L’humain arrive au sommet de la « pyramide du vivant » simplement parce qu’il est de loin le plus efficace en matière de stockage et surtout, donc, de dissipation d’énergie.
La « civilisation », avec malheureusement tous ses « défauts » est le moyen par lequel l’humain suit le tropisme pour lequel il a simplement et tout à fait naturellement été « sélectionné » : dissiper de l’énergie…
Comme tout phénomène « cosmique », l’humain n’existe, à son échelle locale, que comme l’un des facteurs de l’entropie générale.
Le phénomène humain n’est en quelque sorte que l’un des passagers plus ou moins furtifs, selon les cas, du mouvement général de l’entropie, tout comme les étoiles, les galaxies, etc…
Il ne peut donc, tout au plus, qu’« aménager » son passage, en utilisant son « libre arbitre » qui n’est, au départ, que l’un des facteurs de sa « sélection naturelle », lui permettant d’ « inventer » des stratégies et des techniques ad-hoc.
Au lieu de mettre sa conscience et son libre-arbitre au service de son « instinct entropique » précisément tout à fait naturel de stockeur-dissipateur d’énergie, il pourrait donc, par un « sursaut » réellement « révolutionnaire » le mettre au service d’un « aménagement » relatif de son environnement qui lui permette en quelque sorte de « ralentir » son impact entropique, en vue de prolonger son existence en tant qu’espèce, et pourquoi pas, au passage, celle de quelques autres, mais en faisant cela il ne « défendra » en rien du tout la nature : au contraire, il mettra simplement un frein très provisoire, à l’échelle du cosmos, à son évolution naturelle locale entropique, dans son petit racoin de l’univers.