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Le film "SOUND OF FREEDOM" : manipulation afin de nous amener à demander plus de sécurité ? (vidéo_2’03’’)

jeudi 7 septembre 2023, par a_suivre

Le film "Sound of Freedom" qui relate une histoire vraie, - l’histoire de Tim Ballard, un ancien agent de la sécurité intérieure américaine qui, face à l’inaction de ses supérieurs, a décidé de partir en guerre contre le trafic d’êtres humains, notamment le trafic sexuel d’enfants - est censuré en France, or, il ne représente aucune image à caractère pornographique et traite d’un sujet sociétal, vieux comme le monde.

Pourquoi ce petit thriller, sorti de nulle part, et dont les frais de distribution ont été financés via un financement participatif, est-il censuré en France ?

https://crowdbunker.com/v/7vPMpD5uYx
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LA MASCARADE SOUND OF FREEDOM, POUR AMENER À DEMANDER PLUS DE SÉCURITÉ ET NOUS PUCER...- Brunolelosq - Publiée sur CrowdBunker - 24_juillet _2023 - vidéo_2’03’’

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Info sur le film

  • Origine : États-Unis
  • Réalisateur : Alejandro Gómez Monteverde
  • Acteurs : Jim Caviezel, Mira Sorvino, Bill Camp, Kurt Fuller
  • Genre : Action, Drame, Biotic
  • Date de sortie : 2023
  • Titre Original : Sound of Freedom

Synopsis

Après avoir sauvé un jeune garçon d’impitoyables trafiquants d’enfants, un agent fédéral apprend que la sœur du garçon est toujours captive et décide de la sauver aussi…

Source : https://crowdbunker.com/@brunolelosq


Zandvoort a des ramifications dans toute l’Europe

Aprés des polémiques et une perquisition, l’association Morkhoven, fondée en 1989 en Belgique pour lutter contre la pédophilie, a fini par remettre à la gendarmerie belge, jeudi 23 juillet, plusieurs milliers de documents amassés ces dernières années par ses militants sur les réseaux pédophiles européens.

Ces documents devraient aider les polices belge et néerlandaise à progresser dans l’enquête déclenchée par la découverte dans un appartement de Zandvoort, près d’Amsterdam, de milliers de photographies pornographiques stockées sur des disquettes informatiques (Le Monde daté 19-20 juillet).

Cette découverte, qui a relancé les accusations de négligences portées contre les autorités néerlandaises, a mis au jour un vaste réseau opérant avec des ramifications dans plusieurs pays. Elle a déjà conduit à l’arrestation en Allemagne, il y a quelques jours, d’un homme d’une quarantaine d’années, qui, selon le procureur de Coblence, a avoué avoir abusé de son fils de douze ans.

Son arrestation a suivi la diffusion à la télévision de photos retrouvées sur les disquettes, parmi lesquelles figuraient celle du jeune garçon.

Marcel Vervloesem, principal animateur de Morkhoven, estime que des centaines de personnes ont payé pour se procurer des photos, images en mouvement ou récits via Internet ou d’autres sites informatiques dont l’accès était codé. Au centre de ce réseau figurait un certain Gerry Ulrich, qui aurait organisé son commerce durant plusieurs années jusqu’à son assassinat en Toscane au mois de juin.

De son appartement, il avait notamment organisé un site baptisé « Apollo » ou « UlrichApolloSail Training », référence à un voilier amarré aux Pays-Bas sur lequel des enfants, venus des pays de l’Est, auraient subi des abus sexuels. Marcel Vervloesem a produit devant des journalistes des documents bancaires montrant que l’accès à « Apollo » coûtait de 600 à 7 500 francs français.

« IL COMMENÇAIT À TROP PARLER »

Le nom du meurtrier présumé de Gerry Ulrich, Robbie Van der Plancken, un Belge de vingt-trois ans, figurait dans un agenda confié aux enquêteurs. Van der Plancken affirme avoir été contraint de se prostituer dès l’âge de quatorze ans et avoir, ainsi, rencontré Ulrich, lequel serait devenu un « ami » dont il ignorait les activités. Vendredi 24 juillet, il a affirmé, au cours d’un interrogatoire en Italie, avoir été l’objet d’un « chantage ». Selon des sources policières belges, les deux hommes étaient en réalité membres du même réseau, et Ulrich aurait été tué parce qu’« il commençait à trop parler ». La justice néerlandaise veut désormais en savoir plus et a demandé à l’Italie l’extradition du suspect….

La suite de l’article est réservée aux abonnés du Monde….

