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« Luttes de Classes » au sein des Banques Centrales ! Les « faucons » du capitalisme zombifié tentent de « ne rien lâcher » face aux « colombes majoritaires » du cyber-fascisme monétariste !

jeudi 15 juillet 2021, par Luniterre

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Parmi toutes les vidéos « économiques » que l’on peut trouver sur le net, en voici une qui résume au mieux les enjeux systémiques de la « relance post-covid ».

Les « faucons » sont ceux qui rêvent encore d’un retour au « capitalisme réel », c’est-à-dire, de profiter de la « reprise » due à la casse de l’économie en 2020 pour raccourcir, sinon carrément, supprimer, les béquilles monétaires qui ont permis au système de tenir debout depuis 2008. Ils espèrent ainsi renouer avec une « croissance » réelle qui ne repose donc plus entièrement sur un endettement global en croissance exponentielle, lui, depuis 2008, également !

Les « colombes », majoritaires, sont les partisans d’une « politique monétaire plus agressive », en fait, c’est-à-dire d’un renouvellement et même d’une « rallonge » des béquilles de la création monétaire pour « soutenir » la relance, et cela précisément, « sans limite de date » ! Ce sont donc les partisans d’une inféodation « perpétuelle » (…comme le revendique Mélenchon !) de l’ensemble de l’économie et des États à la dette banco-centralisée.

C’est donc cette stratégie et cette tendance qui est largement majoritaire, depuis longtemps aux USA, mais se trouve quelque peu « freinée » en UE, du fait d’une sorte de « blocage institutionnel » de la part de la minorité. Une « digue » qui ne va pas tarder à sauter, malgré tout, sous la férule, notamment des banco-centralistes français, Lagarde & Cie… (NDLR - Eviter de lire : …« Lagarde & Michetons »)…

La base économique du système, actuellement, c’est, plus que jamais, et depuis 2008 déjà, le banco-centralisme, dont le capitalisme encore apparemment « fonctionnel » n’est plus qu’une forme résiduelle du « monde d’avant » !

Depuis 2008 déjà, il n’y a donc pas eu de « croissance » économique, selon cette vidéo, ni même, de simple survie du capitalisme, selon l’évidence qui en découle, autrement que par le banco-centralisme.

Le capitalisme n’est donc plus réellement l’« ennemi public N°1 » : il est déjà mort et ne « survit » plus que tel un zombi complètement phagocyté par le banco-centralisme, qui s’en sert même comme « devanture » et épouvantail transformé en marionnette macabre pour dévier le débat des intellos incapables d’analyser simplement la réalité économique qu’ils ont sous les yeux.

Cette évolution économique est déjà expliquée par Marx, dès ses Grundrisse, dix ans avant même « Le Capital ».

En somme, Marx a commencé par « résumer » l’essentiel de l’histoire économique de l’humanité, dans ses Grundrisse, avant de commencer à décrire celle de son époque, dans « Le Capital », qui est resté inachevé, à sa mort, sauf pour le Livre I.

Pour comprendre, il suffit donc de lire sans préjugés idéologiques et de faire le rapprochement avec la réalité économique de 1857 (Grundrisse), celle de la fin du XIXe siècle, encore assez cohérente avec « Le Capital », et la nôtre, 121 ans après ! Avec toutes les « nuances » et divers stades de développement, entre…

Un « exercice » malheureusement depuis longtemps au dessus des capacités de « raisonnement » des intellectuels français, « de gauche » ou non, et simplement intéressés à faire briller leurs petites chapelles universitaires, pour émoluments divers et droits d’auteurs qui vont avec…

Quasiment tous acquis, de par cette « nécessité » même à la nouvelle Kollaboration avec le cyber-fascisme et le banco-centralisme, aujourd’hui !!!

Luniterre

ÉCONOMIE MONDIALE : L’EFFET COVID !!!

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9070

Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

UN EXTRAIT DU DEBAT SUR YOUTUBE :

Daniel des BdR

il y a 2 jours

Il faudrait nous en dire plus sur ce classement entre colombes et faucons.

Qui sont-ils, quelles sont leurs règles de conduite économique et quels sont leurs objectifs ?

***********************

jimbo danssondodge

il y a 2 jours

ce quon veux vraiment savoir ce QUAND i vont arretez l’impression monetaire ???

