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Particules dans l’air : plus elles sont fines, plus elles sont nocives

jeudi 16 février 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 février 2023).

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15 février 2023 à 17h50

Les particules plus fines, les PM2,5, sont les plus dangereuses pour la santé. - Pexels/CC0/David McEachan

L’épisode de pollution de l’air continue de sévir sur le pays. Le seuil d’alerte en particules fines PM10 (d’un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres) a été dépassé dans trois nouveaux départements le 15 février : le Cher, l’Indre-et-Loire et le Loiret.

Les effets de la concentration très élevée de ces particules se font sentir tant chez les personnes vulnérables et sensibles, appelées à être particulièrement vigilantes, que chez les personnes en bonne santé : toux, gêne, essoufflement…

Sur Franceinfo, Tony Renucci, directeur de l’association Respire, alerte sur les particules plus fines encore, les PM2,5, dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 micromètres. « Aujourd’hui, la réglementation n’observe des pics que sur les particules PM10. Tout le monde dit “particules fines”, mais ce ne sont pas des particules fines. Les particules fines sont les PM2,5 qui sont les plus dangereuses pour la santé. On passe complètement en dehors des radars aujourd’hui en France », estime-t-il.

Selon les dernières données de Santé publique France, chaque année près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules les plus fines (PM2,5), soit une perte d’espérance de vie de près de huit mois.

Les particules les plus fines sont particulièrement nocives. « De tout temps, les populations ont été exposées à des particules naturelles (érosion, poussière, etc.). Notre corps possède des systèmes de défense et d’élimination. Cependant, aujourd’hui, les particules fines posent un réel problème. Ces particules sont si petites qu’elles échappent aux filtres bronchiques et peuvent aller tout au fond de l’appareil respiratoire et ensuite passer dans le sang en se propageant partout », détaille l’Institut Pasteur de Lille.

Une étude anglaise, menée par le chercheur Charles Swanton, de l’Institut Francis Crick et du Collège universitaire de Londres, a récemment démontré un lien entre l’augmentation des concentrations de PM2,5 et le risque de développement de différents cancers.

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