https://youtu.be/wjgZOG8wkF0
Ni dernier de la classe, ni girouette
IHU-MI - 9 février 2021 - Raoult
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Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection
Carnets de Guerre COVID-19, chez Michel Lafon, sortie en librairie le 11 février :
https://bit.ly/3a0C8HF
Notes de do :
Raoult explique dans un premier temps pourquoi les virus mutent. Pourquoi il y a de nouveaux variants. Et comment les idioties commises par les dirigeants ont favorisés ces mutations.
Il dénonce aussi que le bioterrorisme qui a suivi le 11 septembre 2001 était une intox de la CIA.
Il explique que les accidents de motos à Marseille font baisser l’espérance de vie d’une façon bien plus considérable que le covid-19 et qu’en conséquence celui-ci n’a pas à nous affoler. Qu’on n’a pas à ruiner le pays pour ça.
Et, après un exposé aussi brillant qu’un feu d’artifice, il envoie le bouquet final.
Apparemment dans le groupe des mutants anglais, le sud-Africain et le brésilien échappent au vaccin AztraZénéca
Innover en situation de crise avec des choses qui n’ont jamais été testés auparavant est une bêtise internationale. Comme avec le remdésivir. Non seulement ça ne marche pas mais ça entraine des surmutations.
Si vous voulez avoir des mutants, il faut avoir :
- 1 Le virus qui se développe très rapidement, ce qui a probablement été le cas dans les épidémies de visons.
- 2 Une pression de sélection : si vous mettez des anticorps ou la vaccination sur une seule protéine, vous aurez des mutations sur cette protéine.
- 3 Vous utilisez un médicament qui favorise les mutations, comme le remdésivir.
Un malade ayant reçu le remdésivir a été porteur pendant un certain temps parce qu’il était immunodéprimé. On a séquencé en fin de traitement. Il y a au moins dix mutations qui sont apparues avec l’association remdésivir + anticorps. Ce médicament chez des gens qui sont immunodéprimés entraine la création de mutants dont on ne sait pas ce qu’il vont devenir. C’est vraiment faire l’apprenti sorcier d’utiliser des médicaments qu’on ne connait pas dans des indications qu’on ne connait pas.
Il faut absolument analyser les virus qui restent à la fin du traitement, parce qu’il y a une raison pour laquelle ils résistent au traitement. Très souvent, c’est parce qu’il présentent des mutations. Et, aussi bien le remdésivir que les anticorps obtenus par plasmaphérèse (prélèvement du plasma sanguin) sélectionnent et entrainent des mutations.
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Encore une fois, en France, il y a eu moins de mort cette année chez les moins de 65 ans que l’an dernier.
La perte d’espérance de vie dans tout le CHU de Marseille, pas que l’IHU, c’est trois ans. Si vous avez un accident de trottinette à 20 ans, vous perdez 60 ans d’espérance de vie. C’est-à-dire 20 morts en covid. Donc le covid n’est pas la fin du monde. Il ne faut pas ruiner le pays, rendre les gens fous parce qu’il y a une surmortalité chez les gens de plus de 75 ans. Il faut s’en occuper, pragmatiquement sans s’affoler.
La moyenne des morts du covid à l’IHU, c’est 81 ans. C’est pas la trottinette hein ? Donc, c’est mieux de faire un covid qu’un accident de moto. Le nombre d’années de vie perdues à Marseille par les accidents de motos, c’est pas la même nature.
Déjà quand il y a des fausses crises, quand il n’y a rien du tout, comme l’histoire du bioterrorisme (*), qui n’était que de l’intox par la CIA… Avec rien du tout, on avait réussi à affoler le pays, changer les lois, terrifier les gens… Et, à la fin, il y a un appel d’offres où ce sont les mêmes qui se sont servi que ceux qui se servent maintenant… Tiens, un bout pour l’INRA, un bout pour l’institut Pasteur, un bout pour un bout pour l’INSERM. Pour rien !
Mais là, maintenant qu’il y a un petit quelque chose, on voit que le pays est absolument incapable ! parce qu’il n’a pas les nerfs pour répondre a une situation comme celle-là. Il n’a pas les nerfs, il n’a pas l’organisation, il n’a pas de suite dans les idées.
Les journalistes ne font que nourrir nos vices. Vous êtes excités par la peur. Les pires de blockbusters sont les films d’horreur et les films catastrophes. Vous aimez ça ! Et les journalistes vous servent exactement ce que vous aimez. Si vous voulez que les journalistes arrêtent de vous raconter des bêtises sur le covid, vous n’avez cas éteindre la télévision quand ils en parlent, et vous verrez, vous vivrez beaucoup mieux.
Note de do par l’intermédiaire de Wikipédia : Les attaques à l’aide d’enveloppes contaminées au bacille du charbon sont une série d’attaques à l’enveloppe piégée qui commencent une semaine après les attentats du 11 septembre 2001, faisant 22 malades dont 5 décès.
Sur le bioterrorisme à l’anthrax commandité par la CIA
Il faut savoir que Raoult avait été appelé à travailler sur ce bacille du charbon utilisé pour faire du bioterrorisme.