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Antoine POTIER

il y a 1 jour

"Faucons" et "Colombes", on peut trouver cette explication résumée :

« Les « faucons » sont ceux qui rêvent encore d’un retour au « capitalisme réel », c’est-à-dire, de profiter de la « reprise » due à la casse de l’économie en 2020 pour raccourcir, sinon carrément, supprimer, les béquilles monétaires qui ont permis au système de tenir debout depuis 2008. Ils espèrent ainsi renouer avec une « croissance » réelle qui ne repose donc plus entièrement sur un endettement global en croissance exponentielle, lui, depuis 2008, également !

Les « colombes », majoritaires, sont les partisans d’une « politique monétaire plus agressive », en fait, c’est-à-dire d’un renouvellement et même d’une « rallonge » des béquilles de la création monétaire pour « soutenir » la relance, et cela précisément, « sans limite de date » ! Ce sont donc les partisans d’une inféodation « perpétuelle » (…comme le revendique Mélenchon !) de l’ensemble de l’économie et des États à la dette banco-centralisée.

C’est donc cette stratégie et cette tendance qui est largement majoritaire, depuis longtemps aux USA, mais se trouve quelque peu « freinée » en UE, du fait d’une sorte de « blocage institutionnel » de la part de la minorité. Une « digue » qui ne va pas tarder à sauter, malgré tout, sous la férule, notamment des banco-centralistes français, Lagarde & Cie

La base économique du système, actuellement, c’est, plus que jamais, et depuis 2008 déjà, le banco-centralisme, dont le capitalisme encore apparemment « fonctionnel » n’est plus qu’une forme résiduelle du « monde d’avant » !

Depuis 2008 déjà, il n’y a donc pas eu de « croissance » économique, selon cette vidéo, ni même, de simple survie du capitalisme, selon l’évidence qui en découle, autrement que par le banco-centralisme.

Le capitalisme n’est donc plus réellement l’« ennemi public N°1 » : il est déjà mort et ne « survit » plus que tel un zombi complètement phagocyté par le banco-centralisme, qui s’en sert même comme « devanture » et épouvantail transformé en marionnette macabre pour dévier le débat des intellos incapables d’analyser simplement la réalité économique qu’ils ont sous les yeux.

Cette évolution économique est déjà expliquée par Marx, dès ses Grundrisse, dix ans avant même « Le Capital ».

En somme, Marx a commencé par « résumer » l’essentiel de l’histoire économique de l’humanité, dans ses Grundrisse, avant de commencer à décrire celle de son époque, dans « Le Capital », qui est resté inachevé, à sa mort, sauf pour le Livre I.

Pour comprendre, il suffit donc de lire sans préjugés idéologiques et de faire le rapprochement avec la réalité économique de 1857 (Grundrisse), celle de la fin du XIXe siècle, encore assez cohérente avec « Le Capital », et la nôtre, 121 ans après ! Avec toutes les « nuances » et divers stades de développement, entre…

Un « exercice » malheureusement depuis longtemps au dessus des capacités de « raisonnement » des intellectuels français, « de gauche » ou non, et simplement intéressés à faire briller leurs petites chapelles universitaires, pour émoluments divers et droits d’auteurs qui vont avec… »

« Luttes de Classes » au sein des Banques Centrales ! Les « faucons » du capitalisme zombifié tentent de « ne rien lâcher » face aux « colombes majoritaires » du cyber-fascisme monétariste »

http://interfrsituation.eklablog.com/luttes-de-classes-au-sein-des-banques-centrales-les-faucons-du-capital-a209457954

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Victoire Pirrhus

il y a 1 jour

Ce que vous racontez est globalement un non sens. Déjà vous mélangez clairement capitalisme et gestion de la masse monétaire, ce qui est clairement maladroit. Ensuite, vous faîtes un distinguo économie "réelle", économie financière, qui n’a pas réellement de sens de la façon dont vous le formulez. En effet, dans une économie d’échange par la monnaie (ce qui est une bonne chose), pas de monnaie, pas d’échange, et donc une économie figée.

Ensuite, l’invocation de Marx est juste ridicule. Si vous lisez l’économie par le prisme de Marx, je comprends mieux le fait que votre discours n’’a aucun sens.

En résumé, ramener une idéologie simpliste dans un débat sur la meilleure gestion de la masse monétaire, ça ne fait rien avancer à la discussion.

