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Surfusion au pays du mensonge concerté.


samedi 1er juillet 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er juillet 2023).

https://www.youtube.com/watch?v=0cp…

Surfusion - Changer l’eau en glace instantanément

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La surfusion, en physique, c’est l‘état « métastable » d’une matière, qui a tout pour changer de forme (de liquide à solide par exemple), à qui il manque une impuretés pour déclencher le processus.


Exemple quotidien : Les trainées des avions en haute altitude, composées, de gouttes d’eau, puis de cristaux de glace, qui sont dues au changement temporaire d’état, de la vapeur d’eau locale, sous l’effet de l’injection de molécules de carbone issue de la combustion des carburants.

Ces trainées apparaissent puis disparaissent rapidement, l’atmosphère reprenant son état habituel.

La situation sociale en France est un autre exemple d’état de surfusion.


Des décennies de destruction méthodique, de tout ce qui rendait la situation socio-économique supportable, ont transformé le pays en une multiplicité de poudrières, chacune n’attendant qu’une agression particulièrement dégueulasse pour exploser dans son coin.

L’accélération de cette mise en coupe réglée, s’est accompagnée d’un glissement des bureaucraties politiques et économiques vers un National Libéralisme, sensé être plus propice à l’encadrement de la guerre sociale de bas niveau.

On a passivement assisté à la transformation progressive, idéologique et juridique, des corps de répression, en milice d’auto-défense bureaucratique, qui n’hésite plus aujourd’hui a en appeler à la guerre civile contre les économiquement et socialement marginalisés.


Le Crime Economique Organisé, à la tête de l’Etat, ne voit plus d’autre solution, que le fascisme pour continuer son pillage.

En face de ça, un vide idéologique sidéral, venu du refus d’accepter la réalité de la privatisation de l’Etat, et ses conséquences en terme de disparition des « droits formels », dont la défense constituait le fond de commerce parlementaire, de ce qui nous servait de « gauche ».

Les crises, et leur « traitement » par la violence, se succèdent, et chacune permet un renforcement des appareils de répression et une couche supplémentaire d’acceptation de l’inadmissible.

Le futur "état d’urgence", qui devrait s’appeler « état de guerre sociale" pendant de l’état de guerre parlementaire, va être l’aboutissement de 20 ans de mise à niveau de la démocratie à la française.

Le simple fait que c’est la jeunesse « dépolitisée », qui a pris conscience la première de la situation réelle du pays, et de l’absence totale d’issue de secours, devrait nous interroger sur la valeur réelle de nos engagements et la pertinence de notre travail militant.

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