Par AVEC NOS CORRESPONDANTS A BRUXELLES ET LA HAYE

Publié le 26 juillet 1998

Source "Le MONDE" : https://www.lemonde.fr/archives/art…


Vu par "Le Point" : « Sound of Freedom » le thriller complotiste qui enflamme l’Amérique

Triomphe au box-office, ce récit d’une enquête sur un réseau de pédophiles fait polémique pour ses soutiens à l’extrême droite et les positions conspirationnistes de sa vedette.

C’est la grosse surprise de l’été au box-office américain : petit thriller sorti de nulle part et dont les frais de distribution ont été financés via un crowdfunding, Sound of Freedom défraie actuellement la chronique en battant les derniers volets des sagas Indiana Jones, Fast and Furious et Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1.

Sorti le 4 juillet aux États-Unis dans 3 411 salles, ce film du Mexicain Alejandro Gomez Monteverde (Cabrini, Bella) cumule à ce jour la colossale somme de 150 millions de dollars de recettes. Une performance certes loin derrière les 174 millions d’Oppenheimer et, surtout, des 351 millions de Barbie. Mais Sound of Freedom a coûté infiniment moins cher que ces mastodontes (seulement 14,5 millions de dollars !) et il suscite outre-Atlantique une polémique propice à la curiosité, carburant de son succès.

Distribué par Angel Studios, une petite société installée dans l’État de l’Utah, le film suit l’enquête de l’agent fédéral Tim Ballard (joué par Jim Caviezel), déterminé à sauver deux enfants kidnappés par un réseau de pédophiles basé en Colombie. Coécrit par son réalisateur, le scénario de Sound of Freedom s’inspire de la véritable histoire du bien réel Tim Ballard, ancien agent de la sécurité intérieure qui a décidé un jour de partir en guerre contre le trafic d’êtres humains, notamment le trafic sexuel d’enfants.

En 2013, Tim Ballard a fondé à cet effet l’ONG Operation Underground Railroad (O.U.R.), dont le but est de fournir une aide logistique à diverses agences impliquées dans la lutte contre ces crimes, voire de conduire elle-même des missions de sauvetage.

Bénéficiant d’un accueil globalement favorable aux États-Unis (l’agrégateur Rotten Tomatoes fait état de 72 % de critiques positives), Sound of Freedom est décrit par Variety comme un suspense non-prosélite, qui ose aborder frontalement une thématique trop souvent ignorée par les studios hollywoodiens. Mais le film d’Alejandro Gomez Monteverde a déclenché aussi une vaste controverse sur son fond de sauce complotiste, pointé du doigt sur plusieurs chaînes (dont CNN) et sites Web, tandis que le britannique The Guardian voit en lui « un thriller adjacent » au mouvement QAnon.

Si le long-métrage d’Alejandro Gomez Monteverde ne mentionne jamais explicitement les théories de la mouvance d’extrême droite, sa star Jim Caviezel (qui interprétait Jésus dans le controversé La Passion du Christ de Mel Gibson en 2004) saute quant à elle à pieds joints dans le complotisme le plus décomplexé.

Participant à des conférences QAnon, Caviezel a publiquement relayé en 2021 les pires fake news de ce courant, dont celle de l’existence d’un complot mondial fomenté par des élites abusant d’enfants pour extraire de leur sang une substance appelée adrénochrome.

Ce cliché conspirationniste aux racines antisémites remontant au Moyen Âge est, hélas, toujours populaire dans les franges les plus extrêmes et, en France, il fut propagé pas plus tard qu’en mars dernier par l’un des invités d’un énième numéro polémique de l’émission Touche pas à mon poste.

On ne saurait évidemment questionner une seule seconde l’absolue nécessité de lutter contre les réseaux pédocriminels, mais la nature et l’entourage de la production de Sound of Freedom soulèvent de légitimes interrogations.

Des enquêtes publiées sur les sites Vice News et Slate, entre 2020 et 2021, ont par exemple dénoncé la probité des méthodes d’O.U.R. L’organisation de Tim Ballard est notamment accusée d’embellir la réalité, d’agir sans professionnalisme, de mal connaître le fonctionnement des réseaux de trafic d’êtres humains et d’avoir filmé, en 2014, l’une de ses interventions pour diffuser les images dans le cadre d’un programme de télé-réalité, au détriment de la vie privée des victimes.

Politiquement lui-même très engagé, membre de l’Église mormone et père de onze enfants (dont deux adoptés), Tim Ballard ne cache pas ses sympathies pro-Trump et soutient la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique afin, dit-il, d’endiguer la traite d’êtres humains entre les deux pays. Fustigeur de la gauche dite « woke », il est érigé en héros sauveur d’enfants par la droite américaine et ses détracteurs le soupçonnent même de soutenir le mouvement QAnon… qui défend aujourd’hui Sound of Freedom.

