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La fin du capitalisme signifie-t-elle nécessairement la fin du système de domination de classe ?

dimanche 22 mai 2022, par Luniterre

Selon la plupart des pseudos-« marxistes » et bon nombre de chroniqueurs « analystes » et « théoriciens » de la supposée « extrême-gauche » il existerait une sorte de tropisme qui emmènerait inéluctablement, de crise en crise, le capitalisme vers sa « crise finale » à l’issue de laquelle une voie serait ouverte quasi-« spontanément » pour une révolution prolétarienne communiste.

Quand ces « théories enflammées » ne ressortent pas tout simplement d’une sorte d’« illumination messianique », elles tentent de se référer, et assez justement, à une logique déterministe du développement des forces productives.

Or ce que ce déterminisme montre, c’est l’arrivée au pouvoir politique de nouvelles classes dominantes en fonction de l’évolution des forces productives, et donc l’arrivée au pouvoir des classes qui maîtrisent et dominent les nouveaux rapports de production établis par cette évolution.

Et c’est typiquement ce qui est en train de se passer sous nos yeux avec l’arrivée des nouvelles technologies, de la numérisation, de l’automatisation et de la robotisation de la production et des services.

La classe banco-centraliste domine déjà la classe capitaliste financière devenue dépendante du financement de la dette mondiale, toujours croissante, et plus vite que le capital, par les Banques Centrales.

Avec l’avènement des MNBC (Monnaies Numériques de Banque Centrale), cette domination sera évidemment absolue au point d’une quasi disparition des résidus des classes dominantes précédentes.

Et le « rôle historique du prolétariat industriel » semblera tout à fait tombé dans les oubliettes de l’histoire…

À chaque stade du développement des forces productives l’abolition du système de domination de classe ne dépend que de la conscience de classe, de la conscience sociale des classes laborieuses opprimées, et non pas de telle ou telle situation de crise.

Évidemment, et en toute logique, Marx a pu penser que le surgissement massif du prolétariat industriel paupérisé allait favoriser l’émergence d’une conscience de classe bien plus aiguë qu’avec les modes de production précédents, mais il a aussi et néanmoins déjà très bien vu les processus d’« embourgeoisement » de la classe ouvrière, déjà en son temps…

À présent on voit bien que la « fenêtre de tir » historique du prolétariat industriel est en train de se refermer, et qu’il y a très peu de chances qu’il arrive encore à jouer un rôle politique majeur à lui tout seul.

Le surgissement d’une nouvelle conscience de classe ne peut être que celui de l’ensemble des classes sociales en voie de paupérisation et de prolétarisation, et non pas essentiellement le fait du prolétariat industriel, devenu minoritaire, parcellisé et divisé.

Et cette nouvelle conscience de classe se forgera autour de la construction d’une alternative au nouveau rapport de forces imposé par le banco-centralisme et non par le « miracle » d’une énième « crise finale du capitalisme » qui a déjà eu lieu, en fait, et en plusieurs épisodes, depuis 2007-2008, 2020-2021, et, quasi juridiquement « consacrée », en temps réel, par le procès de Karlsruhe en 2020.

L’émergence d’une nouvelle conscience de classe passe donc bien par l’analyse du déterminisme de l’évolution des forces productives, et non par le radotage de propos « messianiques » pseudo-« marxistes » sur la « crise finale du capital ».

L’analyse collective de ce déterminisme en l’état actuel du rapport de forces, c’est ce qui permettra réellement l’ébauche d’une force politique de Résistance durable et de contre-offensive, face au banco-centralisme.

L’apparition de la classe banco-centraliste n’est pas déterminée par un goût particulièrement « excessif » du pouvoir, mais par les contraintes qui s’imposent à une fraction relativement « éclairée » de la classe dominante, et qui profite de sa propre « conscience de classe » pour élaborer une stratégie de survie, en tant que classe dominante, à la crise de productivité du capital, en termes de plus-value réelle sur le travail productif, et non pas en termes de « crise de surproduction ».

Le levier de domination est la maîtrise du capital fixe par le cycle de la dette, et non plus la maîtrise du capital « productif », même « financiarisé ».

