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Montélimar : nouvelles des personnels suspendus

dimanche 19 septembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 septembre 2021).

Hier, nous étions un millier de manifestants à Montélimar (une ville moyenne de 40 000 habitants) ; j’ai pu discuter avec la déléguée CGT mise à pied, suspendue sans salaire, de l’hôpital appartenant au groupement hospitalier des Portes de Provence.

40 personnels ont été suspendus dont 6 médecins. Elle m’a dit que le directeur proche de la retraite, Michel Cohen, qui par ailleurs l’a invitée (comble de cynisme) à son pot d’adieu, n’a pas respecté la procédure de licenciement normal prévue par le Code du travail : lettre recommandée avec AR, entretien préalable au licenciement, etc.

Le personnel a été averti par e-mail de leur suspension ; ils ont même suspendu du personnel en congé et en arrêt maladie… Le directeur l’a mise à pied sans avertir la DIRECCTE, l’inspection du travail de Valence, alors qu’elle est la représentante élue du personnel soignant. Du n’importe quoi…

La direction de l’hôpital pense que l’état d’urgence sanitaire et la loi du 5 août 2021 permettent TOUT ; les auteurs de cette forfanterie ont tout l’appareil d’état derrière eux, ARS (agence régionale de santé), préfecture, ministère et médias détenus aujourd’hui par Bolloré logistics, Patrick Drahi, Xavier Niels, de grands prédateurs.

La déléguée syndicale CGT m’a confié qu’il n’y avait que 7 cas Covid à l’hôpital ; mais qu’elle a vu des patients décédés à cause du vaccin… et qu’il était impossible pour les familles d’obtenir des autopsies l’attestant car la direction de l’hôpital sur ordre de l’ARS camouflait les causes de la mort.

Pour elle l’obligation vaccinale est un plan social déguisé de licenciement de 10 % des effectifs afin de privatiser une partie de l’hôpital public… Après le paiement obligatoire de 18 euros du passage aux urgences, la direction du CH de Montélimar parle de louer les lits dans certains services comme un hôtel. Les 3 médecins anesthésistes suspendus au bloc opératoire ont été remplacés par des intérimaires…

Pour finir la discussion, je lui ai demandé si elle était soutenue par la CGT de Paris ; elle m’a dit que le syndicat était partagé en son sein - ce qui paralysait toute forme d’action.

Aujourd’hui, j’apprends par "Le Dauphiné libéré" page 3 que 280 pompiers du Sdis 26 de la Drôme ont été suspendus soit 10 % des effectifs et que le centre de secours le plus touché est celui de Luc-en-Diois.

L’hôpital d’Annemasse aurait refusé par ailleurs d’appliquer le pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour les patients et le personnel soignant. Je n’ai pas plus d’information pour le moment.

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