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Le point de vu du PRCF sur la guerre d’Ukraine et la lutte de classe en France

dimanche 16 octobre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 octobre 2022).

Face au « conflit de haute intensité » suicidaire entre et contre les peuples prônée par Macron et l’UE-OTAN, défendons la paix mondiale et appuyons la contre-offensive de la classe ouvrière en France et dans toute l’Europe !

https://www.initiative-communiste.f…

13 octobre 2022

PRCF

Mercredi 12 octobre 2022, Emmanuel Macron s’est vanté que la France était la « nation-cadre » à la tête d’une mission de l’OTAN visant à armer les pays aux frontières de la Russie, à commencer par la Roumanie et par les Etats baltes. Il a également réaffirmé que la guerre en Ukraine – débutée non le 24 février 2022 comme il l’indique mensongèrement mais en février 2014 à la suite du coup d’Etat euro-fasciste appelé « euro-Maïdan » –, concernait la France et justifiait dès lors l’envoi de « six canons Caesar additionnels » avant d’annoncer la livraison « des radars, des systèmes et des missiles [antiaériens, ndlr] pour protéger [les Ukrainiens] des attaques de drones et de missiles ». Qui a validé une telle décision ?! A quel moment la représentation nationale et, plus encore, le peuple travailleur de France a-t-il donné son accord ou même son avis à propos d’une décision qui peut conduire au suicide généralisé de l’Europe ?

Emmanuel Macron a beau se défendre : il est bel et bien en train d’entraîner la France dans une guerre continentale, voire mondiale, qui ne la concerne pas, qui ruine l’économie des pays européens au seul avantage de Washington et dont les vrais responsables sont, d’une part le gouvernement ukrainien, qui n’a jamais appliqué les accords de Minsk I et II et les a même violés du fait des attaques des bataillons néonazis d’Azov et d’Aïdar, et son commanditaire états-unien suivi servilement par l’Union européenne. Cette position est d’autant plus hypocrite que Macron ose invoquer le droit international pour condamner l’intervention russe contre un pays souverain : qu’il applique sa doctrine à son « allié » états-unien, principal fauteur de guerre mondiale depuis plus de cent ans et qui, au-delà de l’Ukraine, poursuit sa politique agressive et belliciste en mer de Chine ; et qu’il applique sa « doctrine » à lui-même, alors qu’il a poursuivi l’intervention néocoloniale au Mali !

Oui, il est dans l’intérêt des peuples ukrainien, russe et d’Europe que la guerre en Ukraine s’arrête ; oui, il est dans l’intérêt du monde entier que la désescalade soit encouragée pour éviter un engrenage nucléaire exterministe qui serait fatal pour l’humanité. Mais l’une des conditions majeures est que la France cesse de jeter de l’huile sur le feu en armant le régime de Kiev et qu’elle sorte définitivement de l’Axe UE-OTAN, dont les ambitions hégémoniques suscitent le refus légitime des pays refusant l’ordre hégémoniste-impérialiste dominé par les Etats-Unis. Tout comme il est indispensable de cesser l’insupportable « deux poids deux mesures » en condamnant l’intervention russe en Ukraine tout en laissant l’Arabie saoudite pilonner le Yémen depuis plus de 7 ans (avec livraison d’armes françaises !), Israël écraser les Palestiniens ou les Etats-Unis mener leurs guerres impérialistes. Tout comme il est indispensable que le même droit international soit respecté par tous : comment valider le référendum d’indépendance du Kosovo en 2008 sous le patronage de l’Axe euro-atlantique (refusé par la Serbie et la Russie) et refuser le référendum d’autodétermination de la Crimée – qui, faut-il le rappeler, fut rattachée administrativement à la République socialiste soviétique d’Ukraine (et non à l’Ukraine nationaliste faisant de Stepan Bandera son héros national) par Khrouchtchev en 1954 ?

La conséquence est désormais que la France, aux antipodes de la politique gaulliste – loin d’être parfaite – dont se réclament mensongèrement les vice-chanceliers à la tête du pays, est de plus en plus considérée comme un pays arrogant et dangereux dans le monde. Pour preuve : l’ambassadeur de la Chine à l’ONU fustige désormais le néocolonialisme de la France et les peuples d’Afrique – comme celui du Mali – rejette la France et accueille à bras ouverts la Russie ; comment reprocher de telles positions au regard de la politique néocoloniale persistante de l’oligarchie capitaliste de France, qui ne cesse de s’aligner sur Bruxelles, Berlin et Washington ? Au final, Macron déconsidère la France à l’international et c’est le peuple français, la Francophonie mondiale et la langue française laissées en déshérence et discrédités par l’impérialisme français décadent et criminel, qui paient la note, sans parler des peuples africains dont les liens sont pourtant profonds avec notre pays.

