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Fanchon DAEMERS chante Raoul VANEIGEM, Sébastien FAURE, Jules JOUY... (3_audios)

mercredi 26 juillet 2023, par a_suivre

https://youtu.be/Qlr-esi6HmQ

MPEG4 - 25.2 Mo
"Contre la Résignation" - Fanchon DAEMERS avec Jacques-ivan Duchesne chante Raoul VANEIGEM - 29_décembre_2016- audio_3’18’’

En lien direct avec l’actualité de 2012, cette chanson est née "d’un accès de rage devant la passivité qui tolère l’emprise des mafias bancaires, du FMI et des politiques à la solde de Goldman Sachs" (Raoul VANEIGEM).

  • Raoul VANEIGEM : paroles
  • Fanchon DAEMERS : interprétation.
  • Jacques-Ivan DUCHESNE : musicien et arrangements.
  • Extrait du disque "Contre la Résignation Chants d’amour et de révolte", avec un avant-propos de Raoul VANEIGEM.

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1886, les peuples se soulèvent contre la crise.

Partout dans le monde, la même réponse est fournie par les pouvoirs politiques, judiciaires et militaires au service de la classe des nantis.

En Belgique, des révoltes ouvrières dans les bassins industriels de Liège et du Hainaut subissent une répression sanglante et meurtrière. En nombre, les ouvriers sont emprisonnés, les condamnations pleuvent sévères et exemplaires, l’armée installe la terreur.

Le borain* Alfred DEFUISSEAUX qui a publié la même année "Le Catéchisme du peuple", est condamné à un an de prison, coupable "d’avoir, par cet écrit, méchamment et publiquement attaqué la force des lois ou provoqué à y désobéir". (* Résident du Borinage, région belge).

À Décazeville, dans l’Aveyron, l’État fournit des baïonnettes à la compagnie minière pour mater une grève. Pour avoir tenu le public parisien informé et ouvert des souscriptions en faveur des grévistes, deux rédacteurs des journaux "Le Cri du Peuple" et "L’Intransigeant" sont arrêtés et condamnés à quinze mois de prison. Motif : avoir "à l’aide de violences, de menaces et de manœuvres frauduleuses, porté atteinte au libre exercice du travail".

Lors d’un meeting de soutien aux grévistes, Louise MICHEL, Jules GUESDE, Paul LAFARGUE et Paul SUSINI sont condamnés puis emprisonnés pour excitation au meurtre !

Ils sont acquittés en appel, à l’exception de Louise qui refusa d’y recourir. Si la compagnie minière céda quelque peu, quatre grévistes seront condamnés à vingt-six ans de travaux forcés, un ingénieur à son service ayant été tué.

C’est dans ce contexte qu’ont été écrites : "Chant de Révolte" & "Le Temps des crises".

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https://www.youtube.com/watch?v=jx1…

CHANT DE REVOLTE (Sébastien FAURE) par Fanchon DAEMERS - 12_avril_2018 - audio_7’08’’

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  • Sébastien FAURE : paroles et musique
  • Fanchon DAEMERS : interprétation.
  • Jacques-Ivan DUCHESNE : musicien et arrangements.

Extrait du disque "Contre la Résignation Chants d’amour et de révolte" de Fanchon DAEMERS. Avec un avant-propos de Raoul VANEIGEM.

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https://www.youtube.com/watch?v=m2o…

LE TEMPS DES CRISES (Jules JOUY - Jean Baptiste CLEMENT) par Fanchon DAEMERS - 20_novembre_2018 - audio_3’01’’

Chanson publiée dans le journal « Le Cri du Peuple », 10 décembre 1886.

  • Jules JOUY : paroles
  • Antoine RENARD : musique (Air : Le Temps des cerises)
  • Fanchon DAEMERS : interprétation.
  • Jacques-Ivan DUCHESNE : musicien et arrangements.

Extrait du disque "Contre la Résignation Chants d’amour et de révolte". Avec un avant-propos de Raoul VANEIGEM.


