D’un côté, les bombes ou les balles n’égorgent pas les gens ; de l’autre, Bachar al-Assad n’aurait jamais bombardé Houla pendant que ses hommes étaient à l’oeuvre au sein même de la ville !
Par ailleurs, l’égorgement au couteau est la marque des islamistes.
Et l’on sait bien que ce sont les Américains qui financent les islamistes, souvent par l’intermédiaire du Qatar, leur société écran du moment :
http://mai68.org/spip/spip.php?article2378
http://mai68.org/spip/spip.php?article2240
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à enquêter sur la tragédie, avant d’imputer la responsabilité du carnage aux autorités officielles ou aux anti-Assad. Selon Moscou, le pilonnage de Houla pourrait constituer une provocation de la part de l’opposition. En gros, un nouveau Timisoara !
Auparavant, les médias syriens ont annoncé que les assaillants avaient utilisé des couteaux, ce qui constitue un signe distinctif des islamistes. D’après le ministère syrien des Affaires étrangères, l’attaque contre Houla a été perpétrée par plusieurs centaines de terroristes armés.
Le plan de paix de Kofi Annan passe par la victoire sur le terrorisme et l’arrêt de la contrebande d’armes.
On comprend par conséquent les réactions russe et chinoise !
Massacre de Houla : la majorité des victimes exécutées (Onu)
http://fr.rian.ru/world/20120529/194873192.html
MOSCOU, 29 mai 2012 à 16h01 - RIA Novosti
La grande majorité des victimes de l’attaque contre le village syrien de Houla ont été exécutées, rapportent mardi les agences occidentales citant Rupert Colville, porte-parole du Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’Onu.
Les médias ont annoncé que 108 personnes, dont 49 enfants, avaient trouvé la mort lors des tirs d’artillerie sur Houla les 25 et 26 mai. Des traces de violence et des blessures par balles ont été détectées sur plusieurs corps.
Près de 90 personnes ont été exécutées, d’autres ont été tuées par des tirs d’artillerie, a déclaré M.Colville se référant à la mission d’observation de l’Onu. Selon les témoins de la tragédie, les "shabbiha", miliciens à la solde du régime syrien, sont responsables du massacre.
Les autorités syriennes ont rejeté lundi la responsabilité de l’attaque meurtrière sur les combattants islamistes radicaux dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies.
Auparavant, les médias syriens ont annoncé que les assaillants avaient utilisé des couteaux, ce qui constitue un signe distinctif des islamistes. D’après le ministère syrien des Affaires étrangères, l’attaque contre Houla a été perpétrée par plusieurs centaines de terroristes armés.
Le massacre a eu lieu à la veille de la visite à Damas de l’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à enquêter sur la tragédie, avant d’imputer la responsabilité du carnage aux autorités officielles et aux anti-Assad. Selon Moscou, le pilonnage de Houla pourrait constituer une provocation de la part de l’opposition.
Le Conseil de sécurité de l’Onu a condamné dimanche le massacre de civils perpétré à Houla.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l’Onu, la confrontation armée y aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. L’Occident prône le départ du président el-Assad. En dépit d’un cessez-le-feu, de nombreux attentats sont perpétrés dans le pays. Par ailleurs, une mission de l’Onu a été envoyée en Syrie.