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Liban - Des manifestants réclament le désarmement de la résitance au sionisme : le Hezbollah !

mardi 29 octobre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 octobre 2019).

Liban : les États-Unis cherchent à distraire le Hezbollah

https://www.presstv.com/DetailFr/20…

Tue Oct 29, 2019 3:14PM

Les soldats de l’armée libanaise montent la garde lors d’une manifestation devant le bâtiment de la Banque centrale à Sidon, dans le sud du Liban, le 28 octobre 2019. ©AFP

« Les États-Unis maintiennent des pressions sur l’armée libanaise pour que la tension persiste de manière contrôlée, et cela afin de tenir occupé ailleurs, le Hezbollah et son alliance avec Michel Aoun », a déclaré Wafiq Qansouh, expert libanais.

Wafiq Qansouh, analyste libanais et rédacteur en chef du quotidien al-Akhbar, a déclaré, lundi 28 octobre, dans un entretien exclusif avec la chaîne de télévision al-Mayadeen que les protestataires avaient commencé à réclamer des revendications absurdes, dont l’abolition du Pacte national, juste quelques jours après le début des manifestations. « Par exemple, les protestataires auraient tout simplement pu se rassembler devant les domiciles des responsables impliqués dans la corruption, mais ce qu’ils ont fait, c’est réclamer le démantèlement de l’alliance ».

Wafiq Qansouh poursuit ainsi : « Le parti de Saad Hariri, qui a submergé le Liban de lourdes dettes, n’est pas bien placé pour critiquer les manifestants. Samir Geagea, chef du parti des Forces libanaises, s’est entretenu avec l’alliance et a déclaré qu’il allait rappeler ses partisans des rues en échange d’accéder à la moitié du portefeuille ministériel dans un nouveau gouvernement.

En faisant implicitement allusion aux récents propos du secrétaire général du Hezbollah libanais qui avait demandé aux protestataires de nommer un représentant pour négocier avec le gouvernement libanais, Wafiq Qansouh a déclaré : « Ceux qui ont confisqué ce mouvement populaire pacifique ne veulent pas que les protestataires aient un représentant capable de négocier avec le gouvernement. Les revendications de certains protestataires à propos des armes de la Résistance restent suspectes, car le Hezbollah n’a pas recours à ses armes à l’intérieur du Liban et il insiste même sur un retour à la normale dans le pays ».

Pour l’analyste libanais, « Riad Salama, président de la Banque centrale libanaise, est la source des corruptions ». « La décision du ministre de l’Enseignement de fermer les écoles soulève aussi des doutes », a-t-il ajouté.

Évoquant le blocage par les manifestants des principales avenues dans les villes libanaises, Wafiq Qansouh a déclaré que cet événement rappelait ce qui s’était passé en Syrie au début de la crise.

Les manifestations au Liban ont commencé le 17 octobre. Plusieurs rues et avenues sont toujours bloquées. L’armée libanaise a essayé, hier, de débloquer les principales avenues, mais elle n’a pas le droit de recourir à la force.

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