L’élimination des populations surnuméraires dans ce nouveau rapport de forces ne peut évidemment se faire que de manière relativement progressive, en comparaison des deux précédents holocaustes mondiaux des deux premières guerres mondiales. Ce qui n’exclut pas, selon les nécessités du système, des stratégies d’accélération du processus.

La « crise du Covid », avec ses périodes de confinement, à été un facteur de retour en force statistiquement reconnu de la grande pauvreté et de la famine dans le monde.

Malheureusement, avec le levier des sanctions économiques, la guerre en Ukraine peut être un nouveau facteur d’accélération de ce phénomène.

Et on voit bien qu’avec la malléabilité actuelle des populations dominées par la peur, ce ne sont pas les opportunités d’élimination « progressive » des populations qui risquent de manquer.

Pour le système, c’est juste une question de « réglage de la pression démographique », en quelque sorte, tel qu’amorcée avec la dictature pseudo-« sanitaire », entre autres stratégies de manipulation des masses.

La « morale » et la culture écolo-maso-puritaine qu’ils essayent d’inculquer aux populations depuis quelques décennies font parties de ces moyens manipulatoires.

Manifestement, ils ne se les appliquent pas à eux-mêmes…!

L’évolution des « valeurs morales » officiellement promues ne fait donc que suivre l’évolution des valeurs économiques !

Et dans la mesure où il y a analyse et anticipation, de la part des économistes et des stratèges du système, ce qui est manifestement le cas, il y a donc également anticipation de l’évolution des "valeurs culturelles" à inculquer au peuple !

C’est aussi également ce que l’on voit.

La tragédie, c’est l’incapacité de ceux qui prétendent résister au système à en faire au moins autant, en analysant les stratégies les plus évidentes de l’adversaire et en construisant une alternative unitaire sur quelques objectifs simples et évidents, constitutifs des bases d’une contre-culture révolutionnaire de masse, en opposition au système.

Il est donc évidemment improbable que les banco-centralistes tentent en quelque sorte de « rallumer les fours crématoires »…! Le truc est comme qui dirait éventé… Malheureusement, l’expérience de la « crise du Covid » nous montre qu’ils sont capables de manipuler les foules au point de pouvoir les envoyer à la mort « de leur plein gré »…

Ils peuvent donc régler la pression démographique comme ils règlent l’expansion de la masse monétaire, en fonction de ce qu’ils pensent être leurs propres besoins en tant que classe dominante.

La classe banco-centraliste n’est ni plus ni moins « moralisatrice » ou « perverse » que les classes dominantes qui l’ont précédé. Elle ne fait, comme les autres avant elle, que s’adapter à l’évolution des forces productives « modernes » de son temps. La différence apparente, du moins pour ceux qui en ont conscience, c’est qu’en fonction de cette évolution elle a besoin de plus de soumission des populations et de moyens d’élimination des surnuméraires, encore, que la classe capitaliste, car elle n’a en réalité rien à réellement « négocier socialement », comme compromis de rapport de force provisoire. Pour durer elle doit absolument arriver à contrôler l’ensemble du processus production-consommation en tant que monopole de toutes valeurs d’usages, comme on l’a vu dans les différentes études sur le sujet (*). D’où la nécessité des MNBC.

Même en termes de domination, elle n’a besoin que d’une fraction restreinte de la population mondiale, à terme, et en fonction de l’évolution des processus de robotisation et d’automatisation de la production et des services. Et elle est consciente de cette problématique depuis 1995, déjà, au moins, en fonction de la « théorisation » du « tittytainment ».

Autrement dit, le Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste ne fait que répondre aux besoins de domination de cette classe, en fonction de ses nécessités, et il se trouve qu’elle est donc évidemment elle-même le produit d’une situation qui lui a logiquement donné à la fois naissance et les moyens de son accession au pouvoir. Pour assurer la pérennité de sa domination elle a donc déjà tous les moyens qui lui ont permis cette accession plus tous ceux qu’elle a déjà expérimenté et qu’elle continue de se donner pour durer, surtout si nous lui laissons !