Un film approuvé par Donald Trump et Mel Gibson

Lors de sa promotion, Jim Caviezel a de son côté présenté le thriller de Monteverde comme un véhicule de foi, un véritable porte-étendard religieux (« Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre », dit son personnage dans la bande-annonce) que les médias croyants n’ont d’ailleurs pas tardé à récupérer. On a vu ainsi l’acteur au côté de Tim Ballard dans un talk-show de la chaîne de télé chrétienne évangélique américaine TBN (Trinity Broadcast Network), évoquant Sound of Freedom comme son « meilleur film depuis La Passion du Christ » et à quel point Jésus a fait de lui « le meilleur des hommes ».

L’autre star à l’écran, Mira Sorvino (qui interprète l’épouse de Tim Ballard), s’est quant à elle contentée de mentionner son implication personnelle contre le trafic d’êtres humains, tant au sein d’Amnesty International qu’en tant qu’ambassadrice des Nations unies.

Logiquement, Sound of Freedom a reçu de célèbres soutiens marqués à droite, tels ceux de Donald Trump (qui a organisé une projection dans son club de golf), ainsi que de Mel Gibson, qui s’est fendu d’une vidéo sur Instagram. Autre marqueur idéologique : tourné en 2018 entre la Californie et la Colombie, Sound of Freedom est coproduit par un certain Eduardo Verástegui, ex-acteur de soap-opera mexicain reconverti dans le cinéma et basé à Los Angeles. Virulent militant antiavortement (il a créé à cet effet l’association Manto de Guadalupe), il fait partie de l’entourage de Donald Trump. Avec Alejandro Gomez Monteverde, Verástegui a monté en 2005 la structure Metanoia Films, à l’origine de Sound of Freedom, pour lequel un accord de distribution avait été initialement conclu avec une filiale latino-américaine du studio Fox. À la suite du rachat de ce dernier par Disney, le brûlot anti-pédophile s’est vu soudainement enterré, avant que ses droits ne soient finalement revendus par Verástegui à Angel Studios.

Créée en 2014 sous le nom de VidAngel, autodécrite sur son site comme une société « innovatrice reconnue dans la distribution de divertissement communautaire », Angel Studios (son nom depuis 2021) a été fondée par quatre frères de confession mormone qui entendent proposer aux familles et aux enfants des programmes sans contenu explicite.

À la fois distributeur et service de streaming, le mini-studio s’est fait remarquer en 2017 avec The Chosen, une série sur la vie de Jésus (diffusée en France sur… C8) qui a recueilli plus de 10 millions de dollars en financement participatif, le plus gros montant jamais atteint en crowdfunding pour une série télévisée. Ce score vient d’être coiffé au poteau en mars 2023 par David, long-métrage d’animation sur le mythe biblique du roi d’Israël, prévu pour 2025 par Angel Studios et qui a dépassé les 50 millions de dollars de dons !

Pour Sound of Freedom, Angel Studios a également mis en place sur son site une campagne de crowdfunding pour lui permettre d’avancer les frais de distribution, auxquels 7 000 fidèles ont participé à hauteur de 5 millions de dollars. Jurant que leur film n’est pas un outil de propagande pro-QAnon, les responsables d’Angel Studios ont savamment orchestré leur communication, présentant Sound of Freedom comme une œuvre que le « système » a tenté d’étouffer durant cinq ans parce qu’elle dénonce une réalité trop souvent occultée par les médias traditionnels. Décidément très investi, Jim Caviezel adresse en personne un message aux spectateurs au générique de fin, les incitant à convaincre le plus de monde possible d’aller découvrir cette production en salle. Au-delà même de son contenu, c’est donc bien la galaxie gravitant autour du film, nettement située à l’extrême droite, qui le pare d’un fumet d’infréquentabilité.

Le 26 juillet, Angel Studios a cependant confirmé la sortie prochaine du long-métrage sur 21 marchés dans le monde, dont l’Australie, l’Afrique du Sud et un grand nombre de pays d’Amérique latine. En Europe, Sound of Freedom sortira le 1er septembre au Royaume-Uni et le 11 octobre en Espagne, annonce le Hollywood Reporter sur son site. Aucune date en vue dans l’Hexagone même si, le 7 juillet dernier à l’antenne de Sud Radio, Karl Zéro affirmait avoir « pris contact avec Angel Studios pour voir comment distribuer Sound of Freedom en France ». Éditeur du magazine L’Envers des affaires, réalisateur en 2021 d’un documentaire sur la pédocriminalité, l’ex-animateur est à la tête d’une chaîne YouTube (Karl Zéro Absolu) consacrée au sujet, mais ses enquêtes à la rigueur contestée sont de surcroît régulièrement accusées de sombrer dans la théorie obsessionnelle du complot. Décidément…

Par Alain Tomassi

Publié le 01/08/2023

Source : https://www.lepoint.fr/pop-culture/…

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