Cette loi
va autoriser un nouveau type d’OGM, les « nouvelles techniques génomiques »
(NGT).
Dans les
NGT, on a modifié le matériel génétique des plantes sans forcément introduire un
gène d’une espèce différente, comme c’est le cas pour les OGM de première
génération.
Les
défenseurs de ces OGM avancent que ces modifications « auraient pu se produire dans la nature sans
intervention humaine » et
que : « Les NGT ne sont pas vraiment des OGM ».
Mais cela
reste des modifications génétiques avec :
- De la
« mutagénèse ciblée » : on retire certains gènes de la
plante,
- Et de la
cisgenèse : on ajoute à la plante des gènes d’une autre espèce jugée
« compatible » !
Et c’est
bien ce que la législation européenne définit comme de la manipulation
génétique, une technique qui engendre le risque d’erreurs, en introduisant des gènes
étrangers !
Aujourd’hui, la Commission Européenne veut traiter ces
plantes de la même manière que les plantes traditionnelles, et
propose qu’elles soient exemptées de la législation
OGM.
Cela veut dire qu’une fois ces
nouveaux OGM sur le marché, vous ne trouverez aucune étiquette,
aucune mention sur les produits, précisant quels fruits et légumes
sont génétiquement modifiés.
30 fois plus de pesticides avec
les OGM !
On nous
promet des cultures plus productives, avec moins de
pesticides.
Étonnant,
quand on sait qu’aux Etats-Unis, les OGM de première génération ont - au
contraire ! - entraînés une augmentation de l’utilisation des
pesticides et que l’utilisation du
glyphosate a été multiplié par 30 entre 1990 et 2014.
« Il ne faut pas jouer aux apprentis
sorciers »
S’insurge
l’eurodéputé Christophe Clergeau : "Je
suis un farouche adversaire de la mise en culture sans évaluation
complète et indépendante, sans traçabilité, ni information
réelle des consommateurs.
»
Et c’est
bien le problème des OGM.
Il
n’existe pas d’évaluation complète et indépendante sur le
sujet.
Il est
temps de nous rassembler aujourd’hui et de demander de vraies études
scientifiques fiables et indépendantes sur ces aliments
transgéniques !
Et
d’établir une bonne fois pour toutes quels sont leurs risques
réels sur l’environnement et sur notre santé.
N’attendez
plus :