Il faut donc absolument en finir avec l’illusion que la fin du capitalisme aurait pu automatiquement amener l’avènement du communisme, et avec lui, la disparition de l’argent.

En son temps, déjà, Marx anticipait une phase de transition, selon les conditions de son époque, et qui nécessitait, quoi qu’il en soit, l’intervention politique consciente du prolétariat.

A présent, en fonction de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe, il nous faut donc construire une nouvelle stratégie révolutionnaire de transition, en fonction des nouvelles réalités.

Luniterre

(* Du village primitif au monopole banco-centraliste, cinq formes du capital et trois stades du capitalisme

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11589 )

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L’ARTICLE Du village primitif au monopole banco-centraliste, cinq formes du capital et trois stades du capitalisme DANS SA VERSION ACTUELLE + LES POSTS SUR LA 1re VERSION (AGORAVOX) EN DOC PDF >>>

http://ekladata.com/dV7LK1POJuZ1FcTVvnd-rBHNKzA/Du-village-primitif-au-monopole-banco-centraliste-cinq-formes-du-capital-et-trois-stades-du-capitalisme.pdf

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UNE RÉPONSE COMPLÈTE AUX QUESTIONNEMENTS DU CAMARADE DO EST DÉSORMAIS PUBLIÉE ICI >>>

Surpopulation ou dépopulation, quels enjeux entre capitalistes et banco-centralistes ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11699

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8 Messages de forum

  • Salut Luniterre

    Peut-on parler de rapport de production au stade définitif du banco-centralisme alors qu’il n’y aura plus de prolétariat ?

    Tu dis : « L’apparition de la classe banco-centraliste ». Ne voulais-tu pas dire plutôt : « L’avènement de la classe banco-centraliste en tant que classe dominante ? »

    Tu dis : « L’apparition de la classe banco-centraliste n’est pas déterminée par un goût particulièrement « excessif » du pouvoir, mais par les contraintes qui s’imposent à une fraction relativement « éclairée » de la classe dominante »

    Ma réponse fait Référence à la réponse que j’avais faite à ton article « le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ? » qui est ici :

    https://mai68.org/spip2/spip.php?ar…

    Extrait :

    « Je pense que la robotisation absolue devrait amener la fin de l’argent à cause de l’absence totale de plus-value, la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme et la fin de la domination d’une classe sur une autre.

    « Je crois que c’est ce qu’a très bien vu la fraction la plus avancée de la classe dominante. Que celle-ci, voyant sa fin arriver avec la fin de l’argent, a décidé de se réunir en secret pour décider de maintenir artificiellement l’argent, et de maintenir en même temps sa domination en devenant banco-centraliste.

    « Je pense donc que le banco-centralisme est simultanément un complot ET la conséquence incontournable d’une évolution systémique. C’est une synthèse des deux, un mariage : deux devient un. »

    Et, tu m’avais dit (extrait) :

    « En fait, camarade Do, tes observations sont essentiellement pertinentes et pas vraiment en contradiction avec mon propos.

    « Je dirais même, complémentaires, à plusieurs titres. »

    Donc, bien sûr que si, c’est bien par goût du pouvoir que les banquiers centraux vont maintenir leur domination. Domination qui est devenue tout à fait inutile, sauf à satisfaire leur goût du pouvoir.

    Tu parles de « la crise de productivité du capital, en termes de plus-value réelle sur le travail productif, et non pas en termes de "crise de surproduction" ». Mais au stade final du banco-centralisme, le capital, devenu inutile, va disparaître.

