrent de troubles musculo-squelettiques et que nous sommes confrontés à l’amiante transportée dans les bateaux », a-t-il ajouté.

« Ça fait maintenant plus d’une année que la fédération nationale des Ports et Docks CGT combat cette réforme injuste », a également expliqué Johann Fortier, secrétaire de la CGT des ouvriers dockers du port du Havre. Cité par la presse, le responsable CGT ajoute : « Bien au-delà du coup de force du 49.3, nous avons maintenu la lutte contre cette réforme. Car aujourd’hui, pour les travailleurs portuaires et dockers, il est impossible de travailler jusqu’à 64 ans”.

Le secteur des ports et docks est particulièrement mobilisé contre l’application de la réforme des retraites. Les mouvements de grèves de ce début du mois de février font écho aux grèves engagées par la CGT et les travailleurs des ports et docks à l’automne-hiver 2023, après une très forte participation des portuaires et dockers à la mobilisation contre la réforme des retraites au premier semestre 2023.

Grâce à un accord de branche, les dockers peuvent valider leur carrière complète en partant quatre ans avant l’âge légal qui, de 58 ans a donc été porté à 60 ans pour eux suite à l’application de la réforme des retraites impulsée par le gouvernement français l’an dernier. Avec la CGT, les portuaires et dockers réclament une reconnaissance de la pénibilité de leur métier pour obtenir une meilleure retraite anticipée. Les travailleurs des ports et docks revendiquent également des investissements dans les infrastructures portuaires.

Comme nous l’écrivions précédemment, « La bataille pour la justice sociale, qui inclut la question de la retraite, se poursuit dans tous les secteurs. Encourageons à la confédéralisation des luttes contre l’application de la réforme des retraites ! Soyons conscients qu’une victoire, même dans une seule branche professionnelle peut encourager et servir de « jurisprudence » des luttes, permettre l’émulation et l’ouverture de perspectives à un secteur entier, et en réalité à l’ensemble des secteurs et branches professionnelles du pays.

Ces combats nécessaire à mener pour saboter et « limiter » l’application de la réforme des retraites peuvent et doivent s’articuler avec une revendication de conquête sociale : le rétablissement de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, 55 ou moins ans pour les métiers pénibles. »

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0