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Russie - Ce n’est plus une opération spéciale en Ukraine, maintenant c’est la guerre !

lundi 25 mars 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 mars 2024).

C’est la guerre : et c’est maintenant que démarre le vrai hachoir à viande !

https://les7duquebec.net/archives/290324

23 mars 2024

Robert Bibeau

Source Pepe EscobarInformation Clearing House 22 mars 2024

Traduction : Les Grosses Orchades

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Finis les jeux d’ombres. Tout est désormais au grand jour. Sans tabou.

Preuve n° 1 : vendredi 22 mars 2024. C’est la guerre. Le Kremlin, via Peskov, l’admet enfin officiellement.

Citation en monnaie courante :

« La Russie ne peut pas permettre l’existence à ses frontières d’un État qui a l’intention avérée d’utiliser n’importe quelle méthode pour lui retirer la Crimée, sans parler du territoire des nouvelles régions. »

Traduction :

L’enfant bâtard de Kiev engendré par Hégémon est condamné, d’une manière ou d’une autre. Signal du Kremlin : Son « Nous n’avons même pas commencé » commence maintenant.

Preuve n° 2 : Vendredi après-midi, quelques heures après le communiqué de Peskov. Confirmé par une source européenne sérieuse…et non russe. Premier contre-signal.

Des troupes régulières venues de France, d’Allemagne et de Pologne sont arrivées, par voie ferroviaire et aérienne, à Tcherkassy, ​​au sud de Kiev. Force conséquente. Aucun chiffre n’a été divulgué. Elles sont hébergées dans des écoles. À toutes fins pratiques, il s’agit d’une force de l’OTAN.

Ce qui signifie : les choses sérieuses commencent : « Messieurs, rien ne va plus, faites vos jeux ! ». Du point de vue russe, les cartes de visite de M. Khinzal devraient être très demandées.

Preuve N° 3 : Vendredi soir. Attaque terroriste contre Crocus City, salle de concert au nord-ouest de Moscou. Un commando lourdement armé tire à vue, à bout portant et de sang-froid sur des civils, puis met le feu à la salle de concert. Le contre-signal définitif, avec l’effondrement du champ de bataille : il ne reste plus au camp occidental que l’option du terrorisme à Moscou.

Et juste au moment où la terreur frappait Moscou, les États-Unis et le Royaume-Uni, en Asie du Sud-Ouest, bombardaient Sanaa, la capitale yéménite, avec au moins cinq frappes.

Dans une coordination astucieuse, le Yémen vient de conclure, à Oman, un accord stratégique avec la Russie et la Chine, leur garantissant une navigation sans problème en mer Rouge, et il figure parmi les principaux candidats à l’expansion des BRICS+ lors du sommet de Kazan en octobre prochain.

Non seulement les Houthis battent la thalassocratie de manière spectaculaire, mais ils ont également à leurs côtés le partenariat stratégique russo-chinois. L’assurance donnée à la Chine et à la Russie que leurs navires peuvent naviguer sans problème à travers Bab-al-Mandeb, la mer Rouge et le golfe d’Aden a été échangée contre le soutien politique total de Pékin et de Moscou.

Les sponsors restent les mêmes

En pleine nuit, à Moscou, samedi 23, juste avant l’aube, presque personne ne dort. Les rumeurs virevoltent comme des derviches sur d’innombrables écrans. Bien entendu, rien n’a été confirmé… pour l’instant. Seul le FSB aura des réponses. Une enquête massive est en cours.

On peut dire, cependant, que le moment choisi pour le massacre du Crocus est plutôt intrigant : rien de moins qu’un vendredi de Ramadan ! De vrais musulmans n’envisageraient même pas de perpétrer un massacre de civils non armés à une occasion aussi sacrée. Or, c’est la carte « ISIS » qui est frénétiquement agitée par les habituels suspects…

Soyons « pop » et citons les Talking Heads : « Ce n’est pas une fête, ce n’est pas une discothèque, ce n’est pas une plaisanterie ». Oh non ! Cela ressemble en effet beaucoup plus à une opération psychologique à 100% étatsunienne. Car les larbins d’ISIS sont des mercenaires caricaturaux. Pas des musulmans véritables. Et tout le monde sait qui les finance et qui les utilise comme arme.

Cela nous amène, avant que le FSB ne se prononce, au scénario le plus plausible : les Russes ont eu affaire à des hommes de main de l’Etat Islamique, transférés du champ de bataille syrien – dans l’état actuel des choses, probablement des Tadjiks – entraînés par la CIA et le MI6 et officiant pour le compte du SBU ukrainien. Plusieurs témoins, au Crocus, ont parlé de « wahhabites », parce que les tueurs du commando ne ressemblaient pas à des Slaves.

Il revient au Serbe Aleksandar Vucic d’être allé droit au but en reliant directement l’événement aux « mise’s en garde » lancées début mars par les ambassades américaines et britanniques à leurs concitoyens, leur enjoignant de ne pas fréquenter les lieux publics de Moscou, en raison d’informations privilégiées (non divulguées à Moscou) détenues par les services de renseignements de la CIA et du MI6 quant à un éventuel acte de terrorisme dans cette ville.

L’intrigue s’épaissit encore lorsqu’il est établi que Crocus appartient aux Agalarov : une famille milliardaire azéri-russe, amis très proches de……Donald Trump.

Vous parlez d’une cible épinglée par le Deep State !