    Tu dis : « L’élimination des populations surnuméraires dans ce nouveau rapport de forces ne peut évidemment se faire que de manière relativement progressive »

    Réponse : Dans ce cas, si les banco-centralistes pensent qu’il y une "population surnuméraire", ils peuvent très bien y remédier par une politique de l’enfant unique. Mais, justement, ce n’est pas ce qu’ils font, puisqu’au contraire ils n’arrêtent pas de faire de la propagande pour qu’on fasse le plus de gosses possible. En voici quelques exemple :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    Je ne crois absolument pas que c’est une volonté de supprimer une fraction de la population qui a déclenché les deux précédentes guerres mondiales. Même le génocide des Juifs par les nazis n’a été décidé par Hitler et ses sbires qu’une fois qu’Itzac Shamir a été arrêté par les Anglais en décembre 1941. Avant cela, Hitler négociait avec ce grand chef sioniste pour que les juifs d’Europe aillent tous s’installer en Israël. De toute façon, au regard de l’ensemble de la population terrestre tout entière, la ponction totale réalisée par ces deux guerres n’a pas été si grande. Et ce, même si les conséquences ont été immenses. Voir le film 1900.

    Les deux guerres mondiales ont énormément favorisé l’industrie. La guerre, en plus de favoriser l’industrie de l’armement, a vidé les campagnes de leurs hommes. Les femmes ont dû se débrouiller seules avec des nouvelles machines agricoles qui ont remplacé les hommes dans les champs. Et, quand les hommes sont revenus de la guerre, il n’y avait plus de travail pour eux à la campagne. Ils ont dû aller à la ville pour chercher du boulot dans l’industrie qui en a profité pour prospérer. Mais, ce n’était pas une volonté prévue à l’avance par la classe dominante.

    Tu penses qu’« ils » vont tuer des milliards d’individus qui "ne servent à rien". Je pense qu’« Ils » vont tout simplement les laisser à leur malheureux sort. D’ailleurs, c’est ce qu’« ils » font déjà depuis des dizaines d’années. Par exemple, en Afrique.

    Par ailleurs, c’est pas marrant d’être un être supérieur s’il n’y a pas d’êtres inférieurs à qui se comparer. Et plus il y a d’êtres inférieurs, et plus les êtres "supérieurs" se sentent "supérieurs". Et puis, il faut bien exercer son pouvoir sur quelqu’un. Sur le plus de monde possible, même ! Sinon, à quoi leur servirait d’établir le crédit social et la monnaie numérique de banque centrale ?

    Initialement le catholicisme interdisait le prêt avec taux d’usure, qui est le principe-même de la banque. Le protestantisme est une révolte au sein du christianisme contre cette interdiction. C’est le protestant Cromwell qui a inventé le sionisme en même temps que le puritanisme. C’est ainsi que la plupart des banques, et donc des banques centrales, sont tenus par des juifs — et les juifs de pouvoir sont sionistes — ET des protestants. C’est la raison pour laquelle les propriétaires des banques centrales, juifs ou protestants, prônent le puritanisme et donc la sobriété maximale, la valeur travail et…. le "croissez et multipliez" !

    C’est leur idéologie. Et l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante. Quant à l’« écologie » moderne, C’est essentiellement un nouveau nom donné à cette idéologie afin de la faire accepter par tous, même par les non-juifs et les non-protestants : sobriété, valeur travail et "croissez et multipliez". D’ailleurs les femmes modernes ne prennent plus la pilule sous prétexte que c’est pas écologique !

    Amicalement,
    do
    http://mai68.org

    Cliquer ici pour agrandir l’image :

    http://mai68.org/spip2/IMG/jpg/IS-8…

    JPEG - 152.3 ko

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    • Le défaut majeur de la théorie de Luniterre est qu’il remplace progressivement le marxisme par d’abord le radical socialisme ’"Le surgissement d’une nouvelle conscience de classe ne peut être que celui de l’ensemble des classes sociales "), après par l’idéalisme historique ("À présent on voit bien que la « fenêtre de tir » historique du prolétariat industriel est en train de se refermer, et qu’il y a très peu de chances qu’il arrive encore à jouer un rôle politique majeur à lui tout seul.") et fini dans les poubelles de l’extrême droite.

      SA théorie reflète une tendance à la régulation du capitalisme dans l’intérêt des capitalistes mais où la classe capitaliste domine (les augmentations du cout de l’argent pour contrer l’inflation et ainsi contenir la révolution prolétarienne le montrent) il en a fait une théorie où, tel un magicien tout puissant jamais vu au monde, il fait disparaitre la classe ouvrière, la même qui s’est développé par centaines des millions les trois décennies précedéntes.

