Cela ne m’étonne nullement. Mais le pire est que ces fake news para-gouvernementales destinées à discréditer les gilets jaunes sont avalées comme de l’information par des diplômés de la gogôche progressiste qui les soupçonnent de « virer au brun », comme les y incitent ces crapules de Laurent Joffrin, Jean-François Kahn ou Edwy Plenel.
Ils ne s’aperçoivent pas ou, pour les plus futés, feignent de ne pas voir, obsédés par le retour fantasmé d’un « fascisme » dont ils ignorent ce que furent ses tenants et aboutissants historiques de classe — la bourgeoisie transnationale d’aujourd’hui hui n’a nul besoin d’un régime fasciste pour maintenir son hégémonie —, que notre soi-disant « État de droit », qui les rétribue et leur convient finalement très bien sauf quand il ampute leurs revenus, vire à l’État policier, prompt à violer ses propres lois quand elles ne sont pas sécuritaires.
Arrivistes, opportunistes, velléitaires voire lâches, pour la plupart, marxistes de la chaire et radicaux de campus préfèrent, avec le mépris de classe propre au bobotariat, imputer au populo les pires turpitudes de l’extrême-droite pour éviter de se mouiller dans un mouvement populaire qui, pour la première fois depuis longtemps, déstabilise l’orde établi.
À la différence des colloques, conférences, cours et soutenances de thèses sur l’« urbanisation du capital » et les « luttes urbaines » censées y mettre fin, alors que leur innocuité politique n’est plus à prouver sur le plan pratique. Je parle de cette discipline, les études urbaines, mais il en va de même pour les autres « sciences sociales ».
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