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La violence révolutionnaire est inadmissible pour le pouvoir car il sera contraint d’y céder !

vendredi 7 décembre 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 décembre 2018).

La liberté guidant le peuple - 1830 - Delacroix

La violence révolutionnaire est inadmissible pour le pouvoir car il sera contraint d’y céder !

Par contre, le pouvoir trouve tout à fait normal la violence policière. Mais la violence révolutionnaire ne fait que répondre à la violence policière.

VIVE LA VIOLENCE RÉVOLUTIONNAIRE :

http://mai68.org/journal/N55/16juin…

Extrait :

On veut nous faire croire que la violence est mauvaise en soi. Mais la violence essentielle est celle de l’oppression ! au sens où l’oppression est en soi la première violence, comme au sens où elle utilise sans arrêt la violence pour se maintenir.

Il n’y a pas la violence en soi :

Il y a d’un côté la violence du dominant contre le dominé, la violence qui sert à maintenir la domination. Domination qui, en elle-même, est la pire de toutes les violences, et qui est la violence première, celle qui engendre toutes les autres. C’est la violence réactionnaire.

Et de l’autre, la violence du dominé contre le dominant. La violence qui veut détruire toute forme de domination. C’est la violence révolutionnaire.

Si les dominés acceptent de croire ce que le dominant lui dit à la télé : que les dominés ne doivent jamais utiliser la violence pour se défendre, sous le prétexte fallacieux que les salauds qui sont au pouvoir seraient des gentils, alors, les dominés l’auront toujours dans le cul ! parce que les dominants, eux, n’hésitent jamais à utiliser la violence pour maintenir la domination.

D’un côté les casseurs, de l’autre ceux qui ne cassent rien !

Une des techniques couramment utilisée par le pouvoir consiste à diviser pour mieux régner. Cela s’applique aussi aux manifs qui virent à l’émeute. Avec l’aide de ses journalistes (les journalistes de télé sont le plus souvent des hypnotiseurs-propagandistes au service du pouvoir, et elles (ils) nous la mettent bien profond avec leurs jolies petites frimousses à qui l’on "donnerait le Bon Dieu sans confession". Ils (elles) sont choisiEs en fonction de leurs capacités physiques (sex-appeal), intellectuelles (putasserie) etc. à remplir ce rôle ), le pouvoir essaie de nous faire croire qu’il y a un fossé aussi large que le canyon Colorado entre les manifestants bien tranquilles et les émeutiers. Mais ce n’est qu’un mensonge. Les manifestants sont tous là, tous ensembles, pour lutter contre la même chose, contre l’oppression ! Ils sont tous les mêmes !

Certains manifestants sont un peu plus conscients que d’autres, certains ont un peu moins peur que d’autres, certains ont subi plus de choses que d’autres, certains sont plus motivés que d’autres et certains sont un peu moins bien conditionnés que d’autres. Dans une manif qui vire à l’émeute, il y a tous les degrés intermédiaires entre le simple manifestant bien tranquille et l’émeutier le plus révolté, le plus violent. Il y a tous les degrés intermédiaires de conscience, tous les degrés intermédiaires de révolte et tous les degrés intermédiaires de violence. Et parfois, le plus tranquille devient le plus violent !

Mais le pouvoir fait exprès d’oublier tous ces intermédiaires, il fait exprès d’oublier que le plus violent peut devenir le plus tranquille, ou l’inverse. Il ne prend que les deux extrèmes, puis il nomme "manifestant" le manifestant le plus tranquille et "casseur" le manifestant le plus violent, afin d’essayer de mettre entre les deux une barrière infranchissable ! Le pouvoir tente ainsi de nous faire croire que le manifestant le plus tranquille est l’ennemi du plus violent ! Il incite même le "plus tranquille" à dénoncer, voire à livrer le "plus violent" à la police ! le pouvoir incite donc le " lus tranquille" à utiliser la violence contre le "violent" ! ce qui montre bien qu’en fait ce n’est pas la violence en soi que le pouvoir veut interdire, mais seulement la violence contre le pouvoir !