      Il suppose une "robotisation" qu’on ne voit que dans des secteurs très concurrentiels et encore pas sur tout le processus productif, l’automobile, qui pour faire quelque profit se voient obligés de s’appuyer sur l’Etat bourgeois pour le faire (le passage des voitures à l’électrique).

      Ni dans l’aviation, ni dans la fabrication des machines-outils, ni dans le BTP, ni dans l’agriculture, ni dans la distribution, ni dans l’armement, etc on ne voit cette "robotisation qui remplace les ouvriers". Il confond augmentation du capital fixe avec élimination de la classe ouvrière dans un monde et un moment de presque plein emploi dans le sens capitaliste et surement manque de main d’oeuvre s’il y a une guerre généralisée.

      Les faits, les têtus faits le refutent.

      Il fait une "révolution politique" pacifique presque en catimini, car la déposession de la bourgeoisie par un groupe très restreint des hauts bureaucrates sans lutte de classes, sans conflit, sous les louanges de toute la presse bourgeoise sérrieuse est d’une imagination débordante et jamais vu dans l’histoire.

      Bien sur, la constatation de Marx, suivant les histoirens de la Révolution Française, d’une lutte de classes comme moteur de l’histoire et du développement, est balayée par ce passage "en douce" d’un mode de production à un autre. Mais des "théoriciens" faillis qui ont essayé de "refuter" Marx est pleine l’historiographie de la pensée bourgeoise.

      Son "banque-centralisme" n’est tout simplement qu’une exagération d’une tendance à la concentration et à la régulation qui resulte des besoins mêmes des capitalistes et qui n’est que le phénomène typique de toute société moribonde et en transition, ce sont les avancées du socialisme avant le socialisme comme les trusts et leur planification sont les prolégomènes de la planification socialiste et de la concentration de la production.

      La théorie banco-centraliste reflète, à sa manière exagérés et déformée, non seulement la thése marxiste de la baisse tendentielle du taux de profit mais aussi la tendance à la concentration et à la régulation de la finance.

      Sa théorie a suivi son parcours politique. De la critique juste des dérives de la gauche… au vote Le Pen, cette trahison ouverte de sa propre situation et de sa classe.

      Des tendances économiques qui préfigurent le socialisme à une "révolution" sans révolution, par le simple mécanisme de pousser des conclusion aux extrêmes de l’absurdité.

      La "disparition" de la classe ouvrière est la plus marquante mais on peut trouver aussi d’autres du même calibre tels la "robotisation" de l’industrie ou la disparition de la plusvalue (c’est vrai que pour faire disparaitre la plusvalue il lui a fallu faire disparaitre la classe ouvrière…)

      Comme il n’y a plus de classe ouvrière, il n’y a plus de plusvalue…On se demande pourquoi les bourgeois s’acharnent à défendre un système qui ne leur sert aucun bénéfice…

      D’où et comment explique t-il le profit des capitalistes ? Par la création de la monnaie ? J’espère qu’il n’est pas arrivée à une telle absurdité.

      Surtout si on pense que les dirigeants des banques centrales, une poignée d’individus liés par tous les liens, familiales, de caste, de mentalité etc. à la bourgeoisie, comment ont pu faire ce coup d’état mondial, comment ont pu retourner les polices, les armées et deposseder la bourgeoisie qui elle quand même, peut encore faire des guerres et mondiales ? Et ce passage de mode de production qui signifie la mort du capitalisme sans que les bourgues protestent mais s’éffaçent sans dire un mot ? Ca sent les élucubrations des fascistes de gauche, les Strasseristes, à plein pot.

      Tout cela n’est pas sérieux, personne en tient compt dans la lutte de classes réelle qui se développe à tous les niveaux en ce moment même et qui voit tant la classe "disparue" comme celle "dépossedée", s’affronter partout au monde. Une situation que tout montre va s’aggraver dans les mois et années qui vont suivre.

      Luniterre ferait mieux d’abandonner le proxy-fascisme pro-impérialiste et raciste de la Le Pen, abandonner le gauchisme stérile qui l’a poussé jusq’au réniement du marxisme de lutte de classes, à traverser les lignes de classe et repenser sa théorie à la lumière des derniers développements économiques.