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Pour en savoir plus :

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😊 Dates à venir pour le nouveau récital "TERRE LIBRE - Fanchon DAEMERS CHANTE Raoul VANEIGEM" accompagnée par Jacques-Ivan DUCHESNE : https://www.youtube.com/playlist?li…

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Raoul VANEIGEM :Ecrivain, révolutionnaire et philosophe belge. Il est né en 1934 à Lessines. Il est l’auteur, entre autres, du « Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations » et de la chanson bien connue « La Vie s’écoule, la vie s’enfuit ».

En 2012, l’actualité lui inspire cette nouvelle chanson, « La Rengaine des Résignés ». Elle sera le début d’une complicité artistique et amicale avec Fanchon DAEMERS qui aboutit aujourd’hui à ce récital. Des compositions originales et inédites dialoguent ici avec un choix de chansons et d’airs qui ont jalonné le cheminement de Raoul VANEIGEM.

"Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables."

Raoul Vaneigem - "Le Livre des plaisirs"

"Il n’y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d’expression, il n’en existe qu’un usage insuffisant."

Raoul Vaneigem - "Rien n’est sacré, tout peut se dire", 2003

"Il est aussi vain de reprocher aux spécialistes de l’information leur démagogie, leur autocensure, leur veulerie, leur avilissement et leur insolente complaisance aux aboiements du maître, que de prêcher l’honnêteté à un homme d’affaires."

Raoul Vaneigem - "Rien n’est sacré, tout peut se dire", 2003

"Les services publics et les acquis sociaux, arrachés de haute lutte par des générations d’ouvriers et d’employés, ne résultent pas d’une grâce providentielle. Ils ne sont pas la propriété de l’État. Ils appartiennent à l’ensemble des citoyens."

Raoul Vaneigem - "Modestes propositions aux grévistes", 2004

"Le prolétariat a perdu son nom depuis que la plupart des citoyens en font partie."

Raoul Vaneigem - 2004

"Il n’y a de communautaire que l’illusion d’être ensemble."

Raoul Vaneigem

Source : https://www.toupie.org/Citations/Va…

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Sébastien Faure, né le 6 janvier 1858 à Saint-Étienne et mort le 14 juillet 1942 à Royan, est un agent d’assurances puis conférencier professionnel.

Propagandiste anarchiste français de renommée internationale, franc-maçon, il est aussi pédagogue libertaire à l’initiative de La Ruche et est l’initiateur de l’Encyclopédie anarchiste en 19251.

Sébastien Faure ne fut pas à proprement parler un théoricien, mais surtout par l’écrit et par la parole, un vulgarisateur2.

Sébastien Faure né dans une famille traditionaliste et conservatrice, il est le quatrième enfant d’une famille qui en compte six. Son père, Auguste Faure, négociant en soieries, bourgeois nanti, catholique pratiquant, partisan de l’Empire, décoré de la Légion d’honneur, le destine à la Compagnie de Jésus3, avec lesquels il fait de grandes études. Après avoir commencé ses études de séminariste et un noviciat, il les interrompt à la demande de son père qui connait un revers de fortune important, lui faisant promettre d’abandonner la prêtrise pour se consacrer aux affaires de la famille4.

Il se conforme à cette promesse et s’adonne au commerce, puis accomplit ses obligations militaires à partir de 1878. Il passe ensuite une année en Angleterre avant de revenir et s’installer à Saint-Étienne ou il est inspecteur d’une compagnie d’assurances. Il épouse vers 1881, Blanche Faure, sans liens de parenté, 5 d’origine protestante et s’installe avec elle vers 1885 à Bordeaux. Il décide de rompre avec le milieu d’où il est issu et il s’engage dès lors dans le socialisme militant. Il représente le Parti ouvrier (guesdisme) aux élections législatives d’octobre 1885. Il n’est pas élu. La vie militante n’étant pas appréciée de son épouse, ils divorcent et s’installe seul à Paris en 18884.

Militant libertaire Installé à Paris en 1888, il se détache peu à peu du guesdisme et s’intéresse au mouvement anarchiste. Il devient un ardent propagandiste de l’idéal libertaire, parcourant la France en tous sens pour présenter des conférences aux titres percutants ou provocateurs : Douze preuves de l’inexistence de Dieu, La Pourriture parlementaire, Ni commander, ni obéir … Ses tournées, minutieusement préparées, obtiennent bientôt un grand succès. Ses principales cibles sont l’État, le Capital et la religion.

