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Une part de la vérité sur la chute de l’URSS

mardi 14 juillet 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 juillet 2020).

Note de do : Ça prouve que tout ne doit surtout pas reposer sur un seul homme, car il arrive que cet homme soit un traitre.


Une part de la vérité sur la chute de l’URSS

https://lepcf.fr/Une-part-de-la-ver…

Publié le Lundi 6 juillet 2020 par lepcf.fr

Écrit par Arthur González le 18 septembre 2017

Source : El Heraldo Cubano

Traduction : Danielle Bleitrach

Voici un article dont certains éléments étaient déjà connus, en particulier la déclaration de Gorbatchev en Turquie, mais comme je le décris dans mes mémoires, j’ai pu observer les conditions du remplacement des dirigeants européens dont l’article dit qu’elles faisaient partie d’un plan. J’en suis arrivée à la même conclusion, tant je voyais se répéter le même scénario de la Pologne à l’Italie en passant pas la Hongrie, et bien sûr la France. Mais je dois dire que je ne l’ai perçu pleinement que quand j’ai été confrontée à ce dont était capable la CIA à Cuba et en Amérique latine ; en Europe, il était plus difficile d’en prendre conscience (note et traduction de Danielle Bleitrach).

La vérité avance sur la chute de l’URSS

En 2000, Mikhail Gorbachov, dans un discours à l’Université américaine de Turquie, a avoué : « Le but de ma vie était l’anéantissement du communisme… ma femme m’avait pleinement soutenu et avait compris que, avant même de le faire… j’avais trouvé des compagnons dans la lutte – parmi eux, AN Yakovlev et EA Shevardnadze ».

Récemment, la CIA a déclassifié certains documents déclarant que « le magnat financier George Soros et la CIA ont aidé Gorbachov à parvenir à la dissolution ultérieure de l’URSS ».

Sur ces documents, l’analyste et ancien employé de la NSA, la National Security Agency, Wayne Madsen, a déclaré que le multimillionnaire George Soros avait fourni une couverture économique en 1987 au gouvernement de Mikhail Gorbachov, par le biais d’une ONG de la CIA, connue sous le nom de l’Institut des études de sécurité Est-Ouest, IEWSS (son acronyme en anglais).

Les informations indiquent que Soros et la CIA ont favorisé la diffusion de deux termes orchestrés dans ces années par l’Occident – "perestroïka" (restructuration) et "glasnost" (transparence) – pour servir d’éléments déstabilisateurs pour accélérer la disparition de l’URSS.

Ces documents de la CIA prouvent que ce qui s’est passé n’était pas le résultat de l’acte « spontané et en faveur de la démocratie » de Gorbachov, le système socialiste étant soi-disant « épuisé et brisé », comme ils voulaient le faire croire au monde.

En Turquie, Gorbatchev lui-même a déclaré : « Pour y parvenir, j’ai profité de ma position au sein du Parti et dans le pays, j’ai dû remplacer toute la direction du PCUS et de l’URSS, ainsi que la direction de tous les pays socialistes d’Europe ».

La vérité est que c’est la CIA, avec l’argent de l’organisation Soros, qui a conçu et exécuté cette grande opération, avec tout le soutien du leader soviétique de l’époque.

L’ancien analyste Wayne Madsen dit que le plan visant à éliminer le bloc socialiste d’Europe de l’Est a été organisé par deux coprésidents IEWWS de Sorosn : Joseph Nye, économiste de Harvard, et Whitney MacMillan, président de la multinationale agroalimentaire Cargill, qui avait entretenu des relations avec l’Union soviétique dans les années soixante-dix au XXe siècle.

Insatisfaits des résultats obtenus en 1991, la CIA et Soros ont concentré leurs efforts sur un coup sévère à la nouvelle Fédération de Russie, encourageant le séparatisme dans leurs régions, afin de l’affaiblir au maximum.