Que les bras-armés de l’affaire soient ISIS ou les banderistes, les sponsors restent les mêmes. Le clown qui fait fonction de secrétaire du Conseil National de Sécurité et de Défense de l’Ukraine, Oleksiy Danilov, a été assez stupide pour confirmer virtuellement et indirectement que la bande ukronazie est dans le coup, en déclarant à la télévision ukrainienne : « Nous allons leur offrir [aux Russes] plus souvent ce genre de plaisir ».

Mais il appartenait à Sergueï Gontcharov, vétéran de l’unité antiterroriste d’élite Russia Alpha, de se rapprocher de la solution de l’énigme : il a déclaré à Sputnik que le cerveau le plus vraisemblable était Kyrylo Budanov, le chef de la Direction Principale du Renseignement de l’Ukraine au Ministère de la Défense, soit l’« espion en chef » qui se trouve être le principal atout de la CIA à Kiev.

usqu’au dernier Ukrainien !

Les trois preuves ci-dessus complètent ce que le chef du comité militaire de l’OTAN, Rob Bauer, avait déjà déclaré lors d’un forum sur la sécurité à Kiev : « Il faut plus que des grenades – il faut des gens pour remplacer les morts et les blessés. Et cela passe par la mobilisation. » Traduction : L’OTAN déclare qu’il s’agit d’une guerre qui doit aller jusqu’au dernier Ukrainien.

Et les « dirigeants » de Kiev ne comprennent toujours pas. Omelyan, ancien ministre de l’Infrastructure : « Si nous gagnons, nous rembourserons avec le pétrole, le gaz, les diamants et les fourrures russes. Si nous perdons, on ne parlera plus d’argent, l’Occident réfléchira à la façon de survivre. »

En parallèle, le chétif Borrell « jungle et jardin » a reconnu qu’il serait « bien difficile » à l’UE de trouver 50 milliards d’euros supplémentaires pour Kiev, si Washington se débranche. Le « leader » cocaïnomane au t-shirt pue-la-sueur est, lui, réellement persuadé que Washington est là pour « aider » non pas par des prêts mais par des cadeaux gratuits. Et qu’il en va de même pour l’UE.

Le Théâtre de l’Absurde atteint des sommets avec le chancelier « saucissons de foie » de l’Allemagne, qui estime, quant à lui, que les revenus des actifs russes volés « n’appartiennent à personne », et qu’ils peuvent donc être utilisés pour financer une militarisation supplémentaire de Kiev.

Quiconque a un peu de cervelle sait qu’utiliser les intérêts des avoirs russes « gelés », c’est-à-dire volés, pour armer l’Ukraine, mène dans un cul-de-sac… à moins de voler TOUS les avoirs russes, soit environ 200 milliards de dollars, la plupart planqués en Belgique et en Suisse, ce qui ferait sombrer l’euro, et l’ensemble de l’économie européenne par la même occasion.

Les eurocrates feraient mieux d’écouter le principal « interrupteur » de la Banque Centrale russe (terminologie U.S.) Elvira Nabioullina : La Banque de Russie prendra des « mesures appropriées » si l’UE fait quoi que ce soit concernant les avoirs russes « gelés »/volés.

Il va sans dire que les trois preuves exposées ci-dessus annulent complètement le cirque du genre « Cage aux Folles » promu par le dérisoire Petit Roi, désormais connu dans ses domaines français sous le nom de Macronapoléon.

La quasi-totalité de la planète, y compris les pays anglophones du Nord, se moquaient déjà des « exploits » de son armée à la Can Can du Moulin Rouge.

C’est ainsi que des soldats français, allemands et polonais faisant partie de l’OTAN sont déjà présents au sud de Kiev. Le scénario le plus probable est qu’ils resteront loin, très loin des lignes de front – quoiqu’aisément accessibles grâce aux propriétés bien connues de M. Khinzal.

Avant même l’arrivée de ce nouveau contingent de l’OTAN au sud de Kiev, la Pologne – qui sert de principal couloir de transit aux troupes de Kiev – avait confirmé que les « bottes » occidentales étaient déjà sur le terrain.

Il ne s’agit donc plus de mercenaires. La France, d’ailleurs, n’est qu’au septième rang en termes de mercenaires présents sur le terrain, loin derrière la Pologne, les États-Unis et la Géorgie par exemple. Le ministère russe de la Défense en possède tous les détails dans ses dossiers.

En résumé, le conflit s’est désormais transformé d’une opération militaire concernant Donetsk, Avdiïvka et Belgorod en une guerre concernant Moscou. Une guerre qui ne ne se contentera peut-être pas de s’arrêter à Kiev. Elle ne pourra sans doute s’arrêter qu’à Lvov. M. 87%, bénéficiant d’une quasi-unanimité nationale massive, a désormais pour mandat d’aller jusqu’au bout. Surtout après le Crocus.

Il y a même de fortes chances pour que les tactiques terroristes des sbires de Kiev conduisent finalement la Russie à ramener l’Ukraine à ses frontières enclavées d’origine du 17e siècle : privée d’accès à la mer Noire et avec la Pologne, la Roumanie et la Hongrie récupérant leurs anciens territoires.

Les Ukrainiens survivants commenceront à se poser de sérieuses questions sur ce qui les a poussés à se battre – littéralement jusqu’à la mort – pour le Deep State US, son complexe militaire et BlackRock.

Dans l’état actuel des choses, le hachoir à viande qui sert de voie express vers l’Enfer est voué à atteindre sa vélocité maximale.

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