Lisez ce communiqué CGT pour voir comme il pue !
Communiqué CGT : Le Gouvernement perd son sang froid
http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar…
Bousculé par la mobilisation massive des salariés contre leur réforme des retraites, le Président de la République et le Gouvernement se murent dans une posture de déni et dérivent vers une politique de répression et de violences policières.
Ce matin, le Préfet de Seine et Marne a ordonné la réquisition des 169 salariés en grève à la raffinerie de Grandpuit. La CGT condamne cet acte juridiquement illégal et politiquement insensé. L’ordonnance détourne le contenu de la loi du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure, fortement encadrée par des décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat. L’arrêt de la production dans cette raffinerie ne porte en aucun cas atteinte à la sécurité ni à la santé publique. Il s’agit d’un interdit pur et simple du droit de grève garanti par la Constitution, en l’occurrence exercé au sein d’une entreprise privée dans un cadre démocratique et pacifique. La Confédération se joint à l’action juridique demandant l’invalidation de cette réquisition.
Dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre ont reçu la consigne de brutaliser les manifestants. Le Gouvernement tente d’opérer un amalgame intolérable entre les manifestations et quelques actes de violence intervenus dans certaines villes.
Des militants sont poursuivis, arrêtés, placés en garde à vue, simplement pour avoir collé des affiches comme à Roanne ! Les CRS chargent des queues de manifestations, sans aucune raison, comme à Lorient.
La CGT appelle les salariés, les grévistes à la vigilance du fait de la présence de provocateurs dans les initiatives syndicales. Ils incitent à des actes violents susceptibles en retour d’alimenter la répression policière et le discrédit de la lutte.
La CGT dénonce également le « camouflage » sous des autocollants syndicaux, dont ceux de la CGT, de policiers dans les manifestations et rassemblements.
Le Président de la République et le Gouvernement sont confrontés à une mobilisation unitaire solide, déterminée et toujours soutenue par 69% de la population, selon une enquête d’opinion publiée ce matin. Ce serait une nouvelle erreur de leur part de croire que le débat puisse être détourné vers le thème de la sécurité alors que l’origine des tensions actuelles se trouve dans les injustices de la politique économique et sociale.
La CGT ne laissera pas dévoyer les revendications au cœur de la mobilisation actuelle.
Montreuil, le 22 octobre 2010
Première réflexion bien évidente :
Extrait 1 : « La CGT dénonce également le « camouflage » sous des autocollants syndicaux, dont ceux de la CGT, de policiers dans les manifestations et rassemblements. »
Mais, puisque la CGT syndique aussi des flics, pourquoi s’offusque-t-elle que des flics portent ses autocollants ?
Extrait 2 : « La CGT appelle les salariés, les grévistes à la vigilance du fait de la présence de provocateurs dans les initiatives syndicales. Ils incitent à des actes violents susceptibles en retour d’alimenter la répression policière et le discrédit de la lutte. »
Des "provocateurs", voilà comment sont renommés par la CGT les émeutiers. Le 14 juillet 1789 fut une émeute qui a réussi. Et c’est grâce aux émeutiers qu’on a gagné en 2006 contre le CPE !
En fait cet extrait est la justification de la CGT vis-à-vis d’elle-même du fait que les SO syndicaux aident la police à contrôler et à arrêter les émeutiers.
Cela se vérifie d’ailleurs dans cet article du Parisien republié sur Bellaciao :
Pourquoi, à Paris, la manif n’a pas dégénéré
http://www.leparisien.fr/abo-econom…
de Vincent Mongaillard
Une dizaine d’interpellations, des manifestants qui hurlent aux forces de l’ordre « Libérez nos camarades ! » ou « A bas l’Etat, les flics et les patrons », une pierre jetée contre une vitrine qui ne vole pas en éclats, deux ou trois fumigènes allumés. Mais pas d’incidents majeurs. Hier après-midi à Paris, des abords de la fac de Jussieu (Ve) à la place Denfert-Rochereau (XIVe), les 4 000 (estimation police) à 15000 (estimation syndicats) étudiants et lycéens ont battu le pavé dans le calme et la bonne humeur.