***********************

Antoine POTIER

il y a 1 jour

@Victoire Pirrhus Un problème de lecture ??? L’article cité : "Les « faucons » sont ceux qui rêvent encore d’un retour au « capitalisme réel »", et il précise : "sans béquille monétaire", ce qui signifie assez clairement, dans un post aussi court, sans création monétaire banco-centraliste "ex nihilo", et non pas "sans capitalisme financier" !!! Il n’y a donc pas d’opposition ou de "distinguo" entre "économie réelle", concept du reste discutable, mais non mentionné ici, et "économie financière", également non évoquée, du reste !

Ensuite l’allusion que l’auteur fait à Marx porte sur les nuances importantes d’approche qu’il y a entre les Grundrisse et Le Capital. Maintenant, si vous pensez que Marx était un économiste "simpliste", cela peut difficilement signifier autre chose qu’une non-lecture, de votre part, ce qui détruit, à la base, votre argumentation, au delà même de votre premier problème de non-lecture, ou de lecture, pour le moins, rapide, du texte que vous voulez critiquer.

Enfin, il doit rester possible de parler de Marx sans nécessairement en faire une question idéologique, vu que lui-même, selon Engels, déclarait de son vivant, en parlant des "intellectuels de gauche" français de son temps : "Ce que l’on appelle « marxisme » en France est certes un article tout spécial, au point que Marx a dit à Lafargue : « Ce qu’il y a de certain, c’est que moi je ne suis pas marxiste »" !

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Victoire Pirrhus

il y a 1 jour

@Antoine POTIER Premièrement, le lien ne fonctionne pas sur mon moyen de lecture, je ne me base donc que sur votre extrait.

Quand on utilise le terme de "croissance réelle", on fait référence à une économie réelle, supposée en opposition à une autre forme d’économie.

Si vous proposez un système financier efficace qui ne se base pas sur une création monétaire "ex nihilo", je suis preneur. Mais la création monétaire par le crédit existe depuis le XVIIIe siècle et n’a pas attendu les banques centrales. Et c’est un système bien plus efficace que ce qui se faisait autrefois. Le coût de fonctionnement de la monnaie est fortement réduit, ce qui augmente sa valeur fonctionnelle. En outre cela permet de générer rapidement une masse monétaire adaptée au besoin monétaire des acteurs économiques. J’ai déjà vu des propositions alternatives pour atteindre ce même objectif en améliorant certains points, mais là il ne s’agit clairement que d’une critique générale. Et donc soit c’est du vent, soit il faut proposer une système financier alternatif, qui pourra alors être critiqué.

Concernant Marx, son seul intérêt pour moi est son témoignage sur la réalité de son époque. Il est clairement très mauvais économiste car son interprétation des échanges tombe rapidement dans un domaine plus large qu’est la sociologie. La sociologie étant plus proche de la philosophie que des sciences expérimentales, chacun peut se faire un avis. Toujours est-il que sa vision d’un empilement de classes économiques qu’il faudrait dépiler par la violence jusqu’à atteindre l’anarchie (le pouvoir politique étant uniquement la domination d’une classe sur une autre) sonne à mes oreilles comme un conte pour enfant tout au plus.

Donc à partir du moment où la seule source d’analyse est Marx et son idée de lutte des classes, oui tout la blabla autour pour faire croire que Marx était un visionnaire sonne totalement creux. Et la grille de lecture associée tout autant.

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Antoine POTIER

il y a 19 heures

@Victoire Pirrhus RE-lecture du texte critiqué : « Ils [les « faucons »] espèrent ainsi renouer avec une « croissance » réelle qui ne repose donc plus entièrement sur un endettement global en croissance exponentielle, lui, depuis 2008, également ! »

Si « opposition » il y a entre « faucons » et « colombes », c’est donc bien sur le fait de savoir si la survie de l’économie repose sur la « croissance exponentielle » de la dette, ou bien si la valeur ajoutée par l’activité économique permet un développement qui suffit à rembourser la dette (…et donc les crédits utilement engagés), ou non.

La croissance de la dette mondiale indique donc actuellement que la réponse est non, et que la création monétaire « ex nihilo », que vous revendiquez, assez lucidement, mais sans en tirer toutes les conséquences, est indispensable à la simple survie de l’économie. En ce sens, elle n’a donc plus rien à voir avec une politique « traditionnelle » de financement du développement par le crédit, considéré comme anticipation d’une valeur d’échange à créer par l’activité économique.

