Les deux faux-culs avoués des accords de Minsk
Un : il faut dire ça haut et fort à tous, si on ne dit rien d’autre, car c’est le plus important et le plus universel : ne pas laisser entraîner notre pays dans une guerre contre la Russie, puissance nucléaire, ni participer à ce conflit où il n’a aucune obligation ni intérêt national, rien à gagner et tout à perdre.
Deux : comme la Russie va gagner cette guerre, et que l’opinion publique occidentale tenue dans l’ignorance des faits et des enjeux réels n’a aucune influence sur l’issue des événements, tout soutien à l’Ukraine est contreproductif et ne fait que prolonger inutilement le massacre des soldats ukrainiens et la destruction de leur pays, engagé au service d’autres dans une guerre par procuration, au lieu de le défendre.
Trois : la cause de la Russie est juste, comme le savent tous ceux qui ont suivi les événements en Ukraine depuis 2013 et qui ne sont pas aveuglés par le parti pris antirusse–anticommuniste presque universellement répandu dans les médias et la culture et de la droite à la gauche du champ politique par quatre générations de propagande de guerre froide et de diabolisation du grand pays eurasiatique.














