En réalité, Macron confirme et accélère l’alignement définitif de la France et sa dissolution au sein de l’ordre capitaliste-impérialiste-hégémoniste dominé par l’Axe UE-OTAN. Et cet alignement passe par une fuite en avant dans la guerre exterministe non seulement contre les pays comme la Russie (sans nier le caractère capitaliste, nationaliste et contre-révolutionnaire de son régime issu de la chute de l’URSS) refusant les ambitions hégémonistes de l’Axe UE-OTAN, mais aussi dans la guerre sociale contre les travailleurs de France. A ce sujet, Macron a, une nouvelle fois, fustigé les revendications sociales légitimes des travailleurs des raffineries de Total et d’Exxon, engagés dans un bras de fer avec les actionnaires et le grand patronat rapaces qui réalisent, une nouvelle fois, des dividendes records. Se gardant (tactiquement) de qualifier les travailleurs en grève de « preneurs d’otage » comme l’ont fait la députée « Renaissance » (ex-LREM) Anne-Laurence Pétel ou le sénateur LR, digne héritier des Chouans, Bruno Retailleau, Macron tord encore une fois la réalité des faits en promouvant un « dialogue social » qui n’a JAMAIS existé et en saluant la « responsabilité » de la jaune CFDT et le briseur de grèves Laurent Berger prêts à accepter de misérables « hausses » de salaires pourtant largement insuffisantes au regard de l’inflation record et des cadences de travail de plus en plus éprouvantes auxquelles sont confrontés les travailleurs de Total et d’Exxon ; pendant ce temps, l’accumulation des profits se poursuit à la tête des multinationales…

La guerre sociale, Macron la renforce en soutenant le gouvernement Borne, qui annonce la réquisition des travailleurs – un prélude avant la remise en cause radicale du droit de grève, qui est pourtant un droit constitutionnel ? –, et qui parallèlement détruit l’assurance-chômage. Macron la réactive également sur le front des retraites, par le biais d’une petite phrase de conclusion qu’il espérait, probablement, faire passer ni vu ni connu : à la fin de son entretien avec la « journaliste » Caroline Roux, n’a-t-il pas annoncé que, « envers et contre tout », il va continuer « la réforme pour plus de travail parce que si on ne travaille pas plus, on ne peut pas être plus indépendant » ? Autrement dit, Macron annonce qu’il va prochainement dynamiter les retraites par répartition, allonger l’âge de départ à la retraite, saquer davantage encore les indemnités chômage et, probablement, détruire ce qu’il reste du Code du travail et de l’assurance-chômage définitivement, à l’instar de son protégé Zelensky qui, dans le silence assourdissant des médias français, vient de supprimer le Code du travail ukrainien pour toutes les entreprises de moins de 200 salariés ! Qu’elles sont jolies les « valeurs » euro-atlantistes pour lesquelles on nous demande d’être prêts à marcher jusqu’à la guerre nucléaire si besoin !

Par bonheur, le conflit de haute intensité destructeur auquel travaillait, bien avant la guerre en Ukraine, les états-majors de l’OTAN, y compris l’actuel chef de l’état-major français, le général légionnaire Thierry Burkhard, trouve et trouvera de plus en plus en face de lui le conflit de haute intensité des travailleurs contre leurs capitalistes locaux et contre l’ensemble des institutions supranationales bellicistes du grand capital. En France, il faut absolument soutenir les raffineurs, que peuvent rejoindre dans la grève les autres secteurs combatifs de la CGT, notamment dans l’Energie, et il faut marcher au tous ensemble derrière l’avant-garde combative du prolétariat au lieu de condamner ceux qui luttent en ne saisissant pas que leur défaite serait celle de tous les travailleurs (y compris de ceux qui ne font jamais grève). En Grande-Bretagne, il faut soutenir les courageux travailleurs du transport qui tiennent la dragée haute par la grève à la nouvelle Cruella Thatcher que voudrait bien être Lise Truss. En Allemangne la jeunesse pacifiste semble se réveiller et des dizaines de milliers d’Allemands, notamment issus de l’ex-RDA, ont défilé le dernier week-end. A Prague, le mouvement populaire contre la « dictature de l’UE et de l’OTAN » s’enracine et s’élargit avec la juste demande que cessent les sanctions-boomerangs contre le peuple russe et que soient bloqués les prix du gaz et du carburant. Bref, une Europe des luttes pour la souveraineté et les acquis des peuples est en train de se dessiner, non pas dans le cadre de l’UE alignée sur l’OTAN, mais contre l’Europe supranationale et atlantiste fauteuse de guerre et de régressions tous azimuts. Plus que jamais notre mot d’ordre central doit être » Augmentez les salaires, Non aux fauteurs de guerre, ! ».