Avec la « casse » de 2020 il y a donc évidemment une certaine marge de « récupération » pour revenir au statu quo ante, et qui donne donc l’illusion d’un « développement créatif », mais essentiellement pour en revenir à une situation ou la survie de l’économie reste dépendante de la dette en expansion, même si avec quelques restructurations drastiques.

Avant de « proposer » quoi que ce soit, il faut donc commencer par comprendre ce qui se passe réellement.

Par ailleurs vous tentez de faire un « résumé » caricatural d’un auteur que vous n’avez manifestement pas lu, Marx, pour le « critiquer », et donc le débat, sur ce point, est tout simplement et littéralement, sans objet !

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Victoire Pirrhus

il y a 18 heures

@Antoine POTIER Il y a, me semble-t-il, un point que vous ne saisissez pas. Les faucons sont tout autant partisan de la création monétaire ex-nihilo. Et donc oui la dette mondiale DOIT augmenter car il est souhaitable que la masse monétaire augmente pour suivre la croissance. En effet, plus de gens et plus de richesse à échanger nécessite plus de monnaie pour faire les échanges. La nuance n’est pas là. La nuance est dans la quantité de monnaie à créer et dans les outils financiers à utiliser. En effet les faucons craignent les effets secondaires d’un excès de monnaie. Il ne s’agit in fine que d’un débat de régulation de la masse monétaire dans le temps. Rien à voir avec Marx ou une prétendue lutte des classes. Ni avec le fait d’être pour ou contre la création monétaire par le crédit.

Pour ce qui est de Marx, je l’ai lu. Je n’ai pas lu toute son œuvre parce que, justement, il est de mon point de vue totalement inintéressant. Au mieux me sert-il à comprendre l’absurdité de la rhétorique de certaines idéologies. Dans la même veine, j’ai également lu du Durkheim, Bourdieu, Foucault et toute la clique.

Malheureusement pour vous, j’ai également lu Adam Smith, Hayek, Friedman etc.

Donc vous pouvez essayer de masquer la part de Marx qui vous dérange, il en demeure que certains éléments de son idéologie sont clairement digne de celle d’un enfant. Ce qui ne lui enlève cependant pas un certain mérite dans l’analyse de la société de son temps.

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Antoine POTIER

il y a 15 heures

@Victoire Pirrhus Il ne s’agit pas de considérer Marx comme parole d’Évangile, et effectivement, comme le souligne justement le texte que vous critiquez, une partie importante, en volume, de son œuvre, et donc principalement, « Le Capital », est à replacer dans son contexte, même si elle a encore pu avoir une pertinence importante dans la première moitié du 20e siècle, et effectivement, en partie obsolète par la suite.

Quoi qu’il en soit, le « résumé » archi-caricatural que vous en faites, et qui marque les limites, pour le moins « réductrices » de votre lecture rend donc bien ce débat sur Marx sans objet, quoi que vous insistiez, on ne sait trop pourquoi !

Pour ma part il me semble que le moyen intelligent de redécouvrir l’utilité de son œuvre est celui qu’indique également l’article cité, à savoir, repartir des analyses développées dans les Grundrisse, et qui n’étaient pas destinées à publication. Il s’agissait donc de notes personnelles de Marx en vue de ses ouvrages ultérieurs, mais le plus souvent avec précisément une approche plus large, qu’il a effectivement « réduite », en un sens, dans le Capital, pour en faire une œuvre plus spécialement adaptée à son contexte immédiat, et en quelque sorte, une œuvre de vulgarisation, à caractère didactique, s’adressant à des autodidactes, sinon à des enfants (…pour le côté « puéril » !).

L’intérêt des Grundrisse réside dans l’importance qu’accorde Marx, à chaque étape des processus analysés, à formuler le lien dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange. Ce qui permet précisément de faire le rapprochement, au-delà du contexte, avec les autres théories économiques, y compris et surtout « néo-classiques ». Selon Schumpeter : « Le principe marginal est, en soi, un outil d’analyse ; on ne peut éviter de l’utiliser dès lors qu’advient l’époque de l’utiliser. Marx y aurait eu recours sans la moindre hésitation s’il était né cinquante ans plus tard ». En fait, les bases d’une relecture moderne de Marx, en fonction des progrès technologiques actuels dans les processus de production, se trouvent dans les Grundrisse, ce qui n’a pas échappé à certains analystes anglo-saxons, dans la recherche d’une compréhension de l’influence de la robotique sur l’économie.