En 1894, il devient le tuteur de Sidonie Vaillant après l’exécution de son père, Auguste Vaillant.

Lors du Procès des Trente, le 6 août 1894, devant la cour d’assises de la Seine, il fait partie des accusés mais en sort acquitté, défendu par Georges Desplas.

En 1895, il fonde, avec Louise Michel, le journal Le Libertaire.

Lors de l’affaire Dreyfus, il est l’un des leaders du combat dreyfusard6, après avoir fait le mea culpa des anarchistes sur leurs propos antisémites7.

Source & suite : https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%…

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Jules Jouy, est un goguettier*, poète français et chansonnier montmartrois né à Bercy le 27 avril 1855, et mort à Paris 12e le 17 mars 1897.

Né quartier de Bercy, Jules Jouy est le fils de Jules Théodore Jouy et d’Anna Udoxie Mech1.

Issu d’un milieu très modeste, Jules Jouy travaille comme garçon boucher après l’école primaire, tout en continuant à lire autant qu’il le peut, fréquentant les goguettes de son quartier et commençant à composer des chansons. Marqué par la Commune de Paris, il part pour l’armée à 20 ans dans le service auxiliaire en raison d’une malformation au bras droit.

À 21 ans, en avril 1876, il commence à publier dans Le Tintamarre2, journal fondé par Léon Bienvenu, plus connu sous le sobriquet de Touchatout, des chansons et articles où percent déjà ses thèmes de prédilection : l’anticléricalisme, la république, l’injustice, les ouvriers, le macabre, avec une véritable fascination pour la guillotine. La même année, il commence à écrire dans Le Sifflet.

Il fréquente la célèbre Goguette de la Lice chansonnière, puis organise une autre goguette, Le Rire gaulois, au Café Michel, rue des Vieilles-Haudriettes, à partir du 4 juillet 1878, où se croisent Georges Baillet, Charles Robinot-Bertrand et des lycéens3. En septembre 1878, il commence à collaborer au journal Le Sans-culotte. Ce périodique, fondé par le dessinateur Alfred Le Petit, un républicain virulent qui milite pour l’amnistie des communards et combat le cléricalisme, ne dura que deux années4.

Parallèlement à son activité de rédacteur dans Le Tintamarre et Le Sans-culotte, Jules Jouy écrit des chansons pour le café-concert, composant des poèmes qu’il publie d’ailleurs dans ces journaux. Jules Jouy qui, après la boucherie, a exercé entre-temps plusieurs petits métiers, est à l’époque peintre en porcelaine. Il développe alors une intense activité d’écrivain de chansons et finit par choisir d’en faire son métier. En dépit du succès de ses œuvres, il connaît des conditions de vie extrêmement précaires.

Ses articles au Tintamarre commence à en agacer certains. Le 4 octobre 1878, un duel à l’épée a lieu entre lui et Georges Duval, journaliste à L’Évènement, accusé d’avoir plagié Balzac, et se tient sur la frontière belge ; blessé à la main, Jouy demanda à ses témoins, dont le journaliste Gustave Batiau, l’arrêt au bout du quatrième assaut5.

etc….

Source & suite : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Jouy

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* goguettier : La goguette est une ancienne pratique sociale festive en France et en Belgique5 consistant à se réunir en petit groupe amical plutôt masculin de moins de vingt personnes pour passer ensemble un bon moment et chanter. Puis cette pratique devient la base de sociétés festives et carnavalesques constituées.

Des milliers de goguettes ont existé et disparu. Aujourd’hui, il en reste très peu. Cette pratique festive est généralement oubliée. Le plus souvent, le grand public ignore jusqu’à l’emploi du mot « goguette » utilisé dans le sens de « société chantante ». Et s’il entend parler de la goguette, il lui arrive de la confondre avec la guinguette, qui est une tout autre chose…

Source & suite : https://fr.wikipedia.org/wiki/Goguette

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