Le rapport de Nye et MacMillan envisageait la fin de l’Union soviétique et les éléments du nouveau modèle pour les futures relations de Moscou avec les États-Unis, pour entrer dans l’ère capitaliste et, selon eux, « toute nouvelle évaluation des relations occidentales avec une Union soviétique restructurée, doit partir d’une position de force plutôt que d’un rapport de force ».

Le rapport IEWWS, daté de 1987, et son application pratique ont été un moyen de déchirer sans effusion de sang l’URSS par étapes.

Ce document appelle l’Occident à profiter de l’Union soviétique mourante, dans la nouvelle carte géopolitique qui en surgirait, en particulier dans le Tiers-Monde, une zone jusque-là sous influence soviétique.

Madsen dit que Soros et ses organisations alliées des « droits de l’homme » ont travaillé activement pour détruire la Fédération de Russie, soutenu les mouvements d’indépendance à Kouzbass (Sibérie), par le biais de droitiers allemands qui ont tenté de restaurer Königsberg et la Prusse orientale, et qu’ils ont financé des nationalistes lituaniens et d’autres républiques autonomes et régions nationalistes telles que le Tatarstan, l’Ossétie du Nord, l’Ingouchie et la Tchétchénie, entre autres, dans le but d’encourager le séparatisme dans les Républiques autonomes socialistes soviétiques.

L’activité d’ingérence de Soros contre la Russie ne s’est pas arrêtée ; elle a cru de façon provocante, grâce à ses bases opérationnelles réparties sur les territoires environnants, notamment en Ukraine, Estonie, Lettonie, Lituanie, Finlande, Suède, Moldavie, Géorgie, Azerbaïdjan, Turquie, Roumanie, Mongolie, Kirghizistan, Kazakhstan, Tadjikistan et Ouzbékistan, réunissant des groupes terroristes en coalition avec les fascistes ukrainiens et les néonazis moldaves sionistes.

Récemment, le président russe Vladimir Poutine a expulsé plusieurs organisations de Soros, telles que l’Open Society Foundation et d’autres ONG de la CIA, qui opéraient dans des circonstances similaires sur le territoire russe, notamment la NED (Fondation nationale pour la démocratie), le Republican International Institute, la Fondation MacArthur et Freedom House, les jugeant indésirables et constituant une menace pour la sécurité de l’État russe.

Mikhail Gorbachov a reçu le prix Nobel de la paix non pas pour le plaisir, mais parce qu’il a suivi avec diligence les directives de la CIA et de George Soros.

La CIA ne se repose pas et entend éliminer toute trace de socialisme sur terre ; d’où ses plans contre Cuba et maintenant le Venezuela, où rien n’est accidentel, non pas à cause du travail et de la grâce du Saint-Esprit, mais, comme le dit Saint Jean : 8-32, « Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera ».

Pour cette raison, chaque jour, le monde voit ce que les Yankees sont capables de réaliser pour leurs intérêts hégémoniques, et les mensonges qu’ils tissent, créant des modèles préconçus parmi les grandes masses à travers leurs campagnes de presse ; c’est pourquoi José Martí a sagement déclaré : « Découvrir une vérité est aussi joyeux que voir un enfant né ».

5 Messages de forum

  • Une part de la vérité sur la chute de l’URSS 14 juillet 2020 13:09, par Luniterre

    "Ça prouve que tout ne doit surtout pas reposer sur un seul homme, car il arrive que cet homme soit un traitre."

    …Effectivement ! Mais le corollaire incontournable de cette judicieuse observation, c’est que, pour que la démocratie prolétarienne fonctionne, et ne se transforme pas en son contraire, comme cela s’est donc produit dans les dernières décennies de l’URSS, il faut que les intervenants de base de cette démocratie, les simples prolos en train de lutter pour se libérer du capital, aient une formation militante suffisamment forte pour maîtriser les fondamentaux et ne pas se faire manipuler par des escrocs du type Gorbatchev ou autres.