Pour le reste, sur la lutte entre fractions au sein de la BCE, il y a évidemment un « second degré » à en parler en termes de luttes de classes, mais cela vous aura sans doute également échappé !!! Néanmoins, ce sont en quelque sorte différentes « classes d’économistes » qui s’affrontent donc au sujet de la marche économique du monde… …Et donc de savoir, en dernière analyse, qui en contrôlera l’économie, et comment !

En guise de conclusion, je citerai in extenso le post d’un « remi D187 » qui se trouve ci-dessous, plus loin, et qui résume, de manière assez directe, ce qui est en train de se passer :

« blahblahblah, nous contrôlons les territoires, les ressources, les humains, les entreprises, avec de la monnaie magique, des taxes, des subventions, des amendes. blahblahblah nous ne sommes pas élus démocratiquement, nous nous nous arrangeons entre potes. blahblahblah c’est pour votre bien. ne soyez pas populiste. »

En peu de mots, tout est dit !!!

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remi D187

il y a 17 heures

blahblahblah, nous controlons les territoires, les ressources, les humains, les entreprises, avec de la monnaie magique, des taxes, des subventions, des amendes. blahblahblah nous ne sommes pas élus démocratiquement, nous nous nous arrangeons entre potes. blahblahblah c’est pour votre bien. ne soyez pas populiste.

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2 Messages de forum

  • Sauvegarde de la vidéo :

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/BCE_…

    BCE : en faire plus dès la prochaine réunion ?

    Boursorama - 14 juillet 2021

    La réunion de la BCE du 22 juillet pourrait réserver quelques surprises selon Nicolas Goetzmann, responsable de la recherche et de la stratégie à la Financière de la Cité. Ecorama du 14 juillet 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com.

    Répondre à ce message

  • UN EXTRAIT DU DEBAT SUR YOUTUBE :

    Daniel des BdR

    il y a 2 jours

    Il faudrait nous en dire plus sur ce classement entre colombes et faucons.

    Qui sont-ils, quelles sont leurs règles de conduite économique et quels sont leurs objectifs ?

    ***********************

    jimbo danssondodge

    il y a 2 jours

    ce quon veux vraiment savoir ce QUAND i vont arretez l’impression monetaire ???

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    Antoine POTIER

    il y a 1 jour

    "Faucons" et "Colombes", on peut trouver cette explication résumée :

    « Les « faucons » sont ceux qui rêvent encore d’un retour au « capitalisme réel », c’est-à-dire, de profiter de la « reprise » due à la casse de l’économie en 2020 pour raccourcir, sinon carrément, supprimer, les béquilles monétaires qui ont permis au système de tenir debout depuis 2008. Ils espèrent ainsi renouer avec une « croissance » réelle qui ne repose donc plus entièrement sur un endettement global en croissance exponentielle, lui, depuis 2008, également !

    Les « colombes », majoritaires, sont les partisans d’une « politique monétaire plus agressive », en fait, c’est-à-dire d’un renouvellement et même d’une « rallonge » des béquilles de la création monétaire pour « soutenir » la relance, et cela précisément, « sans limite de date » ! Ce sont donc les partisans d’une inféodation « perpétuelle » (…comme le revendique Mélenchon !) de l’ensemble de l’économie et des États à la dette banco-centralisée.

    C’est donc cette stratégie et cette tendance qui est largement majoritaire, depuis longtemps aux USA, mais se trouve quelque peu « freinée » en UE, du fait d’une sorte de « blocage institutionnel » de la part de la minorité. Une « digue » qui ne va pas tarder à sauter, malgré tout, sous la férule, notamment des banco-centralistes français, Lagarde & Cie

    La base économique du système, actuellement, c’est, plus que jamais, et depuis 2008 déjà, le banco-centralisme, dont le capitalisme encore apparemment « fonctionnel » n’est plus qu’une forme résiduelle du « monde d’avant » !

    Depuis 2008 déjà, il n’y a donc pas eu de « croissance » économique, selon cette vidéo, ni même, de simple survie du capitalisme, selon l’évidence qui en découle, autrement que par le banco-centralisme.