C’est pourquoi, plus que jamais, des travailleurs, des syndicalistes de combat, des gilets jaunes, de toutes les forces éprises de paix et de justice sociale, se mobilisent pour combattre l’ordre capitaliste-impérialiste dominé par l’Axe UE-OTAN et ses représentants en France, Macron en tête, et préparer ainsi l’indispensable « grande explication » avec l’oligarchie capitaliste de France. Cela nécessite de porter la seule réelle alternative en mesure d’émanciper les travailleurs, l’Alternative Rouge et Tricolore, nécessitant de rompre totalement et définitivement avec l’euro austéritaire, l’UE antidémocratique, l’OTAN belliciste et le capitalisme exterministe. Et si la marche du 16 octobre annoncée par la NUPES doit être une occasion à saisir pour manifester la colère populaire croissante et massive, cette journée dont les appelants n’ont pas un seul mot pour défendre la paix mondiale et appeler à la désescalade à l’Est, ne saurait faire illusion sur la pseudo « alternative » que représente une « alliance » comprenant le Parti « socialiste » et les « Verts », qui poussent à la guerre contre la Russie, qui assimilent le communisme au nazisme et qui ont contribué à la destruction du Code du travail, des retraites par répartition, des services publics et même des libertés démocratiques avant l’arrivée au pouvoir du roitelet Macron.

Plus que jamais, il est indispensable de reconstruire un puissant Parti vraiment communiste – aux antipodes de l’euro-mutation funeste qui s’accélère gravement, en réalité, avec Fabien Roussel – et d’œuvrer à un syndicalisme de classe et de masse, en rupture avec les directions euro-confédérales (Philippe Martinez compris) qui accordent la priorité au mensonger « dialogue social », ce cache-sexe de la trahison des intérêts ouvriers par les états-majors euro-formatés. Ce travail, les militants et travailleurs du PRCF, rejoints par de plus en plus de jeunes camarades, le poursuivront avec détermination et gravité, pour défendre la désescalade et la paix mondiales et pour préparer l’inévitable guerre des classes. C’est d’autant plus indispensable face à la vague brune fascisante qui déferle sur l’Europe, de la Suède et l’Italie. Et c’est tout simplement VITAL pour l’avenir de la Terre, de la France et des travailleurs !

3 Messages de forum

  • En réponse au point de vue du PRCF sur la guerre d’Ukraine et la lutte de classe en France

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article12942

    Une déclaration de bonnes intentions bienvenue dans le contexte actuel, mais reposant toujours sur une confusion en termes d’analyse de classes :

    « Et cet alignement passe par une fuite en avant dans la guerre exterministe non seulement contre les pays comme la Russie (sans nier le caractère capitaliste, nationaliste et contre-révolutionnaire de son régime issu de la chute de l’URSS) refusant les ambitions hégémonistes de l’Axe UE-OTAN, mais aussi dans la guerre sociale contre les travailleurs de France. »

    Alors que la contre-révolution en URSS n’a pas eu lieu avec la période des années 90 et la transition, certes brutale, entre Gorbatchev et Eltsine, mais dès 1954, avec l’instauration du régime Khrouchtchevien. Il est d’ailleurs récemment réapparu un document montrant que la cession de la Crimée était en fait une concession de Khrouchtchev en direction des derniers militants bandéristes encore actifs et en contre-partie de leur intégration à son nouveau système en Ukraine. Le démantèlement des acquis du socialisme, notamment pour les kolkhoziens, a commencé dès le 20e Congrès, sous prétexte de « déstalinisation ».

    Une « confusion » que faisait également Mao Zedong, au tournant des années 60, avant de se « brouiller » avec Khrouchtchev… :

    http://ekladata.com/i0bhynBfGV3LPdxSpaTWTnu9RBE/MAOISME-OU-ML-02-11-2016.pdf

    La bourgeoisie nationale bureaucratique khrouchtchevienne a donc joué un rôle contre-révolutionnaire dans le démantèlement du socialisme, mais elle a continué à jouer un rôle révolutionnaire dans le soutien aux luttes d’émancipation des peuples encore colonisés et aux nations refusant de plier devant l’impérialisme US.

    La chute formelle de l’URSS, au début des années 90, c’est donc la transition d’un régime qui conservait encore quelques caractéristiques de la bourgeoisie nationale bureaucratique pour passer au régime Eltsinien, entièrement comprador et soumis aux diktats de l’impérialisme US.

    Au tournant des années 2000, et par rapport au régime comprador Eltsinien, l’arrivée au pouvoir de Poutine correspond donc au contraire à un retour en force de la bourgeoisie nationale. Retour en force qui s’est donc encore accentué, ces dernières années, surtout depuis 2014 et le Maïdan ukrainien, et largement confirmé avec le lancement de l’Opération Spéciale en Ukraine.

