mercredi 24 janvier 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 janvier 2024).
Le mouvement est impulsé par la base des paysans
Enregistré sur France 3 Auvergne et France 2 le 23 janvier 2024 à 19h30
Vers 11 heures et demie aujourd’hui 23 janvier 2024, J’ai entendu à France-Info un paysan en colère dénoncer que c’est la base de l’ensemble des paysans qui fait ce mouvement de contestation, que tous les syndicats d’agriculteurs sont débordés et ne contrôlent plus rien. Que le gouvernement peut bien discuter avec la FNSEA ou d’autres syndicats, ça ne sert à rien.
ça va précipiter l’agroalimentaire et consorts à trouver des substituts pour alimenter les esclaves du système. Plus de bouffe de merde et de médocs pour tenir à cause des carences alimentaires.
Ce mouvement est évidemment beaucoup plus avancé que celui des Gilets Jaunes, vu qu’il mobilise de façon homogène l’ensemble d’une classe sociale productrice sur ses revendications vitales.
Et de plus, ce sont donc des revendications vitales pour la survie et l’indépendance du pays !
Son handicap majeur c’est qu’il représente donc une classe sociale ultra-minoritaire : 1,5% de la population active, et en constant recul :
Mais ce qui reste comparable à la réalité du prolétariat industriel productif en région parisienne, par exemple, également en recul constant au « profit », au demeurant fictif, des activités de services (*) :
La question concrète posée par ce mouvement paysan est donc celle de la solidarité interclasses.
Ce qui est important est donc la naissance d’un mouvement de solidarité et son organisation.
En paroles, la solidarité commence à s’exprimer, mais en actions, il n’y a, actuellement, plus du tout d’organisation digne de ce nom.
On ne voit pas, actuellement, que les syndicats (toutes catégories sociales) ou les partis et groupuscules politiques organisent des manifestations de solidarités, pourtant nécessaires et même vitales, tant pour ce mouvement paysan lui-même que pour l’avenir et la survie du pays !
Ne reste que l’espoir d’un sursaut populaire « spontané » qui serait quasiment, aujourd’hui, de l’ordre du « miraculeux »…
Après tout, il y a donc bien eu les Gilets Jaunes, même s’ils ont, en réalité, fait long feu. En tout cas, s’il en est encore de dignes de ce nom, c’est donc une occasion magnifique, pour eux, de jouer le coup comme le « phœnix renaissant de ses cendres », et véritablement pour le bien de la société et du pays, cette fois-ci !
Luniterre
(* Voir aussi :
Bonjour Luniterre ! Je suis un ancien participant des GJ et je voulais m’entretenir de la particularité que prennent les mouvements "réels" actuels.
Sur le post concernant l’entretien avec "Lucifer" on peut lire que "Le mouvement des GJ serait le seul à être en phase avec la réalité" depuis maintenant des décennies que les mondialistes sont au pouvoir.
En effet, et le rejet de nos agriculteurs de ces réformes écologistes vient du fait que ces dernières les mettent en porte-à-faux vis-à-vis de la production agricole extra-UE qui, elle, ne s’embarrassera pas de mesures environnementales. Le libre-échange que Marx embrassait vous souvenez-vous (je me doute que la thèse de la phase impérialiste léniniste sera de sortie, je sais tout cela).
C’est un rejet typiquement considéré comme "réactionnaire" de la part de nos chers gauchistes qui n’hésiteront pas à calomnier la couleur jaune de leurs bonnets comme ils ont conspué le jaune des gilets des travailleurs français.
A vrai dire, le seul camp qui soutienne ces travailleurs du secteur primaire, ce sont les souverainistes, pas les idéalistes rêveurs.
Alors à quand une alliance avec la mouvance souverainiste dont vous semblez apprécier le gaullisme ?
Pourquoi se retrancher dans son idéologie quand on peut accomplir tellement plus en dépassant le clivage gauche-droite auquel le MEDEF tient tant pour diviser le contribuable ?
Il serait tant de soutenir ceux que l’on traite de "fachos" si l’on souhaite la naissance décidément pas si "miraculeuse" que ça d’un mouvement réfractaire au mondialisme prédateur.
A vos bonnes réflexions.
Bonjour, Ergon Demos !
Personnellement, j’essaye simplement d’observer, d’analyser et de comprendre la réalité telle quelle, sans préjugé idéologique contre personne, souverainistes, gauchistes ou autres.
Je constate que l’héritage du gaullisme en France comporte aujourd’hui bien des aspects positifs par rapport à la situation actuelle.
Néanmoins, à l’époque de De Gaulle l’ennemi banco-centraliste n’était pas encore né, ou à l’état embryonnaire et imperceptible en termes de danger stratégique.
Donc un éventuel retour du gaullisme au XXIe siècle reste encore à construire. Eventuellement autour de Pierre De Gaulle qui essaye de l’amorcer avec sa Fondation.
Donc j’apprécie plutôt son courage à définir les grandes lignes d’une gouvernance d’indépendance nationale, sans pour autant que l’on puisse le ranger dans une catégorie autre que précisément gaulliste, et qui s’entend donc sans les clichés habituels chers à de nombreux souverainistes, et qui les éloignent du réel, car ce sont aussi des clichés idéologiques, à leur manières.
Pour l’instant je passe trop de temps sur mes recherches personnelles pour m’investir valablement dans un tel mouvement, mais éventuellement, c’est plutôt vers sa Fondation que je vois quelque espoir, même si encore très faible, de renouveau d’une Résistance face aux dérives du système actuel.
Bien entendu, si cela se développe, il faut donc espérer que ce sera sans sectarisme, et donc sur une base unitaire, dans un esprit transcourant.
Bien évidemment le mouvement paysan y aura, je l’espère également, sa place, comme classe minoritaire mais tout à fait essentielle.
Le mouvement GJ appartient, pour l’essentiel, au passé, et même s’il reste encore, pour beaucoup, à en tirer les leçons, il me semble assez naturel que les « anciens » de ce mouvement retrouvent une place dans les combats unitaires à venir, espérons le également.
Ce qui devrait unir largement, ce n’est pas une sorte de »salade des restes » des idéologies passées, mais simplement le constat du réel et des conséquences qui s’imposent naturellement à tous les esprits logiques, malheureusement assez peu nombreux.
Luniterre
Pas que je souhaite des charges de CRS allant eborgner nos malheureux camarades, mais force est de constater que la milice regarde ailleurs en l’air, tandis que les routes et autoroutes sont bloquées, les façades des préfectures arrosées de lisier…
Hein Macron, ça craindrait pas un chouia ?
El pueblo uni…
etc.
FV
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