      Car ses cogitations nécessitent l’épreuve du temps et le moins qu’on puisse dire est que les derniers développements de la lutte de classes (sous sa forme idéologique économique aussi) vont exactement à l’encontre de ses thèses.

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      • Ce qui est comique dans ta démarche, "camarade" Viriato, mais commun à tous les pseudos-"marxistes" sur le retour, trotskysants ou gauchisants, ou les deux à la fois, c’est que tu te poses en "défenseur de l’orthodoxie marxiste" mais que depuis des années, déjà, et systématiquement, au fil de nos débats, tu refuses obstinément d’étudier les textes fondamentaux de Marx en question sur les sujets traités !

        Dans ces conditions, et faute d’arguments solides, il ne te reste plus, effectivement, que l’approximation, l’invective, et même l’insulte, en désespoir de cause…

        Consternant, mais hélas, guère surprenant !

        Luniterre

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    • Bonjour Do,

      « Comme bientôt toutes lignes de production existeront sans aucun travailleur (humain), la plus-value disparaitra complètement ».

      C’est n’importe quoi. La robotisation transforme et déplace l’application du travail humain. Elle ne le supprime absolument pas.

      C’est le capitalisme monopoliste d’Etat qui succède au capitalisme.

      Et les banques centrales servent les intérêts des monopoles. La première ministre est un modèle du pantouflage. Mais elle n’est pas seule.

      Ensuite Luniterre parle indifféremment des banques centrales mais pas de la domination du dollar. Ça par contre c’est grave parce que c’est l’origine des conflits.

      Bien à toi

      Jean

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      • Le banco-centralisme, camarade Jean, est un mouton à cinq pattes croisé avec un dahu, et donc dont les cinq pattes sont de longueurs inégales, la plus longue étant, comme tu le soulignes si bien, le dollar, les autres étant le Yuan, l’Euro, la Livre et le Yen.

        Dans les contradictions internes du système, il y en a qui relèvent encore, bien évidemment, des conflits inter-impérialistes, et d’autres des conflits entre zones d’influences monétaires banco-centralistes.

        Les deux types de conflits pouvant évidemment se "superposer" en quelque sorte, et de façon complexe, selon les circonstances locales, comme on a pu le voir au Bélarus, en 2020-21, et en Ukraine, aujourd’hui.

        En son temps, j’ai largement traité, sur le blog TML, aujourd’hui fermé, la question de la nuisance majeure que représente l’impérialisme US pour l’humanité !

        Bien à toi,

        Luniterre

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  • moi mon opinion générale dans l’affaire est qu’on ne résout pas un problème qui n’est définit que par l’agencement de ses préceptes mais par leur remise en cause.
    Le fait de reconnaître qu’il y a un énorme problème devant nous ne doit pas signifier immédiatement des solutions précipitées.
    Le problème du capitalisme en terme général est l’usage de la monnaie.
    En lisant les premières lignes sur le fait qu’il fallait distinguer le coût réel de la plus-value j’ai été intéressé pour lire la suite car c’est effectivement le bon point de départ.
    Mais en partant de là ce qu’il faut faire c’est désolidariser le coût réel des risques. Les plus-values servent à couvrir les risques. Ils dépendent de l’état d’esprit. Là vu que la vie sur terre est menacée à court terme le risque est maximal, donc les profits sont maximaux.
    Outre cela, le système a un coût propre.
    Bref pour envisager une réflexion sur une réforme systémique il faut établir un moyen d’évaluer correctement les réalités : les besoins, les moyens et les risques.
    Pour l’instant le nouveau système monétaire eurasiatique qui se met en place est plus rationnel, fondé sur la valeur des ressources, non-inflationniste, et même si encore insuffisant, mais au moins il prend la bonne voie.
    ps. Pour les questions de robotisation à outrance, je suis d’accord qu’elle aura lieu, dès que l’énergie sera surabondante, au détour d’un saut technologique qui peut survenir n’importe quand.

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