    Le capitalisme n’est donc plus réellement l’« ennemi public N°1 » : il est déjà mort et ne « survit » plus que tel un zombi complètement phagocyté par le banco-centralisme, qui s’en sert même comme « devanture » et épouvantail transformé en marionnette macabre pour dévier le débat des intellos incapables d’analyser simplement la réalité économique qu’ils ont sous les yeux.

    Cette évolution économique est déjà expliquée par Marx, dès ses Grundrisse, dix ans avant même « Le Capital ».

    En somme, Marx a commencé par « résumer » l’essentiel de l’histoire économique de l’humanité, dans ses Grundrisse, avant de commencer à décrire celle de son époque, dans « Le Capital », qui est resté inachevé, à sa mort, sauf pour le Livre I.

    Pour comprendre, il suffit donc de lire sans préjugés idéologiques et de faire le rapprochement avec la réalité économique de 1857 (Grundrisse), celle de la fin du XIXe siècle, encore assez cohérente avec « Le Capital », et la nôtre, 121 ans après ! Avec toutes les « nuances » et divers stades de développement, entre…

    Un « exercice » malheureusement depuis longtemps au dessus des capacités de « raisonnement » des intellectuels français, « de gauche » ou non, et simplement intéressés à faire briller leurs petites chapelles universitaires, pour émoluments divers et droits d’auteurs qui vont avec… »

    « Luttes de Classes » au sein des Banques Centrales ! Les « faucons » du capitalisme zombifié tentent de « ne rien lâcher » face aux « colombes majoritaires » du cyber-fascisme monétariste »

    http://interfrsituation.eklablog.com/luttes-de-classes-au-sein-des-banques-centrales-les-faucons-du-capital-a209457954

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    Victoire Pirrhus

    il y a 1 jour

    Ce que vous racontez est globalement un non sens. Déjà vous mélangez clairement capitalisme et gestion de la masse monétaire, ce qui est clairement maladroit. Ensuite, vous faîtes un distinguo économie "réelle", économie financière, qui n’a pas réellement de sens de la façon dont vous le formulez. En effet, dans une économie d’échange par la monnaie (ce qui est une bonne chose), pas de monnaie, pas d’échange, et donc une économie figée.

    Ensuite, l’invocation de Marx est juste ridicule. Si vous lisez l’économie par le prisme de Marx, je comprends mieux le fait que votre discours n’’a aucun sens.

    En résumé, ramener une idéologie simpliste dans un débat sur la meilleure gestion de la masse monétaire, ça ne fait rien avancer à la discussion.

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    Antoine POTIER

    il y a 1 jour

    @Victoire Pirrhus Un problème de lecture ??? L’article cité : "Les « faucons » sont ceux qui rêvent encore d’un retour au « capitalisme réel »", et il précise : "sans béquille monétaire", ce qui signifie assez clairement, dans un post aussi court, sans création monétaire banco-centraliste "ex nihilo", et non pas "sans capitalisme financier" !!! Il n’y a donc pas d’opposition ou de "distinguo" entre "économie réelle", concept du reste discutable, mais non mentionné ici, et "économie financière", également non évoquée, du reste !

    Ensuite l’allusion que l’auteur fait à Marx porte sur les nuances importantes d’approche qu’il y a entre les Grundrisse et Le Capital. Maintenant, si vous pensez que Marx était un économiste "simpliste", cela peut difficilement signifier autre chose qu’une non-lecture, de votre part, ce qui détruit, à la base, votre argumentation, au delà même de votre premier problème de non-lecture, ou de lecture, pour le moins, rapide, du texte que vous voulez critiquer.

    Enfin, il doit rester possible de parler de Marx sans nécessairement en faire une question idéologique, vu que lui-même, selon Engels, déclarait de son vivant, en parlant des "intellectuels de gauche" français de son temps : "Ce que l’on appelle « marxisme » en France est certes un article tout spécial, au point que Marx a dit à Lafargue : « Ce qu’il y a de certain, c’est que moi je ne suis pas marxiste »" !

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    Victoire Pirrhus

    il y a 1 jour

    @Antoine POTIER Premièrement, le lien ne fonctionne pas sur mon moyen de lecture, je ne me base donc que sur votre extrait.