    Actuellement, le niveau de formation des intervenants de la "gauche" française n’a jamais été aussi bas et il continue manifestement de descendre encore :

    A LA RECHERCHE DU DERNIER OUVRIER SUR LA LIGNE DE PRODUCTION…

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/07/12/a-la-recherche-du-dernier-ouvrier/

    Luniterre

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    • Une part de la vérité sur la chute de l’URSS 15 juillet 2020 02:19, par a_suivre

      Bonjour Luniterre,

      La chute de l’URSS démontre que tout système est fragile, le maillon faible semble être l’humain.
      C’est pourquoi le travail et les réflexions d’Etienne Chouard - même s’il peut être critiquable - m’ont toujours paru intéressantes : le tirage au sort des z’élites permettrait peut-être de renforcer la stabilité d’un système et d’ éviter, les multinationales, les lobbies, les organisations de tout poil, d’infiltrer et de faire de l’ingérence pour leurs propres intérêts hégémoniques.
      C’est le principal reproche que je fais sur la construction de l’UE : elle est entièrement pilotée par les lobbies, banques privés, multinationales, …
      Et par conséquent - comme les poupées russes - c’est aussi le principal reproche que je fais à notre Ripoublique, elle est entièrement pilotés par les lobbies , banques privés, multinationales, … etc

      Voir : http://etienne.chouard.free.fr/Euro…
      et / où vidéo : Démocratie et tirage au sort - E.Chouard (6mn)
      https://www.youtube.com/watch?v=If2…

      Voir : Bruxelles, Strasbourg, nids de lobbyistes ?
      https://www.touteleurope.eu/actuali…

      Le tirage au sort permettrait d’impliquer plus les intervenants de base, les simples prolos, à la vie de la cité et "l’être bien né" pourrait aller se rhabiller.

      Bien à toi,
      A suivre

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      • Une part de la vérité sur la chute de l’URSS 15 juillet 2020 08:05, par Luniterre

        Tirer au sort des gens dont on ne connait pas le niveau de formation pour leur confier la gestion de l’intérêt collectif, ce n’est même pas se tirer une balle dans le pied, même pas jouer à la "roulette russe", c’est carrément et directement se tirer une balle dans la tête !

        Si c’est le genre de proposition que tu fais, que ce soit au nom de l’UPR ou non, ou de ce Chouard, (un manipulateur et escroc, donc, manifestement), ça craint un maximum !

        La "démocratie" bourgeoise fonctionne comme système manipulatoire parce qu’elle a les moyens matériels et essentiellement médiatiques de maintenir les masses prolétariennes dans l’abrutissement et l’abêtissement. Ce que l’on voit, hélas, mieux que jamais, avec cette histoire de "covidange" des cerveaux !

        La révolte ne peut se transformer en révolution, et surtout, donc, en révolution durable (…tiens !!? que voilà un concept intéressant, au fil de cet échange !) que si le niveau de conscience des masses s’élève, et même très haut, pour durer, précisément !

        L’avant-garde n’est pas celle qui impose sa "direction" aux masses, mais le mouvement qui contribue à l’élévation du niveau de conscience des masses.

        C’était le cas du parti bolchevique, en URSS, jusqu’au tournant des années 50, où le révisionnisme y est devenu dominant, grâce, précisément, à l’affaiblissement du niveau de conscience, en grande partie du aux pertes immenses de la guerre, qui ont emporté une partie importante des meilleurs éléments, que ce soit dans la population ou dans l’organisation du parti bolchevique.

        Mais il faut bien comprendre, malgré la caricature que l’Occident fait de l’histoire de l’URSS, que sans une élévation très rapide du niveau de conscience et de formation en URSS durant la période précédant la guerre, le nazisme l’aurait logiquement emporté sans difficulté.