Le seul mouvement de tension perceptible s’est déroulé à la fin de la manifestation, vers 16 h 30, quand une centaine de jeunes mais aussi de militants de la CGT ont voulu prendre la direction du Sénat, non loin de là, où était examinée la réforme des retraites. Ils ont été vite stoppés dans leur élan par les forces de l’ordre.
Un service d’ordre organisé
Depuis le début du mouvement, la capitale semble plutôt épargnée par les casseurs et les débordements. « Sur le plan de l’encadrement, on est beaucoup plus structuré qu’à Lyon ou en banlieue », décrypte Tristan, l’une des forces vives de la Fidl, la deuxième organisation lycéenne. « On a un service d’ordre vraiment organisé », enchaîne Marouane, ex-secrétaire général de la Fidl, désormais permanent à SOS Racisme, association appelée en renfort pour canaliser la jeunesse.
En tête de cortège, un premier cordon de sécurité est composé de syndicalistes (souvent costauds) de la CGT, de la FSU, de l’Unsa ou de FO. Des ouvriers marchent ainsi main dans la main avec des profs qui n’hésitent pas à rappeler les élèves-manifestants perturbateurs. Vient ensuite un second cordon, très black-blanc-beur, qui forme une chaîne encerclant les foules et qui ne comprend que des jeunes conseillés par des militants de l’Unef, syndicat étudiant, ou de l’UNL et de la Fidl, syndicats lycéens. Evidemment, les policiers en civil, présents hier après-midi par centaines, sont sur le qui-vive, suivant à la trace les anarchistes qui rêvent du grand soir ou les jeunes qui masquent leur visage avec une écharpe.
Pas facile de les identifier quand ils arborent un survêtement à capuche, un tee-shirt « Led Zeppelin » ou un autocollant « Je lutte des classes ». Sauf quand ils entrent en action et enfilent leur brassard orange fluo « Police ».
Des médiateurs de l’association Jeunes et Police interviennent notamment lors des interpellations pour apaiser les esprits. Les bandes de lycéens sont généralement accompagnées de grands frères étudiants, des aînés chargés de dissuader ceux qui veulent en découdre avec les « flics ». « Vous voyez, on vient de banlieue, des cités d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, et on sait très bien se tenir », insiste un ado en terminale.
« La recette du succès, c’est le dialogue. A la moindre agitation qui peut créer un mouvement de foule, on file faire de la médiation », décrit Tristan, de la Fidl. Lorsqu’en fin de parcours des lycéens sont coincés entre deux cordons de gendarmes, c’est lui qui vient les chercher, en accord avec les forces de l’ordre, pour les faire sortir. Une mission au compte-gouttes qui s’avère payante. Vers 18 h 30, place Denfert-Rochereau, tout est rentré dans l’ordre.
Extrait : « En tête de cortège, un premier cordon de sécurité est composé de syndicalistes (souvent costauds) de la CGT, de la FSU, de l’Unsa ou de FO. Des ouvriers marchent ainsi main dans la main avec des profs qui n’hésitent pas à rappeler les élèves-manifestants perturbateurs. Vient ensuite un second cordon, très black-blanc-beur, qui forme une chaîne encerclant les foules et qui ne comprend que des jeunes conseillés par des militants de l’Unef, syndicat étudiant, ou de l’UNL et de la Fidl, syndicats lycéens. Evidemment, les policiers en civil, présents hier après-midi par centaines, sont sur le qui-vive, suivant à la trace les anarchistes qui rêvent du grand soir ou les jeunes qui masquent leur visage avec une écharpe. »
Autrement dit, les SO syndicaux viennent en aide à la police pour fliquer et contrôler le mouvement, pour l’empêcher de devenir insurrectionnel, pour interdire la révolution.
SO = Self made Flics
CGT=CRS
http://mai68.org/spip/spip.php?article3