    Quand on utilise le terme de "croissance réelle", on fait référence à une économie réelle, supposée en opposition à une autre forme d’économie.

    Si vous proposez un système financier efficace qui ne se base pas sur une création monétaire "ex nihilo", je suis preneur. Mais la création monétaire par le crédit existe depuis le XVIIIe siècle et n’a pas attendu les banques centrales. Et c’est un système bien plus efficace que ce qui se faisait autrefois. Le coût de fonctionnement de la monnaie est fortement réduit, ce qui augmente sa valeur fonctionnelle. En outre cela permet de générer rapidement une masse monétaire adaptée au besoin monétaire des acteurs économiques. J’ai déjà vu des propositions alternatives pour atteindre ce même objectif en améliorant certains points, mais là il ne s’agit clairement que d’une critique générale. Et donc soit c’est du vent, soit il faut proposer une système financier alternatif, qui pourra alors être critiqué.

    Concernant Marx, son seul intérêt pour moi est son témoignage sur la réalité de son époque. Il est clairement très mauvais économiste car son interprétation des échanges tombe rapidement dans un domaine plus large qu’est la sociologie. La sociologie étant plus proche de la philosophie que des sciences expérimentales, chacun peut se faire un avis. Toujours est-il que sa vision d’un empilement de classes économiques qu’il faudrait dépiler par la violence jusqu’à atteindre l’anarchie (le pouvoir politique étant uniquement la domination d’une classe sur une autre) sonne à mes oreilles comme un conte pour enfant tout au plus.

    Donc à partir du moment où la seule source d’analyse est Marx et son idée de lutte des classes, oui tout la blabla autour pour faire croire que Marx était un visionnaire sonne totalement creux. Et la grille de lecture associée tout autant.

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    Antoine POTIER

    il y a 19 heures

    @Victoire Pirrhus RE-lecture du texte critiqué : « Ils [les « faucons »] espèrent ainsi renouer avec une « croissance » réelle qui ne repose donc plus entièrement sur un endettement global en croissance exponentielle, lui, depuis 2008, également ! »

    Si « opposition » il y a entre « faucons » et « colombes », c’est donc bien sur le fait de savoir si la survie de l’économie repose sur la « croissance exponentielle » de la dette, ou bien si la valeur ajoutée par l’activité économique permet un développement qui suffit à rembourser la dette (…et donc les crédits utilement engagés), ou non.

    La croissance de la dette mondiale indique donc actuellement que la réponse est non, et que la création monétaire « ex nihilo », que vous revendiquez, assez lucidement, mais sans en tirer toutes les conséquences, est indispensable à la simple survie de l’économie. En ce sens, elle n’a donc plus rien à voir avec une politique « traditionnelle » de financement du développement par le crédit, considéré comme anticipation d’une valeur d’échange à créer par l’activité économique.

    Avec la « casse » de 2020 il y a donc évidemment une certaine marge de « récupération » pour revenir au statu quo ante, et qui donne donc l’illusion d’un « développement créatif », mais essentiellement pour en revenir à une situation ou la survie de l’économie reste dépendante de la dette en expansion, même si avec quelques restructurations drastiques.

    Avant de « proposer » quoi que ce soit, il faut donc commencer par comprendre ce qui se passe réellement.

    Par ailleurs vous tentez de faire un « résumé » caricatural d’un auteur que vous n’avez manifestement pas lu, Marx, pour le « critiquer », et donc le débat, sur ce point, est tout simplement et littéralement, sans objet !

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    Victoire Pirrhus

    il y a 18 heures

    @Antoine POTIER Il y a, me semble-t-il, un point que vous ne saisissez pas. Les faucons sont tout autant partisan de la création monétaire ex-nihilo. Et donc oui la dette mondiale DOIT augmenter car il est souhaitable que la masse monétaire augmente pour suivre la croissance. En effet, plus de gens et plus de richesse à échanger nécessite plus de monnaie pour faire les échanges. La nuance n’est pas là. La nuance est dans la quantité de monnaie à créer et dans les outils financiers à utiliser. En effet les faucons craignent les effets secondaires d’un excès de monnaie. Il ne s’agit in fine que d’un débat de régulation de la masse monétaire dans le temps. Rien à voir avec Marx ou une prétendue lutte des classes. Ni avec le fait d’être pour ou contre la création monétaire par le crédit.