    Dans le contexte actuel il est donc faux de qualifier le pouvoir Poutinien de « contre-révolutionnaire ».

    En effet, et tant qu’elle a encore un rôle révolutionnaire a jouer contre l’impérialisme et la mondialisation banco-centraliste, les leaders de la bourgeoisie nationale qui assument pleinement ce combat, comme c’est le cas de Poutine, sont donc des révolutionnaires, tant qu’ils assument ce combat.

    La lutte contre la mondialisation banco-centraliste et les restes de l’impérialisme est par nature de classe une lutte révolutionnaire, même si elle unit provisoirement, et par nécessité, des classes sociales autrement antagonistes.

    Cette lutte n’efface pas pour autant complètement cet antagonisme, et chaque classe monte au front avec ses propres déterminants, et, au besoin, ses propres revendications, comme le montre l’excellent exemple du KPRF en Russie :

    Mobilisation en Russie : une gauche critique constructive, qui ne mélange pas les priorités !

    http://cieldefrance.eklablog.com/mobilisation-en-russie-une-gauche-critique-constructive-qui-ne-melange-a213265217

    De plus, dans le contexte actuel, une grande partie des reculs économiques et sociaux sont causés par le régime de sanctions, ouvertement contre-révolutionnaire, donc, instauré par l’Occident contre la Russie Poutinienne.

    Il s’agit donc, si l’on veut réellement mobiliser les travailleurs sur une base politiquement saine, non seulement de ne pas dissimuler cette réalité, mais même de la mettre au tout premier plan, de façon à lier le combat social au nécessaire combat de solidarité avec la Russie antifasciste, anti-impérialiste et antimondialiste.

    C’est, logiquement, le rôle d’un parti qui se réclame du marxisme-léninisme, comme c’est encore supposément le cas du PRCF.

    Luniterre

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    POUR EN FINIR AVEC L’INTERVENTIONNISME MACRONIEN >>>

    Le discours atypique, courageux, et même carrément "décalé" de Pierre De Gaulle sur la question ukrainienne !

    https://mai68.org/spip2/spip.php?article12425

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    http://cieldefrance.eklablog.com/la-france-en-paix-dit-stop-otan-stop-guerre-a212801533

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    Discours de Pierre de Gaulle, petit-fils du Général De Gaulle à l’occasion de la Fête Nationale de la Fédération de Russie - TEXTE INTÉGRAL - VIDÉO -

    http://cieldefrance.eklablog.com/discours-de-pierre-de-gaulle-petit-fils-du-general-de-gaulle-a-l-occas-a212801269

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    Répondre à ce message

    • Juste pour faire modestement avancer le schmilblick :

      pour avoir très bien connu deux frères Russes en 1994, je peux témoigner qu’après la chute du mur, ils ont vécu la misère, au point qu’ils sont venus en France "clochardiser" comme ils disaient avec un fort accent Russe.

      Leur mère restée en Russie, à plus de 80 ans, avait été obligée de retravailler pour vivre…

      Depuis l’arrivée de Poutine, malgré les sanctions de l’Occident, l’économie et les services sociaux ont re-fonctionné au point que mes deux Camarades (deux grands musiciens de l’école de musique de Moscou) sont repartis y vivre…

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      • Ce qui montre concrètement, en termes d’analyse de classes vue directement sur le terrain, que, tout étant relatif, l’accession au pouvoir d’une bourgeoisie nationale est déjà un gain social, pour le prolétariat des pays cibles de l’impérialisme, par rapport au système comprador, en Russie, Eltsinien.

        Dans une phase de lutte aigue, comme celle que la Russie vit en ce moment, la bourgeoisie nationale a d’autant plus besoin d’un appui populaire, et elle est d’autant plus contrainte à des concessions sur le plan social.

        Le prolétariat ne doit pas pour autant abandonner ses propres objectifs politiques, et c’est pourquoi il doit continuer de construire et développer ses propres organisations, ce que fait précisément le KPRF, en Russie.

        Le problème du « débat » en France, c‘est que chacun tente de consolider sa petite boutique politique sans s’occuper réellement du fond des questions soulevées par l’évolution du réel.

        Il s’agit, tout au plus, d’adapter le discours, mais sans évoluer, sur le fond, en fonction du réel.

        Il est donc malheureusement logique que la situation du combat social en France ne s’améliore pas.

        Comme d’hab, on ne voit encore une fois aucune réaction de la part du PRCF, pas plus que de la part des autres groupuscules et micro-partis néo-thoreziens, PCRF, PR-C, RC, etc…

        Le constat est bien encore qu’ils n’ont pas d’argumentation réelle, sauf à répéter chacun en boucle les mantras de son groupuscule.

        Luniterre

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