Gilles Munier, 1er Octobre 2019 :
A Alger, la France n’est pas en odeur de sainteté, que ce soit au sein du Hirak - le soulèvement populaire du 22 février 2019 - que des supporters d’Ahmed Gaïd Salah, ancien maquisard des Aurès devenu général, vice-ministre de la Défense et chef d’État-major de l’armée, qui dénonce à mots couverts des complots ourdis en France.
Emmanuel Macron est aujourd’hui bien placé pour savoir que l’infiltration des milieux indépendantistes algériens ne datent pas du déclenchement de la guerre de libération algérienne (1er novembre 1954) et qu’elle s’est poursuivie après 1962.Il sait qui parmi les sous-officiers et officiers algériens ayant rejoint le FLN l’ont été sur ordre des services secrets français et ont fait carrière en servant les intérêts de l’ancienne métropole (et les leurs). Il sait que la France a aidé le régime d’Alger à réprimer certains opposants (y compris en couvrant des assassinats), qu’elle a conseillé l’État-major lors des ratissages sanglants opérés durant la décennie noire et livré des armes anti guérilla …etc… etc…



































