Voici un vieil article sur la souche de bacille du charbon utilisée pour cette intox :
http://mai68.org/ag/371.htm
Voici ce que disait reopen911 sur le film passé sur ARTE Marchands d’anthrax :
http://mai68.org/spip/spip.php?article265
Voici maintenant le film Marchands d’anthrax :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1443
Marchands d’Anthrax révèle l’histoire la plus secrète et protégée de notre époque troublée : la course aux armes bactériologiques et les secrets des recherches scientifiques et de leur production.
L’ investigation commence avec les lettres contenant de l’Anthrax envoyées aux USA en 2001. Cinq morts. Affaire toujours non résolue par le FBI…
Un nombre important de chercheurs scientifiques vont étrangement décéder pendant les mois qui suivent. Ils travaillaient tous sur ces armes secrètes, pour l’industrie dite « bio-défense »… dont le budget se compte en milliards de dollars.
Marchands d’Anthrax nous emmène au cœur des laboratoires secrets où les procédés génétiques et la nanotechnologie pavent le chemin des horreurs telles que les « armes bactériologiques à sélection ethnique » et les cultures de souches résistantes aux antibiotiques. Bob Coen a pu rencontrer des gens qui souffrent des conséquences de ces recherches sur les germes et des scientifiques, des législateurs, des témoins qui tous annoncent que la prolifération des armes bactériologiques nous conduit à la catastrophe.
EVOLUTION / L’HYPOTHESE DE LA REINE ROUGE
(Van Valen, 1972)
https://lewebpedagogique.com/brefja…
16 novembre 2014
Lewis Carroll achève « De l’autre côté du miroir » (1930, réédité sous ce nom en 1938), le second volet d’« Alice au Pays des Merveilles »
Dans ce livre, la Reine rouge, une pièce du jeu d’échecs, entraîne Alice dans une course effrénée : “Mais, Reine rouge, nous courons vite et le paysage autour de nous ne change pas ?”
La Reine rouge répond : “Nous courons pour rester à la même place.”
Cette métaphore symbolise la course aux armements entre les espèces, la lutte de l’épée et du bouclier. Il y a 42 ans, en 1972, Van Valen constate que la probabilité d’extinction d’un groupe d’êtres vivants est constante au cours des temps géologiques. Elle se base sur les courbes de survie, établies par lui-même, d’une cinquantaine de groupes d’organismes vivants tels que des Protistes (Animaux Unicellulaires), des Plantes et des Animaux. Ainsi, si la sélection naturelle favorise les prédateurs les plus rapides, elle favorise aussi les proies les plus rapides, ce qui aurait pour résultat un rapport de forces inchangé entre les espèces mais des générations d’individus toujours plus rapides, donc des espèces pas plus « évoluées » vis-à-vis du rapport de forces. Le processus constitue donc, comme dans le conflit sexuel, une forme de coévolution antagoniste, une évolution parallèle contraire. De ce fait, la théorie de la Reine rouge est également surnommée paradoxe de l’évolution.
Dans cette course, la reproduction sexuée est un avantage certain grâce à la constante recombinaison des allèles qu’elle permet. Cette évolution va dans le sens de la complexification des organismes.
Exemple : les papillons pollinisateurs et les variétés d’Orchidées qu’ils pollinisent. Le papillon plonge sa trompe dans le nectaire (glande à nectar de fleurs).
Ce faisant, il se barbouille du pollen situé dans les organes sexuels de la fleur près de l’extrémité libre du nectaire ; le papillon transporte ensuite ce pollen et fertilise d’autres fleurs.
Hypothèse : la taille des papillons augmente et donc la longueur de leur trompe. Ils pourront alors, si on l’admet, aspirer le suc des plantes de petite taille sans toucher au pollen et les petites plantes seront défavorisées. Aussi ne se reproduiront que les plantes au long nectaire.
Cette reproduction fera alors que certaines plantes auront des nectaires trop longs pour que les insectes puissent y plonger leur trompe et seuls les insectes à très longue trompe pourront se nourrir : ils seront avantagés et se reproduiront mieux.
Ainsi les papillons à longue trompe prédomineront, et parmi ceux-ci, certains à la très longue trompe pourront se nourrir sans attraper de pollen dans les orchidées à petit nectaire, ce qui favorisera la prolifération des plantes à tube encore plus profond, etc, etc.
Cette augmentation conjointe de la taille des papillons et des orchidées fait qu’aujourd’hui la taille du tube à nectar des papillons est de 25 centimètres !
Aussi la théorie de l’évolution de Darwin est précisée : quand la mutation d’un organisme amène un changement qui lui est favorable, ce changement induit des modifications d’autres organismes qui vont l’amener à amplifier ce changement ou à développer d’autres caractéristiques avantageuses, qui elle même entraîneront d’autres modifications, etc., etc.
A chaque génération il y a sélection d’orchidées au nectaire de plus en plus profond et de papillons à la trompe de plus en plus longue.
Conséquence : la complexité s’accroît, sans qu’augmente la qualité de l’adaptation vis à vis de l’environnement.
C’est pourquoi nous sommes beaucoup plus complexes que les bactéries, les premiers habitants planétaires. Depuis 3 Ga (milliards d’années) nous évoluons vers la complexification, un changement de l’environnement amenant une sélection qui en induit d’autres. Un pays des Merveilles ? La coévolution est une course perpétuelle !
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