    Pour ce qui est de Marx, je l’ai lu. Je n’ai pas lu toute son œuvre parce que, justement, il est de mon point de vue totalement inintéressant. Au mieux me sert-il à comprendre l’absurdité de la rhétorique de certaines idéologies.
    Dans la même veine, j’ai également lu du Durkheim, Bourdieu, Foucault et toute la clique.

    Malheureusement pour vous, j’ai également lu Adam Smith, Hayek, Friedman etc.

    Donc vous pouvez essayer de masquer la part de Marx qui vous dérange, il en demeure que certains éléments de son idéologie sont clairement digne de celle d’un enfant. Ce qui ne lui enlève cependant pas un certain mérite dans l’analyse de la société de son temps.

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    Antoine POTIER

    il y a 15 heures

    @Victoire Pirrhus Il ne s’agit pas de considérer Marx comme parole d’Évangile, et effectivement, comme le souligne justement le texte que vous critiquez, une partie importante, en volume, de son œuvre, et donc principalement, « Le Capital », est à replacer dans son contexte, même si elle a encore pu avoir une pertinence importante dans la première moitié du 20e siècle, et effectivement, en partie obsolète par la suite.

    Quoi qu’il en soit, le « résumé » archi-caricatural que vous en faites, et qui marque les limites, pour le moins « réductrices » de votre lecture rend donc bien ce débat sur Marx sans objet, quoi que vous insistiez, on ne sait trop pourquoi !

    Pour ma part il me semble que le moyen intelligent de redécouvrir l’utilité de son œuvre est celui qu’indique également l’article cité, à savoir, repartir des analyses développées dans les Grundrisse, et qui n’étaient pas destinées à publication. Il s’agissait donc de notes personnelles de Marx en vue de ses ouvrages ultérieurs, mais le plus souvent avec précisément une approche plus large, qu’il a effectivement « réduite », en un sens, dans le Capital, pour en faire une œuvre plus spécialement adaptée à son contexte immédiat, et en quelque sorte, une œuvre de vulgarisation, à caractère didactique, s’adressant à des autodidactes, sinon à des enfants (…pour le côté « puéril » !).

    L’intérêt des Grundrisse réside dans l’importance qu’accorde Marx, à chaque étape des processus analysés, à formuler le lien dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange. Ce qui permet précisément de faire le rapprochement, au-delà du contexte, avec les autres théories économiques, y compris et surtout « néo-classiques ». Selon Schumpeter : « Le principe marginal est, en soi, un outil d’analyse ; on ne peut éviter de l’utiliser dès lors qu’advient l’époque de l’utiliser. Marx y aurait eu recours sans la moindre hésitation s’il était né cinquante ans plus tard ». En fait, les bases d’une relecture moderne de Marx, en fonction des progrès technologiques actuels dans les processus de production, se trouvent dans les Grundrisse, ce qui n’a pas échappé à certains analystes anglo-saxons, dans la recherche d’une compréhension de l’influence de la robotique sur l’économie.

    Pour le reste, sur la lutte entre fractions au sein de la BCE, il y a évidemment un « second degré » à en parler en termes de luttes de classes, mais cela vous aura sans doute également échappé !!! Néanmoins, ce sont en quelque sorte différentes « classes d’économistes » qui s’affrontent donc au sujet de la marche économique du monde… …Et donc de savoir, en dernière analyse, qui en contrôlera l’économie, et comment !

    En guise de conclusion, je citerai in extenso le post d’un « remi D187 » qui se trouve ci-dessous, plus loin, et qui résume, de manière assez directe, ce qui est en train de se passer :

    « blahblahblah, nous contrôlons les territoires, les ressources, les humains, les entreprises, avec de la monnaie magique, des taxes, des subventions, des amendes. blahblahblah nous ne sommes pas élus démocratiquement, nous nous nous arrangeons entre potes. blahblahblah c’est pour votre bien. ne soyez pas populiste. »

    En peu de mots, tout est dit !!!

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    remi D187

    il y a 17 heures

    blahblahblah, nous controlons les territoires, les ressources, les humains, les entreprises, avec de la monnaie magique, des taxes, des subventions, des amendes.
    blahblahblah nous ne sommes pas élus démocratiquement, nous nous nous arrangeons entre potes.
    blahblahblah c’est pour votre bien. ne soyez pas populiste.

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