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Selon le New York Post, les centres de recrutement des terroristes sont à Riyad et Jeddah, en Arabie Saoudite

jeudi 1er décembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er décembre 2016).

Question de do : Y a-t-il encore quelqu’un qui ignore que l’Arabie Séoudite est l’une des nombreuses sociétés-écrans de l’impérialisme américain ?


New York Post : les centres de recrutement des terroristes sont à Riyad et Jeddah

http://french.almanar.com.lb/122274

Par la rédaction du site internet al-Manar, de la télévision du Hezbollah libanais censurée en France par les soit-disant partisans de la liberté d’expression

Selon un rapport du quotidien New York Post, cité par la chaine satellitaire iranienne alAlam, des ex-détenus de Guantánamo ont avoué « la responsabilité directe du régime saoudien dans la propagation du terrorisme dans le monde ».

Les aveux ont révélé « l’existence de centres de recrutement et de formation voire de création de terroristes en Arabie Saoudite pour rejoindre des groupes terroristes à travers le monde ».

Citant des responsables américains, le quotidien rapporte que « le régime saoudien a dépensé 10 mille milliards (*) de dollars au cours des quatre dernières décennies pour répandre l’idéologie extrémiste wahhabite qui est devenu infrastructure du terrorisme ».

Le New York Post a précisé que » des centres saoudiens , sous couvert de la politique de réhabilitation, recrutent et forment des terroristes qui sont en fait des anciens prisonniers remis en liberté ».

En effet, selon le témoignage d’un des détenus saoudiens à Guantanamo , un certain Ghassan Abdallah Charbi , accusé d’avoir des liens avec l’un des auteurs des attentats du 11 septembre, et qui a été remis sous libérté conditionnelle, » le gouvernement des Saoud encouragent les prisonniers remis en liberté conditionnel de se joindre à l’École de réforme terroriste connu officiellement sous le nom de Centre du prince Mohammed ben Nayef pour les conseils et les soins ».

Les alSaoud ont ouvert deux centres similiaires , entièrement équipés, à Riyad et à Jeddah . En apparence, ces centres comprennent des programmes de réhabilitation grâce à une forme de thérapie via l’art, la natation, les jeux de PlayStation et le football adin de déraciner l’extrémisme. Mais au fond, ces centres enseignent les prisonniers les arts du terrorisme et les aident à rejoindre les combattants aussitôt remis en liberté.

Toujours selon le quotidien, 134 détenus saoudiens ont été transferrés dans ces » centres de réhabilitaion » à Riyad et Jeddah, et l’année dernière neuf détenus yéménites ont été envoyés là-bas ».

L’ex-détenu Ghassan Abdallah Charbi a précisé que » les Saoudiens encouragent ces anciens détenus à lutter contre les États-Unis » et il existe des preuves pour étayer ses allégations » écrit le journal.

Par exemple, les fuites du courriel d’ Hillary Clinton suggèrent que « l’Arabie saoudite est le noyau de soutien d’ Al-Qaïda et des talibans et du groupe militaire Tibba à Pakistan et ailleurs ».

Auparavant, le journal « New York Times » a fait remarquer dans un article du célèbre journaliste Thomas Friedman que « l’Arabie saoudite soutient le terrorisme et finance Daesh et al-Qaida sans compter des groupes terroristes qui adoptent l’idéologie wahhabite. De plus, les documents WikiLeaks ont démontré que l’Arabie- Saoudite dépense des milliards de dolars pour diffuser et répandre la pensée wahhabite-takfiriste , d’ailleurs ce n’est pas un hasard que les milliers de militants qui ont rejoints les rangs de Daech sont des Saoudiens ».

A noter, le département d’Etat US a estimé qu’au cours des quatre dernières décennies, l’Arabie Saoudite a dépensé plus de 10 milliards de dollars (**) sur des organisations caritatives suspectes , qui avaient pour but de former un front wahhabite, et que près de 20 pour cent des militants wahhabites ont rejoint al-Qaïda et les groupes terroristes.

Source : Traduit du site alAlam

Note de do (*) :

L’article original d’al-Manar dit : "10 trillions de dollars" ; mais, il est bien évident qu’il s’agit d’une mauvaise traduction due à un faux ami. En effet, ce chiffre est bien trop énorme. Le "milliard" français se disant "billion" en anglais, et le "billion" français, qui signifie "mille milliards", se disant "trillion" en anglais. Le "trillion" français qui signifie mille billions, ou un milliard de milliards, se dit "quintillion" en anglais.

Le New York Post étant écrit en anglais, il va de soit que les traducteurs ont commis l’erreur de traduire l’anglais "trillion" par le français "trillion", alors qu’il faut le traduire par "billon", c’est-à-dire que "10 trillons" en anglais signifie "10 mille milliards" en français, ce qui est effectivement un chiffre envisageable, et pas 10 million de milliards, ce qui serait par trop énorme.

Note de do (**) : L’article original d’al-Manar dit : "10 billions de dollars". Il s’agit évidemment de la même erreur de traduction que celle signalée à la note (*), le "billion" anglais se traduisant en réalité par "milliard" en français.

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