        Luniterre

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        • Une part de la vérité sur la chute de l’URSS 15 juillet 2020 13:37, par a_suivre

          Bonjour Luniterre,

          Il ne s’agit pas de « Tirer au sort des gens dont on ne connaît pas le niveau de formation » par exemple :

          Si tu as besoin d’un comptable pour faire la comptabilité de ta ville, il s’agit de sélectionner dans ta ville des comptables de métier et d’en tirer un au sort.
          Ensuite, s’il fait bien son travail pendant son mandat, il aura le droit de se présenter pour être à nouveau tiré au sort pour faire la compta à un niveau supérieur de responsabilité dans un département, puis dans une région, etc…

          Idem pour tous les métiers : du cantonnier au chirurgien …

          Cela va avec l’idée qu’il faut que "le niveau de conscience des masses s’élève" car le tirage au sort implique la participation directe d’un maximum intervenant de la base. Et aussi cela va avec l’idée que pour qu’une Révolution fonctionne, il faut qu’elle soit en permanence contrôlée par les PEUPLES.

          Le tirage au sort ne me semble pas incompatible avec le MARXISME-LÉNINISME, bien au contraire, le tirage au sort aurait peut-être pu éviter la chute de l’URSS.

          Bien à toi
          A suivre

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          • Une part de la vérité sur la chute de l’URSS 15 juillet 2020 21:55, par Luniterre

            Je reprends donc également ici tes deux exemples concrets, tant qu’à faire :

            __1_ le comptable… !!!
            Tirer au sort un comptable qui a basicalement une formation professionnelle adaptée au système capitaliste n’a précisément aucun sens pour une gestion au service du prolétariat qui nécessite évidemment d’autres critères !!!

            Quand on constate que les notions de base telles que la relation entre valeur d’usage et valeur d’échange sont d’ores et déjà complètement oubliées par des militants de gauche ayant une formation « marxiste » d’un demi siècle d’ancienneté, comme on le voit dans ce débat :

            https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/07/12/a-la-recherche-du-dernier-ouvrier/

            Il y a encore moins à espérer quoi que ce soit de gens qui n’ont pas la moindre idée de ce que peut être une économie de transition.

            Il faut donc bien commencer par recréer entièrement une culture de lutte de classe avec une formation militante aux notions les plus fondamentales de la transition économique socialiste prolétarienne.
            Autrement, tout le reste, c’est juste parler pour se gargariser de mots sans aucune conséquences réelles, sauf, probablement, tout à fait négatives.

            __2_ Tchernobyl
            Je ne connais pas la série dont tu parles, mais j’ai longuement étudié cette histoire il y a quelques années. La « corruption » n’est pas ici le nœud de l’affaire, mais bien, par contre, effectivement, un abus d’autorité particulièrement absurde. Contrairement à l’idée générale qu’on s’en fait, il ne s’agit absolument pas d’un « accident », mais bien d’une « expérience » grandeur nature, si j’ose dire, et qui a malheureusement mal tourné, alors qu’il y avait encore à plusieurs niveaux la possibilité de l’arrêter à temps.

            C’est donc bien simplement le manque de « démocratie » ici, effectivement, mais au sens de la collégialité des décisions, qui a empêché d’y mettre fin à temps.

            Les ingénieurs immédiatement « subordonnés » à la direction, conscients du problème et ayant averti la direction elle-même n’avaient malheureusement pas le pouvoir d’imposer l’arrêt de cette expérience.

            En conclusion, dans un cas comme dans l’autre, la démocratie doit aboutir à placer partout des gens compétents pour les tâches qui leurs sont assignées, tout en équilibrant leur autorité nécessaire dans une collégialité dotée des compétences et des capacités d’intervention appropriées comme contrôle et « régulation » de l’autorité représentative.

            Dans tous les cas, la base de la démocratie ne réside pas dans les formes qu’elle prend mais dans le niveau de formation des intervenants.

            Quel que soit le système, « démocratique » ou non, un peuple d’ignorants sera toujours manipulé, d’une manière ou d’une autre.

            Luniterre

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