Nous devons systématiquement dénoncer cette manipulation du pouvoir afin la déjouer.

Pour supprimer les émeutes, il faut supprimer le capitalisme !

Le capitalisme est en soi la pire des violences ! et ce pouvoir salaud nous accuse d’être violent ? Mais lui, il l’est un million de fois plus que nous !

Pareil en Palestine occupée : les Israéliens accusent les Palestiniens de violence ! Mais voler l’essentiel du territoire palestinien pour fabriquer l’État d’Israël, c’était pas de la violence ? continuer à voler les terres palestiniennes pour constituer de nouvelles colonies sionistes, c’est pas de la violence ?

C’est toujours le plus salaud, le plus violent, le dominant, qui accuse le plus faible d’être violent dès qu’il cherche à se défendre un tout petit peu ! Car le dominant trouve normal d’utiliser la violence contre le plus faible. Et il trouve tout aussi normal de tenter de faire croire que le plus faible n’a pas le droit d’utiliser la violence pour se défendre. C’est ça que les capitalistes appellent la loi du plus fort, mais c’est la loi du plus salaud !

Nous cessons petit à petit de tomber dans ce piège, et nous nous souvenons que la prise de la Bastille n’est rien de plus qu’une émeute qui a réussi ! La prise du Palais des tuileries, le 10 aout 1792, qui abolit la monarchie, est aussi une émeute qui a réussi.

L’émeute est une de nos armes favorites !

Dix jours de violences révolutionnaires viendront à bout de 3000 ans d’enténèbrement !

Le sous-titre ci-dessus vient du livre de Raoul Vaneigem intitulé "Traité de savoir vivre à l’usage des jeunes générations" il est publié chez Gallimard. Je vous en conseille la lecture. La première fois qu’il fut publié, c’était en 1967, peu avant mai 68 !

L’auteur du livre rappelle qu’il y eut un jour une inondation dans les laboratoires de Pavlov. Vous connaissez Pavlov ? C’est un savant Russe qui faisait des expériences sur les chiens. Il faisait sonner une clochette à chaque fois qu’il leur donnait à bouffer. A la fin, chaque fois qu’il faisait sonner sa clochette, les chiens se mettaient à saliver même s’il "oubliait" de leur filer la bouffe ! C’est ça, le conditionnement.

De cette triste histoire, nous pouvons en conclure que le pouvoir nous traite comme des chiens, puisqu’il n’a de cesse de nous conditionner le mieux qu’il peut. Et la science du conditionnement fait des progrès de jour en jour. Auguste Compte, le philosophe positiviste, classait les sciences par ordre d’importance. Selon ce philosophe bourgeois du XIXe siècle, la science la plus importante est la sociologie, vient ensuite la psychologie. Viennent ensuite les autres sciences et je ne me souviens plus dans quel ordre. Ce qui n’a aucune importance.

Car ce qui est important est de bien remarquer que pour la bourgeoisie, les deux sciences les plus importantes sont la sociologie et la psychologie. C’est bien normal car :

La sociologie est la science du maniement des foules.

La psychologie est la science de la manipulation de l’individu.

Mais revenons à nos moutons, ou, plutôt, à nos chiens de Pavlov, qu’en fait, je n’avais pas perdu de vue. Il arriva qu’un jour, les laboratoires de M. pavlov furent inondés. Beaucoup de chiens moururent, mais les survivants étaient tous déconditionnés ! Raoul Vaneigem se base sur cette expérience pour dire qu’un raz de marée révolutionaire nous déconditionnera totalement : 10 jours de violences révolutionnaires viendront à bout de 3000 ans d’enténèbrement !

Une manif est une émeute qui se cherche !

Une manif sans émeute, c’est une baise sans orgasme !

Nous avons pris la Bastille, nous dit-on, pour libérer les prisonniers. C’est certainement vrai, mais il n’y avait que sept prisonniers. Par contre, La Bastille était un énorme dépôt de poudre ! et il y en avait sacrément besoin, pour faire la révolution ! Suivons l’exemple de nos ainés :

Aux armes citoyens !

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